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J’explique à Béru et à Vahé :

— Elle est en obésidon compressé. Jacques devait la remettre aux gars de la bande des maharajahs une fois la drogue en lieu sûr. Comme moi, les assassins du jeune homme n’ont pas pris garde à cette tenue fixée sur le porte-bagages de la moto.

J’embrasse Marie-Marie.

— Bravo, moustique, sans toi, une grande découverte se serait perdue. Quant à vous, cousin Évariste, vous allez pouvoir faire une petite fortune en revendant ces bêtes anormales à des zoos. Vahé, dans mes bras ! Le Bandzob triomphera de ses tyrans !

Gagné par mon enthousiasme, tout le monde fait « youpi ». Sauf la tante sourdingue.

Et sauf Berthe qui semble sinistrement méditative.

— Alexandre-Benoît, gronde-t-elle soudain, au plus fort de la liesse générale, peux-tu m’expliquer qui est cette petite personne avec j’sais pas quoi au nez et une robe en voile blanc qui te tient par le pan de ta veste depuis que t’es arrivé ?

— Ça ? C’est ma femme, répond étourdiment Béru en jetant un regard attendri à Vadérhétroçatânas.

— Comment, TA FEMME ! meugle la Baleine.

Pépère avale sa salive.

— Ma femme… de ménage, termine-t-il. Je t’en ai ramené une des Indes. Elles sont pour rien, là-bas et y a pas de Sécurité Sociale à payer !

FIN