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C'est le côté occulte. Rares sont ceux qui arrivent à la voir avec les yeux de la

chair.

Néanmoins, cette gloire est si grande que le monde ne la mesure pas, ni ne peut la soustraire. C'est le témoignage de la conscience, transformée en tabernacle du Christ vivant.

À l'instant divin de cette glorification, l'âme est fascinée par les perspectives de l'infini. Quelque chose d'étrange se produit dans la crypte mystérieuse du cœur : le fils trouve son Père en pleine éternité.

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Dévotion personnelle

« Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez, pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense. » - (2 Jean 8)

En dépit de l'insuffisance de ses expressions, vu la grandeur spirituelle de la vie, la nature physique fournit une grande quantité de leçons allusives à la dévotion personnelle.

Afin que l'Esprit obtienne l'occasion sacrée d'apprendre sur la terre, il reçoit un corps équivalant à un véritable sanctuaire. Les organes et les sens sont ses pouvoirs ; mais un tel tabernacle ne s'érigerait pas sans le dévouement maternel, et lorsque la créature se prend en charge, elle passe du temps à se nettoyer, à s'entretenir et à défendre le temple de chair où elle se manifeste. Elle doit soigner sa peau, sa bouche, ses yeux, ses mains, ses oreilles.

Que se passe-t-il si une partie du corps est oubliée ? Des excroissances et des saletés génèrent des toxines préjudiciables à la vie.

Si le cadre physiologique, temporaire et mortel, exige tout cela de nous, que n'exige pas de notre dévouement l'Esprit avec ses valeurs éternelles ?

Si tu as déjà reçu un peu de lumière, efforce-toi de ne pas la perdre.

Intensifie-la en toi.

Efforce-toi de laver tes pensées au quotidien à la fontaine du Christ ; corrige tes sentiments, renouvelle tes aspirations en les dirigeant vers le Très-Haut.

Ne te cristallise pas.

Emploie-toi à œuvrer pour ta propre dévotion, car il y a des « microbes intangibles » qui peuvent attaquer ton âme et la paralyser pendant des siècles.

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Epines

« On ne vendange pas non plus de raisin sur des ronces. » — Jésus. (Luc 6. 44) Le chrétien est un combattant actif.

En s'éveillant au monde du Seigneur, sa vision surprend l'ampleur et la complexité de l'œuvre.

Des difficultés, des trébuchements, des complications, des herbes néfastes...

Et l'Evangile, dans toute sa justesse conceptuelle, élucide que l'on ne peut vendanger dans les épines.

Toutefois, Jésus aurait-il assumé la paternité d'une telle affirmation pour que nous nous croisions les bras dans une fausse béatitude ?

Si le sol est plein de ronces, le disciple a reçu d'innombrables outils du Maître des maîtres.

Il est indispensable, alors, d'affronter la tâche.

Le Christ a affronté de face le sacrifice pour l'humanité entière.

La présence de quelques épines serait-elle la cause de nos obstacles insurmontables ?

Non. Si aujourd'hui, la vendange est impossible, attaquons la terre endurcie. Labourons le sol aride. Fertilisons-le de notre sueur et de nos larmes.

Des pluies fécondes tomberont toujours du Ciel ou de généreuses sources sorties de la terre béniront notre effort.

La divine Providence est partout.

N'oublions pas l'impératif du travail, et à la place des épines, nous récolterons le fruit doux et sucré de la vigne.

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Fruits

« Vous les reconnaîtrez donc par leurs fruits. - Jésus. (Matthieu 7. 20)

A travers ses formes d'intelligence élevées, le monde actuel réclame des fruits pour examiner les semences des principes.

Pour cela, le chrétien doit suivre l'exemple du bon arbre qui reçoit les éléments de la Providence divine à travers la sève, et les convertit en bienfaits pour les créatures.

Il convient de faire l'effort d'une auto-analyse, afin d'identifier la qualité de nos actions personnelles.

Quantité de propos résonnent laissant quelque peu l'impression du figuier condamné.

Il est primordial de connaître les fruits de notre vie pour Savoir s'ils sont bénéfiques à nos frères.

La vie terrestre est une occasion tellement vaste, pleine de portes et d'horizons menant à la lumière éternelle. Dans son entourage, l'homme peut recevoir quotidiennement la sève des Cieux et la transformer en fruits de nature divine.

Effectivement, l'actualité réclame des enseignements édifiants, mais rien ne se fera sans démonstrations pratiques, d'autant que depuis l'antiquité la sagesse nous dit que la réalisation la plus difficile de l'homme dans la sphère charnelle est de vivre et mourir fidèle au bien suprême.

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Espérer en le Christ

« Si nous n 'avions d'espérance en Jésus-Christ que pour cette me, nous serions les plus misérables de tous les hommes. » — (I Corinthiens 15. 19)

L'examen de ce verset fournit aux studieux des explications très claires.

Il est naturel d'avoir confiance en le Christ et de reposer nos espoirs en Lui, mais que dire de l'angoisse de l'âme tourmentée, plongée dans les occupations terrestres, qui attend de manière égoïste que Jésus vienne satisfaire ses caprices immédiats ?

Serait-il raisonnable de compter sur le Seigneur rien que pour les expressions temporaires de la vie fragmentaire ?

Il est indispensable de découvrir la grandeur du concept « vie », sans le confondre avec « une vie ». Exister, ce n'est pas voyager de la période de l'enfance en passant par la jeunesse, la maturité et la vieillesse, jusqu'au port de la mort ; c'est participer à la création par la sensibilité et par le raisonnement, c'est être quelqu'un et quelque chose au concert de l'univers.

Rares sont les sujets qui confondent autant les êtres incarnés que celui de la mort, interprétée de manière erronée comme étant la fin de ce qui ne peut disparaître.

Par conséquent, il est indispensable d'espérer en le Christ, gratifié de la notion réelle de l'éternité. La philosophie de l'immédiatisme sur la terre transforme les hommes en enfants.

Ne vous arrêtez pas à l'âge du corps physique, aux circonstances et aux conditions transitoires. Questionnez votre conscience si vous êtes avec Jésus, et attendez l'avenir en aimant et en faisant le bien, convaincu que l'espoir légitime n'est pas dans le repos, mais réside dans la confiance éprouvée au travail incessant

Rares sont les sujets qui confondent autant les êtres incarnés que celui de la mort, interprétée de manière erronée comme étant la fin de ce qui ne peut disparaître.

Par conséquent, il est indispensable d'espérer en le Christ, gratifié de la notion réelle de l'éternité. La philosophie de l'immédiatisme sur la terre transforme les hommes en enfants.

Ne vous arrêtez pas à l'âge du corps physique, aux circonstances et aux conditions transitoires. Questionnez votre conscience si vous êtes avec Jésus, et attendez l'avenir en aimant et en faisant le bien, convaincu que l'espoir légitime n'est pas dans le repos, mais réside dans la confiance éprouvée au travail incessant