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Les cirques regorgent de monde... L'aristocratie du patriciat observe les jeux élégants du Champ de Mars ; et des passages les plus humbles aux palais les plus somptueux, on parle de César, l'Auguste !...

A travers ces souvenirs, Seigneur, je flâne entre les haillons et les splendeurs, ivre de mon misérable orgueil ! Des voiles épais de mes ténèbres, comment aurais-je pu te voir haut, tu gardes ton royaume de grâces inépuisables.

Alors que le grand Empire se livrait à ses luttes inquiétantes, ton cœur battait en silence et, comme les autres, je ne percevais pas que tu veillais !

Tu permis que la Babel romaine se hisse très haut, mais quand tu vis que la stabilité même de la vie sur la planète était menacée, tu dis : - « Cela suffit ! Le temps d'oeuvrer pour la vérité est venu ! » Et les grands monuments avec les statues des dieux antiques se sont effondrés de leurs merveilleux piédestaux ! Un souffle de mort a balayé les régions infestées du virus de l'ambition et de l'égoïsme effréné, dépeuplant alors la grande métropole du péché. Les cirques infernaux se sont écroulés, Tes palais se sont effondrés, les marbres luxueux ont noircis...