Dumbledore ferma les yeux et inclina la tête, comme s'il était sur le point de tomber de sommeil.
"... Bien sûr ... Rosmerta. Depuis combien de temps est-elle sous l'influence de la malédiction d'Imperius ?"
"Vous y êtes enfin arrivé ?" persifla Malefoy.
Il y eut un autre hurlement venant de dessous, un peu plus fort que le précédent. Malefoy regarda nerveusement par-dessus son épaule une nouvelle fois, tournant le dos à Dumbledore, qui continuait, "Ainsi la pauvre Rosmerta a-t-elle été forcée de menacer, dans sa propre salle de bains, et de passer ce collier à un étudiant de Poudlard qui est entrait dans la salle sans être accompagné
? Et l'hydromel empoisonné… Oui,
naturellement, Rosmerta pouvait l'empoisonner pour toi avant d'envoyer la bouteille à Slughorn, croyant qu'il serait mon cadeau de Noël… oui... pauvre Mr Rusard, très bien vu, très bien vu, naturellement, qui ne penserait pas pour vérifier une bouteille de Rosmerta… mais dis-moi, comment es-tu rentré en communication avec Rosmerta ? Je pensais que nous surveillions toutes les méthodes de communication dans et hors de l'école."
"J'ai enchanté des pièces de monnaie." expliqua Malefoy, comme s'il était obligé de continuer à parler, bien que sa main tenant la baguette remuait.
"J'en avais une, elle avait l'autre et je pouvais lui envoyer des messages…"
"N'était-ce pas la méthode secrète de communication que le groupe qui s'appelait l'armée de Dumbledore a employée l'année dernière ?" demanda Dumbledore. Sa voix était légère et le ton toujours ce lui de la conversation, mais Harry le vit glisser un pouce au bas du mur tout en parlant.
"Oui, je leur ai pris l'idée !" indiqua Malefoy, avec un sourire tordu. " J'ai eu l'idée d'empoisonner l'hydromel grâce à cette sang de bourbe de Granger, aussi bien, quand je l'ai entendue dire dans la bibliothèque que Rusard ne vérifiait pas les potions… "
"S'il te plaît, ne m'envoie pas d'insulte à la figure !"
Malefoy eut un rire dur.
"Vous vous inquiétez parce que dis "sang de bourbe" quand je suis sur le point de vous tuer?"
"Oui, en effet." reconnut Dumbledore, et Harry vit son pied glisser légèrement sur le sol comme s'il luttait pour rester debout. " Mais quant à être sur le point me tuer, Draco, tu as utilisé plusieurs longues minutes maintenant. Nous sommes tout à fait seuls. Je suis sans défense comme tu aurais pu rêver de me trouver, et tu n'as toujours pas agi…"
La bouche de Malefoy se tordit involontairement, comme s'il avait goûté quelque chose de très amer.
"Maintenant, pour cette nuit," continua Dumbledore, "Je suis perplexe sur la façon dont ça s'est déroulé… tu as su que j'étais parti de l'école ? Mais naturellement," répondit-il à sa propre question, "Rosmerta m'a vu partir, elle t'a prévenu en employant tes ingénieuses pièces de monnaie, je suis sûr… "
"C'est exact, mais elle a dit que vous étiez juste aller prendre un verre, que vous seriez de retour… "
"Bien, j'ai certainement pris un verre… et je suis revenu… finalement."
marmonna Dumbledore. "Ainsi tu as décidé de me tendre un piège ?"
"Nous avons décidé de mettre la marque des ténèbres au-dessus de la tour pour vous obliger à vous dépêcher de revenir ici, pour voir qui avait été tué."
Pavoisa Malefoy, "et cela a fonctionné !"
"Bon ... oui et jamais..." remarqua Dumbledore. " Mais je suis ici, mais personne n'a été assassiné ?"
" Quelqu'un mort, " annonça Malefoy et sa voix monta d'une octave en le disant. "Un des vôtres ... je ne sais pas qui, il faisait sombre... J'ai enjambé un corps... J'étais sensé monter directement ici, pour attendre votre retour, seulement votre ordre du Phœnix était sur le chemin…"
"Oui, ils sont là !" a dit Dumbledore.
Il y eut un coup et des cris au-dessous, plus fort que jamais. On avait l'impression que des gens se battaient dans l'escalier en spirale qui menait à l'endroit où Dumbledore, Malefoy et Harry se tenaient, et l'inouï explosa au cœur de Harry dans sa poitrine invisible… quelqu'un était mort… Malefoy avait fait un pas au-dessus d'un corps… mais qui était-il ?
"Il y a peu de temps, pour un chemin ou un autre." indiqua Dumbledore.
"Aussi, discutons de tes options, Draco."
"Mes options!" clama Malefoy. "Je suis ici avec une baguette magique…
je suis sur le point de vous tuer…"
"Mon cher garçon, ne nous montre pas de prétention sur ce sujet. Si tu avais du me tuer, tu l'aurais fait quand tu m'as désarmé la première fois, tu ne te serais pas arrêté pour cette plaisante causerie sur les moyens de le faire."
"Je n'ai aucune option !" grogna Malefoy, et il était soudain aussi blanc que Dumbledore. "Je dois le faire ! Il me tuera ! Il tuera toute ma famille !"
"J'apprécie la difficulté de ta position. Pourquoi autrement n'ai-je pas discuté avec toi avant maintenant ? Parce que tu aurais été assassiné si Lord Voldemort se rendait compte que je te suspectais."
Malefoy grimaça en entendant ce nom.
"je n'ai pas osé te parle de la mission pour laquelle je savais que tu étais mandaté, pour le cas où il emploierait Legilimency contre toi," continua à lui expliquer Dumbledore continu. "Mais enfin nous pouvons parler simplement entre nous… aucun mal n'a été fait, tu n'as blessé personne, bien que tu aies de la chance que tes victimes involontaires aient survécu… Je peux t'aider, Draco."
"Non, vous ne pouvez pas !" dit Malefoy, sa main tenant la baguette remuait encore plus. "Personne ne peut. Il m'a dit de le faire ou il me tuera.
Je n'ai aucun choix."
"Reviens bon côté, Draco, et nous pouvons te cacher plus sûrement que tu ne peux probablement l'imaginer. De plus, je peux envoyer des membres de l'ordre à ta mère ce soir pour la cacher aussi. Ton père est en sûreté à l'heure actuelle dans Azkaban… quand le moment viendra, nous pourrons mieux le protéger… revient bon côté, Draco… tu n'es pas un tueur… "
Malefoy fixa Dumbledore.
"Mais j'ai été si loin ?" dit-il lentement. Ils pensaient que je mourrais dans la tentative, mais je suis ici… et vous êtes en mon pouvoir… Je suis celui qui tient la baguette … vous êtes à ma merci…"
"Non, Draco," reprit tranquillement Dumbledore. "C'est ma merci, pas la tienne, le sujet maintenant."
Malefoy ne parla pas. Sa bouche était ouverte, sa main tremblant toujours.
Harry pensa l'avoir vue s'abaisser une fraction…
Mais soudain des bruits de pas résonnèrent vers le haut des escaliers et une seconde plus tard Malefoy était envoyé à l'écart pendant que quatre personnes dans des robes longues noires ouvraient en grand la porte arrivant aux remparts. Toujours paralysé, ses yeux fixe ne pouvants pas cligner, Harry vit avec terreur quatre étrangers : il semblait que le Mangemorts avait gagné le combat au-dessous.
Un homme bossu avec un regard étrangement de travers émit un rire sifflant bébête.
"Dumbledore acculé !" dit-il, et il se tourna vers une petite femme boulotte qui pouvait être sa sœur et qui grimaçait ardemment. "Dumbledore sans baguette, Dumbledore seul ! Bien fait, Draco, bien fait !"
"Bonsoir, Amycus," dit Dumbledore calmement, comme accueillant l'homme à une partie de thé. "Et tu as amené Alecto. C'est trop…
charmant…"
La femme eut un petit ricanement de colère.
"Pense à faire tes petites blagues sur ton lit de mort ?" le railla-t-elle.
"Blagues ? Non, non, sans façons !" répondit Dumbledore.
"Tu le feras !" dit l'étranger le plus près de Harry, un grand homme mince avec des cheveux et des favoris gris emmêlés, à l'arrivée duquel les Mangemorts en robes noires s'étaient inconfortablement serrées. Il avait une voix comme Harry n'en avait jamais entendu : une espèce de voix râpeuse.