В традиционной греческой патриархальной семье обособление новобрачной пары определялось только тем, что каждой из них отводилась отдельная комната, в которой, в частности, молодая хранила свое приданое,{648} которое, как указывалось выше, не переходило полностью в распоряжение семьи мужа. В остальном расширенная семья функционировала как единое целое, что является, по-видимому, наследием древней Греции, восходящим, в свою очередь, к индоевропейской эпохе. Эта форма семьи, хотя и подверглась определенным изменениям в период османского владычества, в основном продолжала господствовать вплоть до достижения Грецией независимости и даже частично возродилась после ликвидации чифтликов. В дальнейшем, начиная с 30-х годов XX в., в контексте общих социальных перемен наблюдается интенсивный процесс распада патриархальной семьи. Вместе с ней уходят в прошлое и описанные обычаи и ритуалы, структурно с нею связанные. Но динамика их исчезновения еще не описана, и весь процесс в целом ждет своего исследователя.
Resumé
Les auteurs de cette étude ont pour but de décrire et d’analiser des modes traditionnels de nouer les liens du mariage en Europe Centrale et celle du Sud-Est. Le travail porte sur une période du XIXème et du début XXème siècle. Le livre comprend une l’Introduction et huit châpitres dont chacun est consacré à un seul peuple ou aux groupes des peoples d’un seul pays de la région étudiée: aux Polonais, aux Sorbs, aux peuples de la Tchécoslovaquie et de la Jougoslavie, aux Bulgares, aux Roumains, aux Albanais et aux Grecs. Le principe commun de la description est observé dans tous les chapitres faisant possible une comparaison des matèriaux.
Les auteurs soulignent la dépendance des formes de mariage et des coutumes correspondantes du niveau de dèveloppement des relations socio-èconomiques. Des phénomenes, tels par exemple, que la participation de la commune aux cèrèmonies nuptiales, la quasi-parenté, les associations des groupes d’âge, le choix du conjoint selon les principes d’endogamie sociale et locale, — ne se sont pas conservés au même degré chez les peuples divers de l’Europe Centrale et celle du Sud-Est.
D’une façon générale la demande en mariage et les fiançailles précédaient la noce. Bien qu’une grande variabilité des formes de ces actes existe en divers pays et chez les peuples différents, leur sens est le même: le choix définitif du conjoint et l’annonciation publique de ce fait, aussi bien que contrat de mariage en vue d’assistance materielle aux futurs epoux est conclu. Les soi-disant «mariages par enlèvement» étaient très rares. Pendant la noce, qui prend la place centrale dans le cycle nuptial, l’union maritale était sanctifiée et legalisée par les actions de trois categories: par la trasition populaire, par la bénédiction ecclésiastique, et par l’enrégistrement civil. On observe divers combinaisons de ces actions chez les peuples en question, quoique la celebration d’un mariage selon la tradition populaire restât pratiquement l’essentielle.
Les cèrèmonies de l’après-noces fixaient le nouvel statut des époux et l’adoption d’un nouvel membre à la commune, affermissaient les liens d’affinité entre les deux families et entre les groupes plus larges.
Dans le livre, l’accent est mis sur le caractère multilinéaire et polyfonctionnel du complèxe nuptial. Les auteurs décrivent les actions, symboles, formules verbales qui tirent leur origine des époques différentes et reflètent des idèes sociales, juridiques, morales, ethiques, et religieuses des peuples de la même époque.
Les particularités ethno-culturelles des peuples etudiés sont revelées par l’art plastique appliqué, la chanson et la danse populaires.
La tendance générale du développement du rite nuptial est formulée, dans le livre comme suit: tandis que les cérémonies matrimoniaux et symboles traditionnels se sont conservé, ils ont perdu leur ancienne signification fonctionnelle.
Summary
The authors of this book describe and analyse various forms of contracting marriage in Central and South-Eastern Europe during the XlXth and early XXth century. Some peoples are viewed within modern State boundaries.
The book consists of an Introduction and eight chapters each dedicated to the people (or peoples) of some European country: the Poles, the Sorbs, the peoples of Czechoslovakia and of Yugoslavia, the Bulgarians, the Roumanians, the Albanians, and the Greeks, a common principle of description being observed in all the chapters facilitating the comparison of the material.
The authors point out the dependence of marriage contracting forms and attendant usages on the level of socio-economic relations development. Such phenomena, as participation of the community in contracting of a marriage union of its members, quasi-kinship, age-gender associations, the choice of the marriage partner based on principles of social and local endogamy, survived to a variable extent with the peoples of Central and South-Eastern Europe.