Tout le long de cet effort consacré à la psychographie de cet ouvrage, l'auteur de ce livre n'a jamais cessé d'enseigner l'humilité et la foi à tous ceux qui l'accompagnaient. Le 30 décembre 1938, il commentait dans un nouveau message plein de bonté :
« Je vous remercie, mes enfants, de votre précieux concours. Dans la mesure du possible, je me suis efforcé d'adapter une histoire ancienne au goût des expressions du monde moderne ; mais en relatant la vérité nous sommes amenés à pénétrer avant tout dans l'essence des choses, des faits et des enseignements.
Pour moi ces souvenirs furent très doux, mais aussi très amers. Doux pour leurs amicales réminiscences, mais profondément douloureux face à mon cœur endurci qui n'a pas su profiter de l'heure radieuse qui retentit à l'horloge de ma vie d'Esprit, il y a deux mille ans.
Permets-moi Jésus d'atteindre mon objectif en présentant dans ce travail, non pas un souvenir intéressant concernant ma pauvre personnalité mais une expérience à peine, pour ceux qui travaillent aujourd'hui à la semoule et à la moisson de notre divin Maître. »
Emmanuel enseignait aussi à ses compagnons incarnés combien il était important de se lier spirituellement à Jésus dans l'accomplissement de toutes les tâches. Le 4 janvier 1939, faisant encore allusion aux souvenirs lointains de son passé, il psychografiait cette prière :