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Perdre tout en un tour — Net! Plus rien! Banlieue, faubourg: des jours C’est la fin. Finis — silex, deґlices, Nous, jours et eґdifices. Villas vacantes! (— Me`re ageґe): Meme respect pour celles-la`! Car c’est une action que — vaquer! Le creux ne vaque pas. (Villas vacantes a` moitieґ, Mieux vaudrait vous bruler!) Pas trembler, la blessure Inciseґe. Banlieue, banlieue: coutures Deґchireґes. Car l’amour — (sans enflure Superflue) — est couture. Ni mur, ni pansement, — couture! — Pas d’armure pour toi! Couture: le mort cousu dur En terre, et moi — a` toi! (Le temps dira de quelle trempe: Preґcaire ou reґsistante!) En tout cas, l’ami, — deґchirure! Mille eґclats et deґbris! Fracas! Encore heureux (— cassure!) Qu’elle n’ait pas pourri! Pas d’infection! Rouge — la vie Veineґe sous le bati! Oh! ne perd pas qui rompt En force! Banlieue, faubourg: des fronts Le divorce. Cerveaux — au vent! (Dans les Peґripheґries — gibets). Oh! ne perd pas qui rompt et part, A l’heure ou` l’aube point! Une vie cousue pour toi, tard, Sans bati, par mes soins. Tordue? Pas de griefs! Faubourg: Rupture des coutures. Ames sans appret: plaies Partout!... Banlieue, faubourg... Ample est Le courroux Du faubourg. Entends le destin, Sa botte dans les flaques
De boue!... Ami, juge ma main Qui coud en toute hate: Le fil — va le deґfaire! Le der-nier reґverbe`re! Ici? La magie gagne — Regard. (Races qui croient: Regard). — Sur la montagne? Pour la der-nie`re fois!
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— Collines. Crinie`re Drue: pluie dans les yeux. Le faubourg — derrie`re, On est en banlieue, On est. Mais qu’en faire? Maratre-vireґe, Plus de lieu sur terre. Nous, ici: crever. Un champ. Haie autour. Fre`re et sur — nous deux! La vie est faubourg. — Construis en banlieue! La cause est, messieurs, Perdue! — Inutile... Des faubourgs — rien qu’eux! Mais ou` sont les villes?! La pluie rage et broie. Debout, nous — deux etres: Rageons. En trois mois Premier tete a` tete. Emprunter — c’est a` Job que voulait Dieu? Mais sans reґsultat... On est en banlieue! A l’exteґrieur! Hors! Hors de la ville! Remparts franchis! Tu comprends? Vivre est un lieu ou` c’est impossible: Le quar-tier juif, du dedans... Et ne vа-t-on pas le front plus haut, En devenant juif errant? Aux yeux de qui n’est pas un salaud, Le po-grome juif eґtant La vie. Ne vit que grace aux nombreux Reneґgats! Grace aux Judas! Plutot sur les les de leґpreux, En enfer! — mais pas dans la Vie, — que pour les reneґgats, que pour Le bourreau: a` lui — la brebis! Le droit a` ma carte de seґjour Je le pieґtine! J’en ris! Pieґtineґ! Bouclier de David — Vengeґ! Viser dans la glu Des corps! N’est-il pas enivrant: vivre — Le Juif ne l’a pas voulu?! Ghetto des eґlites! Au trou! Tiens! Pas de pitieґ! Que des gifles! En ce monde-ci hyperchreґtien Les poe`tes sont des Juifs!
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Aiguiser les couteaux sur Le roc, ou bien balayer La sciure! De la fourrure Sous les mains — mouilleґe! Eh bien!, les surs, quoi?! — Force et seґcheresse D’homme! Sous les doigts — Larmes, non averse! De quels charmes maintenant Parler? Sur tes biens — l’eau trone! Apre`s tes yeux de diamant, Me ruisselant sous les paumes, Fin de la fin. Cesse Pour moi — le naufrage. Caresses, caresses Le long du visage. C’est notre orgueil a` nous deux — Polonaises, a` nous autres — Marina. Apre`s tes yeux D’aigle pleurant sous mes paumes... Mon ami, tu pleures! Pardon! Tout est mien! O sel et rondeurs Au creux de la main! Larmes d’homme sont brutales. Sur le crane — la massue! Pleure! Et reґpare plus tard La honte avec moi perdue. U-ne mer relie — Les poissons! Se le`ve: ... Coquille sans vie, Le`vres contre le`vres. En larmes. De l’oseille — Au gout. — Demain Au reґveil, Moi — ou`?