29° EXERCICE (page 71).
La dérivation et la composition.
Sa colère a duré longtemps. — Aujourd’hui il est en humeur colère. — Il se fâche (se met-en-colère) et injurie. — Il a fermé la porte avec colère¹. — Son fils est mort (a fait l’action de mourir) et maintenant il est mort (viva, en vie; malviva, contraire d’en vie, par conséquent mort). — Le corps est de-mort (mortel), l’âme est sans-mort (immortelle). — Il est mortellement malade, il ne vivra pas plus qu’un jour. — Il parle, et sa parole coule doucement et agréablement. — Nous avons fait le contrat non par écrit, mais verbalement. — Il est bon parleur. — Se tenant dehors, il a pu voir seulement (il n’a pu voir que) le côté extérieur de notre maison. — Il loge (habite) en dehors de la ville. — L’extérieur de cet homme est meilleur que son intérieur. — Il a fait aussitôt ce que je voulais, et je l’ai remercié pour l’immédiat accomplissement de mon désir. — Quel grand incendie (feu)! qu’est-ce qui brûle? — Du bois est un bon matériel à brûler (ou pour brûler). — Le bâton de fer qui était couche dans le four, est à présent brûlant à en être en feu.[14] — Est-ce qu’il vous a donné une réponse affirmative ou négative? — Il est sorti de la chambre à dormir (à coucher) et est entre dans la chambre à manger (salle a manger). — L’oiseau ne s’enfuit pas; il s’envola seulement de l’arbre, vola vers la maison (alflugi, voler vers) et vole sur le toit (surflugi, voler sur). — Pour toute livre achetée de thé ce commerçant ajoute gratis une livre de sucre. — On ne doit pas lire d’un bout à l’autre un livre d’étude, un manuel, mais l’apprendre (l’étudier) d’un bout à l’autre. — Il porte un pardessus rose et un chapeau en forme d’assiette. — Dans mon bureau (table-à-écrire) se trouvent quatre tiroirs. — Ses moustaches sont plus grises que ses favoris (lipharoj, cheveux des lèvres; vangharoj, cheveux des joues).
30° EXERCICE (page 73).
Suffixe de profession, ist — et préposition da.
Un-amateur-de-théâtre visite souvent le théâtre et reçoit (prend) bientôt des manières théâtrales. — Qui s’occupe de mécanique est mécanicien, et qui s’occupe de chimie est chimiste. — On peut appeler un diplomatiiston (diplomate) aussi diplomato, mais on ’ne peut nommer un fizikiston (physicien) fiziko, car fiziko (physique) est le nom de la science elle-même. — Le photographe m’a photographié, et j’ai envoyé ma photographie à mon père. — Un verre à vin est un verre dans lequel antérieurement s’est trouvé du vin, ou qu’on emploie pour du vin; un verre de vin est un verre plein de vin. — Apportez-moi un mètre de drap noir (metro de drapo signifierait un mètre qui était couché (qui se trouvait) sur du drap, ou qui est employé pour (mesurer) du drap). — J’ai acheté une dizaine d’œufs. — Cette rivière a deux cents kilomètres de long. — Sur le bord de la mer se tenait une foule d’hommes. — De nombreux oiseaux (beaucoup d’oiseaux) volent, dans l’automne, dans de plus chauds pays (c’est-à-dire, comme le marque l’accusatif, s’en vont en automne, etc.). — Sur l’arbre se trouvaient beaucoup d’oiseaux. — Quelques hommes se sentent le plus heureux, quand ils voient les souffrances de leurs voisins. — Dans la chambre étaient assis seule- ment quelques hommes. — „Da,“ après un mot quelconque, montre que ce mot a une signification de mesure.
31° EXERCICE (page 74).
Suffixe des contraires, mal — et suffixe des êtres féminins, in.
Mon frère n’est pas grand, mais il n’est pas petit non plus: il est de moyenne crue (taille). — Il est si gros qu’il ne peut passer à travers notre étroite porte. — Un cheveu est très mince. — La nuit était si ténébreuse que nous ne pouvions rien voir même devant notre nez. — Ce pain pas-frais est dur comme une pierre. — De mauvais enfants aiment à tourmenter les bêtes. — Il se sentit si malheureux qu’il maudit le jour dans lequel il fut enfanté (il était né). — Je méprise fortement cet homme vil. — La fenêtre fut non-fermée longtemps;je la fermai, mais aussitôt mon frère l’ouvrit de nouveau. — Une voie droite est plus courte qu’une (voie) courbe. — La table se tient (est) penchée[15] et croyablement se renversera bientôt. — Il se tient en haut sur la montagne et regarde en bas sur la campagne. — Un ennemi est venu dans notre pays. — On m’a nui (ou dérangé) tellement que j’ai gâté tout mon travail. — L’épouse de mon père est ma mère et la grand’mère de mes enfants. — Sur (dans) la cour se tient un coq et trois poules. — Ma sœur est une très belle fille. — Ma tante est une bonne femme. — J’ai vu votre grand’mère avec ses quatre petites-filles et avec ma, nièce. — Sa demi-mère est ma belle-sœur. — J’ai un bœuf et une vache. — La jeune veuve est devenue de nouveau fiancée.
[14]
À chaque instant la forme adverbiale nous manque en français, d’où nécessite d’employer une périphrase dans la traduction et pour n’arriver souvent qu’a rendre l’idée d’une manière approximative.
[15]