[14] A cet égard, l'original du texte du premier statut des Juifs, annoté et durci par Pétain (révélé par Serge Klarsfeld le 3 octobre 2010) fait voler en éclats le mythe du soi-disant « bon Maréchal protecteur des Juifs » et indique clairement le haut niveau d'antisémitisme qui animait le chef de l'Etat français.
[15] Avouées gaiement puis niées par l'étonnant Fallois, avec une ironie enchantée.
[16] Berlin 1942, chronique d'une détention par la Gestapo, CNRS éditions.
[17] Disponible au Mémorial de la Shoah (Fonds FSJF, titre : lettre, datée du 25/08/1942, de Jacques Helbronner, président du Consistoire central, adressée à Pierre Laval, chef du gouvernement français, au sujet du sort des Juifs étrangers, cote : CCXIII-15_001, mention obligatoire : C.D.J.C.) ou dans son intégralité via le site du Mémorial à l'adresse suivante : http://mms.pegasis.fr/jsp/core/MmsRedirector. jsp?id=1258496&type=NOTICE#
[18] Cette affaire de demande de renseignements par Jean Jardin est mentionnée dans l'ouvrage du très sérieux Adam Rayski : Le Choix des Juifs sous Vichy - Entre soumission et résistance. La Découverte, Paris (page 133).
[19] Ecrivain collaborationniste qui restera comme la honte du talent français. Les capacités sont sans cloute, comme disait de Gaulle, des titres de responsabilité ; car un grand style, c'est une arme qui porte.
[20] Auteur, notamment, de La destruction des Juifs d'Europe et de Exécuteurs, victimes, témoins (Folio histoire), les deux grands textes de référence sur la mécanique de la Shoah.
[21] Cité par Daniel J. Goldhagen dans son ouvrage Les bourreaux volontaires de Hitler, disponible en français (Le Seuil).
[22] Henri Massis.
[23] Ce repas avec le Dr Rahn et Laval eut lieu chez les Jardin, à Charmeil. Il est décrit avec mille détails enjoués et paradoxaux par le Zubial dans un chapitre de La Guerre à neuf ans. Mon père le situe lors de l'été 43 à déjeuner mais, dans ce rêve éveillé, il me plaît de l'avancer d'un an ; car cette scène reste l'unique contact entre Pierre Laval et mon papa de neuf ans. De toute façon, le Nain Jaune avait l'habitude de recevoir à son domicile privé les ministres du pire (Krug von Nidda, Achenbach, etc.).
[24] Deux ultra-collaborationnistes.