Remerciements
Quand Jean-Claude Simoën, que je ne remercierai jamais assez, m’a proposé d’écrire ce dictionnaire, ma première pensée est allée à celui qui m’accompagne depuis si longtemps sans l’avoir jamais su (sauf à une trop rare occasion), Frédéric Dard lui-même. Ce travail de mémoire est un inestimable cadeau. Il m’a donné l’occasion de lire d’une manière un peu différente, plus assidue encore, ces milliers de pages qui ne ressemblent à aucune autre. Puis, j’ai pensé tout de suite à sa famille, à ses deux épouses Odette et Françoise, à sa fille Joséphine, à son fils Patrice et son épouse Sophie, que je connaissais déjà et qui m’ont accueilli, écouté et aidé avec ce qui caractérise tant cette « tribu » si chère à Frédéric : une qualité à son image, leur profonde gentillesse ! Une gentillesse et des conseils éclairés que m’ont aussi prodigués Joëlle Benloulou et son mari Albert, l’agent, l’éditeur, le complice et l’ami intime de Frédéric Dard.
Il faut croire que Frédéric a su transmettre son savoir-vivre à bon nombre de ses proches et de ses fidèles lecteurs, car tous ceux que j’ai sollicités m’ont soutenu de leur amitié, de leur enthousiasme, et m’ont aidé par leur connaissance de l’œuvre. Qu’ils soient tous associés dans un immense merci, dans l’attente de nos prochaines aventures san-antonionesques ! Il y en aura !
Serge Amoré, un autre amoureux, comme son nom l’indique
Philippe Aurousseau, le dénicheur et iconographe de talent
Jacques Chesnais, le passionné toujours disponible
Hugues Galli, il sait mieux que quiconque pourquoi il faut (re)lire San-Antonio
Thierry Gautier, la rigueur de l’encyclopédiste dardien
Lionel Guerdoux, M. « Toutdard », la précision faite homme
Dominique Jeannerod, le puits de science où il fait bon s’abreuver
Sandrine et Gérard Kauffmann, les maîtres de la « maison » dardienne
Paul Mercier, quand Dard rend visite à Simenon
Raymond Milési, l’inconditionnel non conditionné
Jean-François Pribile, l’émotion dardienne absolue
Gérard Reymond, l’ami qui lit, rit et vit San-Antonio
Daniel Sirach, sans qui on n’en serait pas là
François Vandenberghe, chef de gare des San-Antonio
Jean-Paul Vérine, le passionné de la première heure
… et tous les Amis de San-Antonio qui se reconnaîtront dans ces pages.
Parmi eux, me guidant tout au long de mes recherches, interlocuteur insatiable, Jean-François Pribile fut mon premier lecteur. Je n’ai pas assez de mots pour le remercier : son œil exercé ne laissa passer aucune imprécision dans les faits relatés, et son amour inconditionnel de San-Antonio fut un aiguillon de chaque instant.
Jérôme Garcin, Guy Savoy, Henry-Jean Servat, Jacques Pessis et Jacques Attali m’ont encouragé et fait part de leur amitié avec Frédéric de manière touchante.
Puis, dès le premier jour, un vieux complice s’est joint à l’histoire, Jean-Loup Chiflet, auteur de deux Dictionnaires amoureux, celui de l’humour et celui de la langue française. Autant dire, au-delà de notre ancienne amitié fluviale, qu’il était le mieux placé pour m’encourager dans le dédale de ce livre. Je lui ai transmis ma passion, il m’a tout dit de son expérience. Ce dictionnaire lui doit beaucoup.
Après avoir écrit à trois grandes personnalités en leur demandant l’autorisation de publier son dernier ouvrage, n’ayant reçu aucune réponse et fort du principe « qui ne dit mot consent », San-Antonio, en introduction de Faut être logique !, tint à remercier Sa Majesté la reine Élisabeth II, Monsieur Mao Tsé-toung et Sa Sainteté Paul VI. On voit que nous ne jouons pas dans la même cour !