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Harry Potter et les Méthodes de la Rationalité

Story:

Harry Potter et les Méthodes de la Rationalité

Storylink:

http://www.fanfiction.net/s/6910226/1/

Category:

Harry Potter

Genre:

Drama/Humor

Author:

AdrienH

Authorlink:

http://www.fanfiction.net/u/2842070/

Last updated:

09/22/2013

Words:

616258

Rating:

T

Status:

In Progress

Content:

Chapter 1 to 98 of 98 chapters

Source:

FanFiction.net

Summary:

La plus populaire des fanfics HP anglophones traduite en français ! Pétunia a épousé un biochimiste. Harry découvre la magie armé de la méthode expérimentale et des idéaux des Lumières. Titre original : Harry Potter and the Methods of Rationality.

*Chapter 1*: Un jour à très faible probabilité

Avertissement : J.K. Rowling possède Harry Potter, et personne ne possède les méthodes de la rationalité.

Il est communément admis que cette fiction a atteint sa vitesse de croisière aux environs du Chapitre 5. Si vous ne l'aimez toujours pas passé le Chapitre 10, laissez tomber.

Les critiques me rendent heureux. Vous pouvez écrire une critique sur n'importe quel chapitre, pas besoin de s'inscrire, et pas besoin d'avoir tout lu avant de commencer à critiquer d'autres chapitres - mais s'il vous plaît, écrivez une critique maximum par chapitre.

Cette fiction n'est pas strictementde type unique-point-de-divergence strict - il existe un point de divergence principal quelque part dans le passé, mais il y a aussi d'autres altérations. Le terme le plus adéquat qu'il m'ait été donné de lire pour décrire cette fiction est "univers parallèle".

Le rythme de l'histoire est celui d'une série, c'est à dire celui d'une série télévisée ayant un nombre prédéterminé de saisons, avec une intrigue indépendante par épisode mais possédant un arc narratif général amenant vers une conclusion finale.

Tous les faits scientifiques mentionnés sont vrais. Cela dit, gardez à l'esprit que passé le domaine de la science, l'auteur ne partage peut-être pas les points de vue de ses personnages. Les actes du protagoniste ne sont pas tous des leçons de sagesse, et tout conseil donné par les personnages plus sombres peut être douteux, ou dangereux et à double tranchant.

Sous les reflets lunaires un petit fragment d'argent, la fraction d'une ligne...

(robes noires, tombant)

le sang se déverse par litres, et quelqu'un crie un mot.

Chaque centimètre d'espace mural est couvert par des bibliothèques. Chacune a six étages et atteint presque le plafond. Certains étages sont remplis à ras bord de livres grand format : science, mathématiques, histoire et tout le reste. D'autres étages ont deux rangées de livres de science fiction brochés, avec la rangée arrière surélevée grâce à de vieilles boîtes à mouchoirs ou des planches de bois afin que l'on puisse la voir au-dessus de la rangée avant. Et ça ne suffit pas. Les livres débordent des tables et des sofas et forment de petits monticules sous les fenêtres.

C'est le salon de la maison occupée par l'éminent professeur Michael Verres-Evans, et par sa femme, Mme. Pétunia Evans-Verres, et par leur fils adoptif, Harry James Potter-Evans-Verres.

Une lettre est posée sur la table du salon, ainsi qu'une enveloppe sans timbre faite d'un parchemin jaunâtre adressée d'une encre vert émeraude à M. H. Potter.

Le professeur et sa femme se parlent sèchement, mais ils ne crient pas. Le professeur considère que crier est un acte barbare.

"Tu plaisantes", dit Michael à Pétunia. Son ton laissait entendre qu'il craignait fort qu'elle soit sérieuse.

"Ma sœur était une sorcière", répéta Pétunia. Elle semblait effrayée, mais tint bon. "Son mari était un sorcier".

"C'est absurde !" dit sèchement Michael. "Ils étaient à notre mariage - ils nous ont rendu visite pour Noël -"

"Je leur ai dit que tu ne le saurais jamais," souffla Pétunia. "Mais c'est vrai. J'ai vu des choses -"

Le professeur leva les yeux au ciel. "Très chère, je comprends bien que tu n'es pas familière de la littérature sceptique. Tu ne te rends peut-être pas compte de la facilité avec laquelle un magicien entraîné peut faire croire à l'impossible. Te souviens-tu de la façon dont j'ai appris à Harry comment tordre des cuillères ? Et s'il te semblait qu'ils pouvaient toujours deviner ce que tu pensais, alors c'était ce qu'on appelle de la lecture à froid -"

"Ils ne tordaient pas de cuillères -"

"Quoi alors ?"

Pétunia se mordit la lèvre. "Je ne peux pas te le dire. Tu penseras que je suis -" Elle avala sa salive. "Écoute. Michael. Je n'étais pas - toujours comme ça -" Elle fit un geste dans sa propre direction, comme pour indiquer ses formes gracieuses. "Lily a fait ça. Parce que je - parce que je l'ai suppliée. Pendant des années, je l'ai suppliée. Lily avait toujours été plus mignonne que moi, et j'avais... été méchante avec elle à cause de ça, et ensuite elle a appris à faire de la magie, peux-tu imaginer ce que j'ai ressenti ? Et je l'ai suppliée d'utiliser un peu de sa magie sur moi, pour que je sois mignonne moi aussi, comme ça même je ne pouvais pas avoir sa magie au moins je serais mignonne."

Des larmes s'amoncelaient dans les yeux de Pétunia.

"Et Lily refusait, et inventait les excuses les plus grotesques, par exemple que le monde disparaîtrait si elle commençait à être gentille envers sa sœur, ou qu'un centaure lui avait dit de ne pas le faire - les excuses les plus grotesques, et je la détestais à cause de ça. Et lorsque j'ai eu ma licence, je sortais avec ce garçon, Vernon Dursley, il était gras et c'était le seul garçon de l'université qui avait bien voulu me parler. Et il a dit qu'il voulait des enfants, et que son premier enfant s'appellerait Dudley. Et je me suis dit quel genre de parents appelle son enfant Dudley Dursley ? C'était comme si j'avais vu mon futur se dérouler devant mes yeux, et je n'ai pas pu le supporter. Alors j'ai écrit à ma sœur et je lui ai dit que si elle ne m'aidait pas alors autant en -"

Pétunia s'interrompit.

"Quoi qu'il en soit," dit Pétunia d'une voix faible, "elle a accepté. Elle m'a dit que c'était dangereux, et j'ai dit que je m'en fichais, et j'ai bu la potion et j'ai été malade pendant des semaines, mais alors que je commençais à aller mieux ma peau s'est éclaircie et ma poitrine s'est développée et... j'étais belle, les gens étaient gentils avec moi," sa voix se brisa "et après cela je n'ai pas pu continuer à haïr ma sœur, particulièrement quand j'ai appris ce que sa magie lui a coûté à la fin -"

"Très chère," dit Michael avec gentillesse, "tu es tombée malade, tu as pris un peu de poids pendant ton repos, et ta peau s'est éclaircie naturellement. Ou être malade t'a fait changer de régime alimentaire -"

"C'était une sorcière," répéta Pétunia. "je l'ai vu."

"Pétunia," dit Michael. L'exaspération se glissait dans sa voix. "Tu sais que ça ne peut pas être vrai. Dois-je vraiment t'expliquer pourquoi ?"

Pétunia se tordit les mains. Elle semblait être sur le point de pleurer. "Mon amour, je sais que je ne peux pas gagner un débat contre toi, mais s'il te plaît, tu dois me croire -"

"Papa ! Maman !"

Les deux adultes se turent et regardèrent Harry comme si ils avaient oublié qu'il y avait une troisième personne dans la pièce.