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Cette information ne sembla pas plaire à Malefoy. "Qui d'autre était invité

?" exigea-t-il.

"McLaggen de Gryffondor," indiqua Zabini.

"Oh ouais, son oncle est quelqu'un d'important au ministère !" nota Malefoy.

"… quelqu'un d'autre qui s'appelait Belby, des Serdaigle… "

"Lui, c'est un vantard !" dit Pansy.

"… et Longdubat, Potter, et la fille Weasley." termina Zabini.

Malefoy se releva soudainement, écartant la main de Pansy.

"Il a invité Longdubat ?."

"Oui, je le suppose, puisque Longdubat était là !" répliqua Zabini indifférent.

"Qu'est-ce qui peut intéresser Slughorn chez Longdubat ?"

Zabini s'agita.

"Potter, le précieux Potter, évidemment il voulait jeter un regard sur

"l'élu" "ricana Malefoy " mais cette fille Weasley ! Qu'est-ce qu'elle a de spécial ?"

" Beaucoup de garçons l'aiment !" indiqua Pansy, jetant un coup d'œil en coin à Malefoy pour voir sa réaction. " Même toi tu penses qu'elle est belle, n'est-ce pas, Blaise, et nous savons tous combien il est dur de te plaire !

"Je ne toucherais pas cette sale petite traîtresse à son sang !" déclara froidement Zabini, et Pansy eut l'air satisfaite. Malefoy se rallongea de nouveau sur ses genoux et lui permit de reprendre les caresses dans ses cheveux.

"Bof, je plains les goûts de Slughorn. Peut-être qu'il devient un peu sénile.

Quelle honte ! Mon père a toujours dit que c'était un bon magicien à son époque. Mon père avait l'habitude d'être parmi ses favoris. Slughorn n'a probablement pas appris que j'étais le train, ou… "

"À ta place, je ne conterais pas sur une invitation." a dit Zabini. "il m'a interrogé sur le père de Nott quand je suis arrivé au début. Ils étaient de vieux amis apparemment, mais quand il a entendu qu'il avait été attrapé par le ministère il n'avait pas eu l'air content, et Nott n'a pas reçu d'invitation ?

Je ne pense pas que Slughorn s'intéresse aux Mangemorts."

Malefoy semblait fâché, mais il se força à rire.

"Bien, qui s'inquiète de ce qui l'intéresse ? Qu'est-il, quand tu y penses ?

Juste un stupide professeur." Malefoy bailla ostensiblement. "Je veux dire, je ne serai même pas à Poudlard l'an prochain, qu'est-ce que j'ai à faire si je suis dans les goûts de ce gros vieux bonhomme ou non ?"

"Qu'est-ce qui te fait penser que tu ne seras pas à Poudlard l'an prochain

?" s'indigna Pansy, cessant immédiatement de caresser Malefoy.

"Bien, on ne sait jamais." glissa Malefoy avec un fantôme de sourire. "Je pourrais… heu… peut-être passer à de plus grandes et meilleures choses."

Tapi dans le support à bagages sous sa cape, le cœur de Harry commença à s'emballer. Que diraient Ron et Hermione de ça ? Crabbe et Goyle béèrent ver Malefoy. Apparemment ils ne soupçonnaient aucunement de quoi il était question pour passer à de plus grandes et meilleures choses. Même Zabini permit à un regard de curiosité de troubler ses airs hautains. Pansy reprit la course lente de sa main dans les cheveux de Malefoy.

"Tu veux dire…"

Malefoy gesticula.

"Ma mère veut que je finisse mes études, mais personnellement, je ne trouve pas que ce soit si important de nos jours. Je veux dire que, je le pense

… Quand le seigneur des ténèbres régnera, va-t-il s'inquiéter du nombre de buses ou de ASPICS que quelqu'un a obtenu ? Naturellement non. Le plus important sera de savoir combien de services on lui a rendu, quel niveau de dévotion on lui a montré."

"Et tu penses que tu pourras faire quelque chose pour lui ?" remarqua Zabini cinglant. "À seize ans on ne semble pas entièrement qualifié non ?"

"Je n'ai pas dis ça ? Peut-être qu'il ne s'inquiète pas si je suis qualifié.

Peut-être le travail qu'il veut que je fasse ne nécessite pas que je sois qualifié, "expliqua tranquillement Malefoy.

Crabbe et Goyle ressemblaient tous les deux à des gargouilles, la bouche ouverte. Pansy regardait fixement Malefoy comme si elle n'avait jamais vu quelqu'un de plus intimidant.

"J'aperçois Poudlard !" annonça Malefoy, savourant clairement l'effet qu'il venait d'obtenir, en regardant par la fenêtre noircie. "Nous ferions mieux d'enfiler nos robes longues."

Harry était tellement occupé à fixer Malefoy, qu'il ne remarqua pas que Goyle voulait attraper sa malle. Celle-ci frappa Harry sur la tempe. Celui-ci poussa involontairement un petit cri de douleur, et Malefoy regarda le support à bagages, en fronçant les sourcils.

Harry n'avait pas peur de Malefoy, mais il n'aimait pas l'idée d'être découvert sous une cape d'invisibilité par un groupe de Serpentard peu amicaux. Ses yeux larmoyants et sa tête toujours palpitante, il fit un geste avec sa baguette, en faisant attention de ne pas déplacer la et attendit en retenant son souffle. À son grand soulagement, Malefoy sembla décider qu'il avait imaginé le bruit. Il enfila sa robe comme les autres, ferma sa malle, et pendant que le train ralentissait avec des saccades, il attacha un nouvelle cape de voyage autour de son cou.

Harry pouvait voir les couloirs se remplir à nouveau et espéra qu'Hermione et Ron prendraient ses affaires pour lui. Il était coincé là où il se trouvait, jusqu'à ce que le compartiment se soit complètement vidé. Enfin dans un dernier soubresaut, le train s'arrêta complètement. Goyle ouvrit la porte et se fraya un chemin dans la foule des deuxièmes années en les poussant. Crabbe et Zabini le suivirent.

"Vas-y !" dit Malefoy à Pansy qui l'attendait en tendant la main en espérant qu'il la prenne. "Je veux juste vérifier quelque chose."

Pansy partit. Maintenant, Harry et Malefoy étaient seuls dans le compartiment. Les gens passaient au-delà, et descendaient sur le quai sombre. Malefoy vers la porte du compartiment et tira les rideaux, de sorte que les gens dans le couloir ne puissent pas voir à l'intérieur. Il se pencha alors sur sa malle et l'ouvrit à nouveau.

Harry l'observait depuis le bord du support de bagage, son cœur battant un peu plus vite. Que pouvait bien cacher Malefoy à Pansy ? Était-ce pour voir le mystérieux objet cassé qu'il était si important de réparer ?

"Petrificus Totalus !"

Sans avertissement, Malefoy pointa sa baguette sur Harry, qui fut instantanément paralysé. Comme au ralenti, il passa par-dessus le support à bagage et tomba avec un horrible bruit aux pieds de Malefoy, la cape d'invisibilité coincé sous lui. Son corps entier était replié dans une position désagréable. Il ne pouvait pas bouger un muscle. Il pouvait seulement regarder fixement vers Malefoy, qui arborait un grand sourire.

"Je m'en suis douté," jubila-t-il "J'ai entendu la malle de Goyle te frapper.

Et il m'avait semblé avoir vu un éclair blanc en l'air quand Zabini était revenu… "

Ses yeux s'attardèrent un moment sur les baskets de Harry.

" Tu n'as rien entendu d'inquiétant, Potter. Et pendant que je te tiens ici..."

Il donna un coup de pied sur le visage de Harry. Celui-ci sentit son nez se casser. le sang giclait partout.

"C'est de la part de mon père. Maintenant, laisse-moi regarder..."

Malefoy tira la cape de dessous le corps immobilisé de Harry et la lui jeta dessus.

"Je ne pense pas qu'on te trouvera jusqu'à ce que le train soit revenu à Londres," dit-il tranquillement. "Regarde autour de toi, Potter… personne."

Et prenant soin d'écraser les doigts de Harry, Malefoy sortit du compartiment.

Chapitre 8 : La victoire de Rogue

Harry ne pourrait pas bouger un muscle. Il était étendu là sous le manteau d'invisibilité sentant le sang s'écouler de son nez, chaud et humide, sur son visage, écoutant les voix et les pas dans le couloir, au loin. Il pensa d'abord que quelqu'un vérifierait sûrement les compartiments avant que le train ne reparte. Mais immédiatement il réalisa, découragé, que même si quelqu'un regardait dans le compartiment, il n'y serait ni vu ni entendu Son meilleur espoir était que quelqu'un lui marche dessus ou lui tape dedans. Harry n'avait jamais autant détesté Malefoy que depuis qu'il était étendu là, absurde, comme une tortue sur son dos, le sang s'écoulant lentement dans sa bouche ouverte. Dans quelle situation stupide s'était-il fourré... et maintenant les derniers pas mouraient au loin. Il y avait du battage, le long des quais, à l'extérieur. il pouvait entendre le frottement des sacs et le bruit des discussions. Ron et Hermione penseraient qu'il avait quitté le train sans eux.