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"Nous supposerons que vous m'avez invité à passer dans le salon ?"

Dudley s'écarta quand Dumbledore passa près de lui. Harry, tenant toujours la longue vue et ses chaussures, sauta les dernières marches et suivit Dumbledore, qui s'était installé dans un fauteuil le plus près possible du feu et avait en observant autour de lui un air légèrement intéressé. Il dénotait extraordinairement dans cet environnement .

"Ne… ne partons-nous pas professeur ?" demanda impatiemment Harry.

"Oui, bien sûr , mais il y a quelques petites choses dont nous avons besoin de parler d'abord !" répondit Dumbledore. "et je préférais ne pas le faire ainsi dans l'entrée. Nous n'abuserons pas trop longtemps de l'hospitalité de ta tante et de ton oncle."

" Vous restez ?"

Vernon Dursley entra dans le séjour, Pétunia près de lui, et Dudley juste derrière eux deux.

"Oui " dit simplement Dumbledore "Je reste."

Il sortit sa baguette magique si rapidement que Harry la vit à peine. D'une petite chiquenaude, le divan glissa sur le sol et se cogna aux genoux de chacun des trois Dursley de sorte qu'ils s'effondrèrent tous dessus. D'une autre chiquenaude le divan reprit sa position originale.

"Nous serons mieux installés !" plaisanta Dumbledore.

Alors qu'il remettait sa baguette dans sa poche, Harry vit que sa main était noire et flétrie. il semblait que la peau avait été brûlée.

"Professeur … Qu'est-ce qui est arrivé à votre… ?"

"Plus tard, Harry," dit Dumbledore. "S'il te plaît, assieds-toi."

Harry prit le fauteuil restant, choisissant de ne pas regarder les Dursley, qui semblaient murés dans leur silence.

"J'aurais présumé que vous alliez m'offrir un rafraîchissement !" dit Dumbledore à l'Oncle Vernon, " mais jusqu'ici il semble évident que ce serait optimiste d'attendre une telle bêtise."

Un troisième coup de baguette, et une bouteille poussiéreuse ainsi que cinq verres apparurent dedans eux, entre ciel et terre. La bouteille s'inclina et versa une généreuse mesure de liquide couleur de miel dans chacun des verres, qui flottèrent ensuite vers chaque personne de la pièce.

"Le meilleur de Mrs Rosmerta, vieilli en fût de chêne !" reprit Dumbledore, levant son verre à Harry, qui attrapa le sien et bu. Il n'avait jamais goûté quelque chose comme cela auparavant, mais il l'appréciait grandement. Les Dursley, se jetant rapidement des regards effrayés les uns aux autres, essayaient d'ignorer complètement leur verre, un exploit difficile, car ceux-ci leur poussaient doucement le coude vers la tête. Harry ne pouvait pas s'empêcher de soupçonner Dumbledore d'y prendre plaisir.

"Bon, Harry !" continua Dumbledore, en se tournant vers lui " Il y a une difficulté qui a surgi et j'espère que tu pourras la résoudre pour nous. Par

"nous", j'entends "l'ordre du Phœnix". Mais, avant tout, je dois te dire que le testament de Sirius a été découvert, il y a une semaine et qu'il t'a laissé tout ce qu'il possédait."

Sur le divan, la tête d'Oncle Vernon se tourna, mais Harry ne le regarda pas, et n'était pas capable de dire quoi que ce soit à l'exception de " Oh !

bon!"

"C'est, en tout cas, assez franc !" poursuivit Dumbledore. " D'une part, cela augmente ton compte chez Gringott d'une quantité raisonnable d'or, et d'autre part, tu hérites de toutes les possessions personnelles de Sirius. Le seul problème de cet héritage…"

"Son parrain, mort ?" cria fort l'Oncle Vernon depuis sa place.

Dumbledore et Harry se tournèrent tous les deux pour le regarder. Le verre continuait, de plus en plus insistant, à lui pousser le coude vers la tête.

Oncle Vernon essayait de l'éloigner. "Il est mort ? Son parrain?"

"Oui" répondit Dumbledore. Il ne demanda pas à Harry pourquoi il n'avait rien dit aux Dursley. "Notre problème," continua-t-il pour Harry, comme s'il n'avait pas été interrompu, "c'est que Sirius t'a également légué la maison du 12 Place Grimmaurd."

"Il a laissé une maison ?" clama l'Oncle Vernon avidement, ses petits yeux s'étrécissant, mais personne ne lui répondit.

"Vous pouvez continuer à l'utiliser comme quartier général." dit Harry. "

Je ne m'inquiète pas. Vous pouvez l'avoir, je n'en veux pas vraiment." Harry n'y pas mis les pieds plus d'une douzaine de fois comme si Place Grimmaurd pouvait l'aider à supporter l'absence de Sirius !. Il pensait que cet endroit serait hanté pour toujours par la mémoire de Sirius rôdant seul dans les pièces humides et sombres, prisonnier d'un endroit qu'il avait voulu si désespérément quitter.

"C'est généreux," dit Dumbledore. " Nous avons, cependant, évacué temporairement ce lieu."

"Pourquoi?"

"Bien," répondit Dumbledore, ignorant les murmures de l'Oncle Vernon, qui était maintenant frappé vivement sur la tête par le verre qui voulait être but, " La tradition dans la famille Black était que la maison devait être transmise en ligne directe, au dernier mâle portant le nom de 'Black.' Sirius était le tout dernier de la lignée puisque son plus jeune frère, Regulus, est décédé avant lui et tous les deux n'avaient pas d'enfant. Malgré sa volonté très claire de te laisser la propriété de la maison, il est néanmoins possible que certains sorts ou sortilèges y aient été placé pour s'assurer qu'aucune autre personne qu'un Sang-Pur ne puisse être en sa possession !"

Une image très claire du portait de la mère de Sirius crachant et poussant des cris perçants, qui avait accroché dans le couloir du 12 place Grimmaurd apparut dans l'esprit de Harry. "Je parierai que c'est le cas !".

"Tout à fait !" dit Dumbledore. "Et si un tel sortilège existe, alors la propriété de la maison est le plus susceptible de devenir la propriété du plus âgé des parents encore vivants de Sirius, c'est à dire sa cousine, Bellatrix Lestrange."

Sans réaliser ce qu'il faisait, Harry bondit sur ses pieds. La longue-vue et les chaussures, dans son élan, roulèrent à travers le plancher. Bellatrix Lestrange, la responsable de la mort de Sirius, hériter de sa maison ?

"Non !".

"Bien, évidemment nous préférerions qu'elle ne l'obtienne pas non plus !"

dit Dumbledore calmement. "la situation est très compliquée. Nous ne savons pas si les sortilèges que nous y avons placés nous-mêmes, par exemple ceux contre les conspirations, se maintiendront maintenant que la propriété a quitté les mains de Sirius. Il se pourrait que Bellatrix s'y présente à tout moment. Naturellement nous avons dû quitter cet endroit jusqu'au moment où nous serons plus amplement éclairés."

"mais comment allez-vous faire pour découvrir si je peux en être propriétaire ?"

"heureusement," dit Dumbledore, "il existe un test simple."

Il posa son verre vide sur une petite table près de sa chaise, mais avant qu'il puisse faire quoi que ce soit d'autre, l'Oncle Vernon cria, "Tu obtiendras ces choses vermeilles en dehors de nous?"

Harry se retourna. Chacun des trois Dursley se recroquevillait avec les bras au-dessus de la tête pendant que leur verre rebondissaient du haut vers le bas sur leur crâne, en en renversant partout le contenu .

"OH, je suis si désolé !" dit Dumbledore poliment, et il leva encore sa baguette. Les trois verres disparurent. "Vous auriez mieux fait de boire, vous savez !"

Il semblait que l'Oncle Vernon allait éclater dans une quantité d'imprécation désagréable, mais il se recroquevilla de nouveau dans les coussins avec tante Pétunia et Dudley et ne dit rien, gardant ses petits yeux porcins posés sur la baguette de Dumbledore.

"Tu vois," poursuivit Dumbledore, se tournant de nouveau vers Harry et continuant à parler comme si l'Oncle Vernon n'avait rien dit, "Si tu as hérité de la maison, tu as également hérité…"

Il remua légèrement sa baguette une cinquième fois. Il y eut comme une déchirure et un elfe de maison apparut, avec un museau au lieu du nez, des oreilles géantes, et d'énormes yeux injectés de sang. L'elfe se tapissait sur les poils du des Dursley et était vêtu de chiffons crasseux. Tante Pétunia poussa un cri perçant, horrifiée. Rien d'aussi dégoûtant n'était entré dans sa maison de toute sa vie. Dudley retira ses grands pieds, nus et roses du plancher et les releva presque au-dessus de sa tête, comme s'il pensait que la créature pouvait le long des jambes de son pantalon de pyjama, et l'Oncle Vernon beugla, "Qui diable est celui-ci ?"