Выбрать главу
* * *

Pendant la répétition du mariage, le futur marié prend monsieur le curé à part, et lui dit à l’oreille:

– Ecoutez monsieur le curé, voici un billet de 500 francs. En échange, je voudrais que vous modifiez un peu le schéma classique de la cérémonie…

En particulier, je voudrais que quand vous vous adresserez à moi, vous laissiez tomber la partie où je dois promettre «d’aimer, honorer et respecter mon épouse, renoncer aux autres femmes et lui être fidèle comme jamais».

Le curé prend le billet sans mot dire, et le futur marié s’en va satisfait et confiant.

Le jour du mariage, le moment fatidique de la promesse approche.

Le curé se tourne vers le marié et lui dit en le regardant droit dans les yeux:

– Promets-tu de te prosterner devant elle, d’obéir à chacun de ses ordres, de lui apporter le petit déjeuner au lit tous les matins, et de jurer devant Dieu et ta femme exceptionnelle que jamais au grand jamais, tu ne regarderas une autre femme?

Le jeune gars ravale sa salive[16], rougit, regarde autour de lui avec angoisse et répond d’une voix à peine perceptible[17]:

– Oui je le veux.

…Puis le jeune marié se penche vers le curé et lui siffle:

– Je pensais qu’on avait fait un marché!

Alors le curé lui met son billet de 500 dans la poche et murmure à son oreille:

– Elle m’a fait une meilleure offre.

* * *

Un groupe de jeunes femmes arrive sur le lieu de leurs vacances…

Elles se mettent à la recherche d’un hôtel et très vite en trouvent un à cinq étages avec un panneau qui indique «Exclusivement pour les femmes».

Elles décident d’entrer.

Le gars de la réception leur fait la visite étage par étage…

Au premier étage, un panneau indique «Ici les hommes font très mal l’amour, mais sont très agréables, gentils et sensibles».

Les filles se tordent de rire[18] et sans s’attarder montent au deuxième.

Le panneau du deuxième étage indique «Ici les hommes font merveilleusement bien l’amour, mais généralement traitent très durement les femmes».

Cela ne leur parait pas acceptable, elles continuent à monter…

Troisième étage, le panneau indique «Ici tous les hommes sont d’excellents amants et ils sont sensibles aux désirs et ils ont besoin de femmes».

Cela parait idéal mais il reste encore deux étages…

Elles continuent l’ascension…

Au quatrième étage, le panneau est surprenant «Ici les hommes ont des corps d’Appolon, sont sensibles et attentifs à leur compagne, experts en amour, tous célibataires, blindés d’argent et prêts à se marier».

Les voilà ravies, mais décidément intriguées, elles poursuivent jusqu’au cinquième…

Quand elles arrivent au cinquième, le panneau indique «Ici il n’y a pas d’hommes! Cet étage n’a été construit que pour démontrer qu’il est impossible de satisfaire une femme, elle visera toujours plus haut».

Le travail

Un fou écrit une lettre.

Le directeur lui demande:

«A qui écrivez-vous?

– A moi.

– Et qu’est-ce que vous avez mis?»

Le fou lui répond: «Je ne sais pas, monsieur le directeur: je ne l’ai pas encore reçue!»

* * *

– Moi, lance un homme accoudé au comptoir d’un bistrot[19], j’ai tous mes ennuis derrière moi.

– Vous voulez dire que vous n’avez plus aucun ennui?

– Pas du tout! Mais je suis conducteur d’un bus scolaire.

* * *

Un P.D.G.[20] reçoit dans son bureau un de ses employés.

– Jeune homme, vous êtes entré dans cette société il y a un an à peine comme coursier. Deux mois plus tard vous étiez aide-magasinier, puis chef du service des stocks. Et aujourd’hui, vous voici directeur commercial pour tout le groupe. Êtes-vous content de cette promotion?

Le jeune homme répond:

– Oh, oui, merci Papa!

* * *

Un médiocre écrivain raconte:

– Désormais, j’ai la satisfaction de savoir que ce que j’écris est lu avec infiniment d’attention.

– Vous faites toujours des romans?

– Non. Je rédige les menus d’un grand restaurant.

* * *

Deux ouvriers prennent leur pause de midi, le premier dit:

– Tu connais Victor Hugo?

– Non.

– T’as tort, tu devrais suivre les cours du soir!

Le lendemain, toujours le même:

– Tu connais Albert Einstein?

– Non.

– T’as tort, tu devrais suivre les cours du soir!

Le surlendemain, ça recommence:

– Tu connais Karl Marx?

– Non.

– T’as tort, tu devrais suivre les cours du soir!

Alors l’autre tout énervé dit:

– Et toi, tu connais Jean Dupont?

– Non???

– T’as tort, c’est celui qui baise ta femme pendant que tu suis les cours du soir!

* * *

Le président d’un tribunal, après avoir fait décliner à un prévenu ses nom, prénom, âge et profession, ajoute:

– Vous avez donné un coup de pied dans le ventre de votre belle-mère, n’est-ce pas?

– Ce n’est pas de ma faute, monsieur le Président: elle s’est retournée!

* * *

Le directeur d’une galerie de peinture téléphone à un artiste:

– L’exposition de tes œuvres a attiré l’attention de gens malhonnêtes. La galerie a été cambriolée, cette nuit.

– C’est la gloire! s’écrie le peintre.

– Euh…oui et non. Parce que je dois t’avouer qu’ils ont laissé tes tableaux en se contentant d’emporter ce qui a de la valeur: les cadres.

* * *

C’est un homme d’affaires qui est en vacances en Afrique. Il voit un pêcheur qui revient avec un poisson. Il admire sa prise et lui dit:

– C’est le bonheur. Tu retournes en chercher? Je vais avec toi. Il faut que tu m’expliques comment tu pêches.

– Retourner en chercher!… mais pour quoi faire?

– Mais parce que tu en auras plus.

– Mais pour quoi faire?

– Mais, parce que, quand tu en auras plus, tu en revendras.

– Mais pour quoi faire?

– Parce que, quand tu l’auras vendu, tu auras de l’argent.

– Mais pour quoi faire?

– Comme ça tu pourras t’acheter un petit bateau.

– Mais pour quoi faire?

– Ben, avec ton petit bateau tu auras plus de poissons.

– Mais pour quoi faire?

– Eh bien, tu pourras prendre des ouvriers.

– Mais pour quoi faire?

– Ben, ils travailleront avec toi.

– Mais pour quoi faire?

– Comme ça tu deviendras riche.

– Mais pour quoi faire?

– Comme ça tu pourras te reposer.

– Mais… c’est ce que je vais faire tout de suite…

L’absurdité

J’ai battu un record. – Ah bon, lequel? – J’ai réussi a faire en 15 jours un puzzle sur lequel il y avait écrit «de 3 a 5 ans»

* * *

Un fou lit un annuaire. Son ami le voit et lui demande:

– Alors, il est bon ton livre?

– Pas mal, mais je trouve qu’il y a un peu trop de personnages.

* * *

C’est un homme qui est attaché à un poteau dans une tribu cannibaliste.

Un cannibale s’approche et lui demande:

– C’est quoi ton nom?

Alors l’homme lui répond:

– Pourquoi me demandes-tu ça?

Le cannibale lui répond:

– C’est pour le menu!

* * *

Au restaurant.

– Garçon, une mouche se noie dans mon potage!

– Ne vous inquiétez pas, j’ai mon brevet de secouriste[21], répond le garçon.

* * *

C’est un type qui dit à son coiffeur:

– Dites-moi, pourquoi votre chien me regarde-t-il avec ces yeux-là?

– Il faut que je le dise à monsieur: de temps en temps, une oreille tombe. Il adore ça!

* * *

Une nuit, les deux squelettes décident d’aller faire un tour en vélo. Au bout d’un moment, l’un d’eux dit à l’autre:

вернуться

16

ravale sa salive – сглотнул слюну

вернуться

17

à peine perceptible – едва слышный

вернуться

18

se tordent de rire – умирают от смеха

вернуться

19

accoudé au comptoir d’un bistrot – облокотясь на барную стойку

вернуться

20

P.D.G. (président directeur-général) – генеральный президент-директор

вернуться

21

brevet de secouriste – диплом спасателя

полную версию книги