Выбрать главу

"Les misérables" raconté aux enfants"

note: Tiré du chapitre ' La Mort de Gavroche', des Misérables de Victor Hugo (1862).

On est laid à Nanterre, C'est la faute à Voltaire, Et bête à Palaiseau, C'est la faute à Rousseau.
Je ne suis pas notaire, C'est la faute à Voltaire Je suis petit oiseau, C'est la faute à Rousseau.
Joie est mon caractère, C'est la faute à Voltaire, Misère est mon trousseau, C'est la faute à Rousseau.
Je suis tombé par terre, C'est la faute à Voltaire, Le nez dans le ruisseau, C'est la faute à…

La chanson de la coupe (Coupo Santo)

Paroles: Frédéric Mistral

Titre originaclass="underline" "Coupo Santo"

1. Provençaux, voici la coupe Qui nous vient des Catalans Tous unis buvons en groupe Le vin pur de notre plant

{Refrain:}

Coupe sainte, et très sainte Verse à pleins bords Sans compter, tous tes trésors Et l'énergie des forts
2. D'un vieux peuple fier et libre Nous sommes l'achèvement Et si tombant des félibres Tombera notre nation
3. D'une race qui repousse Voici les premiers bourgeons La patrie a des ressources Par ses chefs et ses héros
4. Verse-nous ton espérance Et tes rêves d'avenir Pour les siècles qui s'avancent Du passé le souvenir
5. Verse-nous la connaissance Qui transmet le Vrai, le Bien Et les autres jouissances Qui se moquent du tombeau

La chanson de la mariée (Conseils à la mariée)

note: chanson bretonne qui aurait été chantée lors du mariage d'Anne de Bretagne avec le roi de France Charles VIII en 1492; voir aussi la version d'Hugues Aufray, sur le site

Nous sommes venus vous voir Du fond de not' village Pour souhaiter ce soir Un heureux mariage A monsieur votre époux Aussi bien comme à vous.
Vous n'irez plus au bal Madame la mariée Danser sous le fanal Dans les jeux d'assemblée Vous gard'rez la maison Tandis que nous irons.
Avez-vous écouté Ce que vous dit le prêtre? A dire la vérité Et comme il vous faut être: Fidèle à votre époux Et l'aimer comme vous.
Quand on dit son époux On dit souvent "son maître" Ils ne sont pas si doux Comme ils ont promis d'être: Il faut leur conseiller De mieux se rappeler.
Si vous avez, bretons Des bœufs dans vos herbages Des brebis, des moutons Des oisillons sauvages Songez, soir et matin Qu'à leur tour ils ont faim.
Recevez ce bouquet Que nous venons vous tendre: Il est fait de genêts Pour vous faire comprendre Que tous les vains honneurs Passent comme des fleurs.
[Variante du dernier couplet] Recevez ce gâteau Que ma main vous présente. Il est fait de façon A vous faire comprendre Qu'il faut pour se nourrir Travailler et souffrir.

La chanson de Roland

Le noble Charles, Roi des Francs, Avait passé monts et torrents, Restait l'arrière-garde Ayant pour chef Roland le Preux Voilà qu'ils se hasardent Au fond d'un val bien ténébreux.
Hélas! Le traître Ganelon Avait gardé ce noir vallon Car une armée immense Soudain descend des pics voisins, La lutte à mort commence Aux cris stridents des Sarrasins.
L'épée au poing, fier et sanglant, Il crie aussi le bon Roland Il court dans la bataille Jonchant de morts le sombre val Il frappe, il brise, il taille Partout résonne Durandal.
Blessé trois fois, sire Olivier Dit à Roland, beau chevalier: "Sonnez vers Charlemagne, Sonnez vers lui, sonnez du cor, Sonnez par la montagne." Le bon Roland dit: "Pas encore"
Enfin, percé de part en part Roland sonna; c'était trop tard Autour de lui, dans l'ombre Râlaient les gens et les chevaux Vaincu, mais par le nombre, Roland mourut à Roncevaux.

La chanson des échos

Paroles: Roland Gaël. Musique: P. Codini et Ch-H. Laurent

© Editions Réunies (Ver luisant – Codini – Julsam)

note: indiqué sur la partition "collection des vieux succès français". Cette chanson fut interdite en France pendant l'occupation.

{Refrain:}

Ohé, là-bas, là-haut, Ecoutez les échos, Ohé, ohé, écho.
Sous le ciel étoilé Dans la montagne Pauvre pâtre isolé Et sans compagne, Dans les sentiers perdus Tout blancs de lune Ô pâtre qu'entends-tu, Dans la nuit brune?