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Un Très Joyeux Noël.

La note n'était pas signée

"Attendez," dit Harry, s'arrêtant net alors que les autres garçons s'apprêtaient à quitter le dortoir des Serdaigle. "Désolé, il y a quelque chose d'autre dans ma malle dont j'ai besoin. Je vous rejoindrai pour le petit déjeuner dans quelques minutes."

Terry Boot jeta un mauvais menaçant à Harry. "Tu ferais mieux de ne pas avoir l'intention de fouiller nos affaires."

Harry leva une main. "Je jure ne pas avoir l'intention de faire quoi que ce soit de la sorte à aucune de vos affaires, que je ne compte accéder qu'à des objets m'appartenant, que je n'ai l'intention de faire aucune farce ni quoi que ce soit de douteux à aucun d'entre vous, et que je ne m'attends pas à voir ces intentions changer avant que j'arrive dans la Grande Salle pour le petit déjeuner."

Terry fronça les sourcils. "Attends, est-ce que -"

"Ne t'inquiète pas," dit Pénélope Deauclaire, qui était là pour les guider. "Il n'y avait pas failles. Bien dit, Potter, tu devrais être avocat."

Harry Potter cligna des yeux. Ah, oui, préfète de Serdaigle. "Merci," dit-il. "Je crois."

"Quand tu essaieras de trouver la Grand Salle, tu te perdras." Pénélope dit cela sur le ton qu'on utilisait pour énoncer des évidences incontestables. "Dès que ça t'arrive, demande à un portrait comment te rendre au rez-de-chaussée. Parle à un autre portait à l'instant où tu penses t'être à nouveau perdu. En particulier s'il semble que tu vas de plus en plus haut. Si tu es si haut que le plafond du château devrait être en-dessous de toi, arrête-toi et attends les équipes de recherche. Sinon nous te reverrons trois mois plus tard et tu auras vieilli de deux ans et tu seras habillé d'un pagne et couvert de neige et ça c'est si tu restes dans le château."

"Compris," dit Harry, avalant difficilement sa salive. "Euh, ne devriez-vous pas dire ce genre de choses aux élèves dès le début ?"

Pénélope soupira. "Quoi, toutes ces choses ? Ça prendrait des semaines. Tu l'apprendras au fur et à mesure." Elle se tourna pour partir, suivie par les autres élèves. "Si je ne te vois pas au petit déjeuner dans trente minutes, Potter, je commencerai les recherches."

Après que tout le monde fut parti, Harry accrocha la note à son lit - il l'avait déjà écrite, ainsi que toutes les autres, travaillant dans son niveau caverne le réveil des autres. Puis il entra précautionneusement dans le champ d'action du Sourdieur et retira la Cape d'Invisibilité du corps endormi de Harry-1.

Et juste par pure espièglerie, Harry mit la Cape d'Invisibilité dans la bourse de Harry-1, sachant qu'elle serait ainsi déjà dans la sienne.

"Je vois bien que le message est destiné à Cornelion Flubberwalt," dit le tableau d'un homme à l'air aristocratique et doté d'un nez à vrai dire parfaitement normal. "Mais pourrais-je connaître son origine ?"

Harry haussa les épaules avec une impuissance rusée. "On m'a dit que le message venait d'une voix caverneuse qui émanait d'un trou dans l'air lui-même, un trou qui s'ouvrait sur une abysse flamboyante."

"Hé !" dit Hermione avec indignation depuis sa place à l'autre bout de la table de petit déjeuner. "C'est le dessert de tout le monde ! Tu ne peux pas prendre une tarte entière et la mettre dans ta bourse !"

"Je ne prends pas une tarte, j'en prends deux. Désolé tout le monde, je dois y aller maintenant !" Harry ignora les cris d'outrage et quitta la Grande Salle. Il avait besoin d'arriver en Botanique un peu en avance.

Le professeur Chourave regarda Harry avec sévérité. "Comment savez-vous ce que les Serpentard comptent faire ?"

"Je ne peux nommer mes sources," dit Harry. "En fait, je vais devoir vous demander de prétendre que cette conversation n'a jamais eu lieu. Faites simplement comme si vous les croisiez naturellement pendant que vous alliez quelque part, ou quelque chose de ce genre. J'irai en avance dès que le cours d'Botanique se terminera, je pense que je pourrai distraire les Serpentard jusqu'à ce que vous arriviez. Il n'est pas simple de m'effrayer ni de me malmener, et je ne pense pas qu'ils oseront vraiment faire du mal au Survivant. Cela dit... je ne vous demande pas de courir dans les corridors, mais j'apprécierais si vous ne perdiez pas de temps en chemin."

Le professeur Chourave le regarda pendant un long moment, puis son expression s'adoucit. "Faites attention à vous, Harry Potter. Et... merci."

"Soyez sûre de ne pas être en retard," dit Harry. "Et souvenez-vous, quand vous arrivez là-bas, vous ne vous attendiez pas à me voir et cette conversation n'a jamais eu lieu."

C'était horrible de se voir tirer Neville hors du cercle des Serpentard. Neville avait raison, il avait utilisé trop de force, beaucoup trop de force.

"Bonjour," dit Harry Potter froidement. "Je suis le Survivant."

Huit garçons en première année, tous à peu près de la même taille. L'un d'eux avait une cicatrice sur le front et ne se comportait pas comme les autres.

Ô un pouvoir nous donnerait-il

Le pouvoir de nous voir comme les autres nous voient !

De quelles erreurs cela nous libèrerait-il

Et de quelles idées imbéciles -

Le professeur McGonagall avait raison. Le Choixpeau magique avait raison. C'était clair une fois qu'on le voyait de l'extérieur.

Il y avait quelque chose qui clochait chez Harry Potter.

*Chapter 15*: Être consciencieux

Aime comme tu Rowling.

Petit friandise historique du jour : Les anciens Hébreux considéraient qu'un jour était borné par le crépuscule plutôt que par l'aurore, et ils disaient donc "soir et matin" plutôt que "matin et soir". (Et comme de nombreux critiques l'ont noté, les Juifs halakha modernes affirment la même chose.)

"Je suis sûr que je trouverai un moyen."

"Frigideiro !"

Harry trempa un doigt dans le verre d'eau posé sur son bureau. Il aurait dû être froid. Mais tiède il avait été, et tiède il était resté. Une fois de plus.

Harry se sentait hautement trahi.

Il y avait des centaines de romans de fantasy éparpillés dans la maison Verres. Harry en avait lu une bonne quantité. Et il semblait de plus en plus que Harry avait un côté obscur. Donc, après que le verre d'eau ait refusé de coopérer les premières fois, Harry avait jeté un regard tout autour du cours de Sortilèges afin de s'assurer que personne ne regardait, avait pris une profonde inspiration, et s'était mis en colère. Il avait pensé aux Serpentard malmenant Neville et au jeu où on faisait tomber vos livres à chaque fois que vous essayez de les ramasser. Il avait pensé à ce que Draco Malfoy avait dit au sujet de la fille Lovegood, âgée de dix ans, et à la façon dont le Magenmagot fonctionnait vraiment...

Et la fureur était entrée dans son sang, et il avait tenu sa baguette d'une main tremblante de haine, et il avait dit d'un ton glacé : "Frigideiro !" et absolument rien ne s'était produit.

Harry avait été roulé. Il voulait écrire à quelqu'un et demander un remboursement de son côté obscur, qui aurait clairement avoir d'irrésistibles pouvoirs magiques mais s'était révélé défectueux.