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La Grande Encyclopédie Larousse - Vol. 17

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« programme génétique » est présent dans chaque cellule de l’être vivant.

A. T.

F Cellule / Dédifférenciation et histolyse /

Fécondation / Femelle / Gamète / Génétique /

Génital / Mâle / Mitose et méiose / OEuf / Sexua-

lisation et sexe.

A. Weismann, Das Keimplasma. Eine Theorie der Vererbung (Iéna, 1892). / M. Aron et P.-P. Grassé, Précis de biologie animale (Masson, 1947 ; nouv. éd., 1966). / J. Rostand et A. Tétry, la Vie (Larousse, 1962). / E. Wolff (sous la dir. de), l’Origine de la lignée germinale chez les vertébrés et chez quelques groupes d’invertébrés (Hermann, 1964). / P. Brien, Biologie de la reproduction animale. Blastogenèse. Gamétogenèse. Sexualisation (Masson, 1966). / P.-P. Grassé, A. Hollande, P. Laviolette, V. Nigon et E. Wolff, Précis de biologie générale (Masson, 1966). / C. Houillon, Introduction à la biologie, t. IV : Sexualité (Hermann, 1967).

/ J.-P. Gautray et coll., Reproduction humaine (Masson, 1968).

reprographie

Ensemble des techniques permettant de reproduire un document original par copie ou par duplication, sur papier ordinaire ou spécial.

Certains spécialistes trouvent cette définition trop limitative et y ajoutent tous les procédés et méthodes, autres que la communication orale, de transmission d’une information d’une personne à une autre : copie de documents, reproduction de plans, impression dans des ateliers intégrés, photographie, microfilm.

Techniquement, on peut faire une

distinction entre reproduction et duplication. La reproduction d’un document permet de le multiplier à partir de lui-même, soit directement, soit en passant par un intermédiaire négatif. La duplication consiste à créer un modèle (cliché, plaque, stencil) à partir duquel sera tiré le nombre désiré d’exemplaires, par des méthodes ressemblant à celles de l’imprimerie.

Reproduction

Photocopie

Relativement simple, ce procédé donne des copies de qualité photographique, mais exige des papiers spéciaux et une solution de développement. La couche sensible la plus connue est la couche photographique aux halogénures

d’argent. Les premiers photocopieurs travaillaient de façon classique : pose,

développement, fixage. Les appareils actuels utilisent surtout le procédé plus simple de développement-stabilisation.

La couche sensible du papier contient le produit révélateur, et le traitement consiste en un seul passage dans un bain d’activation. Non fixées, les images restent visibles quelques mois.

L’utilisation d’un fixateur les rend stables. Pour la reproduction de pages imprimées sur papier opaque, on procède par réflectographie, ou photographie par réflexion, en insolant le papier sensible à travers son support. Dans le transfert par diffusion, un papier spé-

cial est exposé par réflexion et il s’y forme une image latente aux endroits touchés par la lumière. Ce négatif est placé en contact avec le papier copie, et des rouleaux les font passer ensemble dans un bain chimique. Les ions d’argent non touchés par la lumière sur le négatif sont transférés par diffusion sur le papier copie et, réduits chimiquement, produisent l’image positive.

Diazocopie

On emploie pour le tirage de plans tracés sur calque des papiers du type diazo, dont la couche sensible est détruite par la lumière ultraviolette.

L’action d’un alcali, en général de l’ammoniac, colore les zones qui ont été protégées de la lumière par les parties opaques de l’original. Les copies sont très bon marché, mais il faut que l’original soit transparent.

Électrophotographie

Ce procédé utilise la propriété que possède les photoconducteurs (sélé-

nium, oxyde de zinc) normalement

isolants de devenir conducteurs de l’électricité sous l’action de la lumière.

Direct ou transfert, il a pris une place prépondérante dans les techniques de reproduction.

y Le procédé Xérox est un procédé transfert. Un intermédiaire, tambour ou plaque, enduit d’une couche au sélénium, est chargé d’électricité positive, puis insolé sous l’original.

Sous les zones noires de l’original, il n’est pas éclairé et conserve sa charge positive ; sous les zones blanches, il est éclairé et perd sa charge posi-

tive. On dépose alors sur son image une poudre résineuse colorée chargée négativement. Puis on place dessus une feuille de papier qui reçoit une nouvelle charge positive. La poudre est attirée sur ce papier et est fixée à sa surface par cuisson. Le très gros avantage de ce procédé est de pouvoir utiliser un papier quelconque.

y L’électrophotographie directe

(Électrofax) utilise un papier couché à l’oxyde de zinc et donne directement une copie, sans tambour ni plaque intermédiaire. Les variantes concernent le mode de coloration de l’image : développement à sec, dépôt de la poudre, ou toner, par un rouleau magnétique, par une brosse ou sous forme de nuage d’aérosol, développement liquide, électrophorèse, mouillage sélectif. Des machines

automatisées tirent autant de copies qu’on le désire à une cadence atteignant dix à la minute.

Thermocopie

Les substances de couleur sombre absorbent davantage la chaleur que celles de couleur claire. On utilise un papier sensible translucide qu’on met en contact avec le document à reproduire, et on insole à la lumière infrarouge.

Les noirs du document absorbant l’infrarouge, leur température augmente et provoque un changement thermique aux endroits correspondants du papier sensible. C’est un procédé à sec, très rapide, qui n’exige aucun révélateur, mais les noirs du document doivent contenir du graphite ou des sels métalliques. Pour surmonter cette difficulté, on fait de la thermographie-transfert par l’intermédiaire d’un négatif, par exemple aux sels d’argent, insolé d’après la technique reflex en lumière ordinaire.

Autres procédés de reproduction

Ceux-ci utilisent soit la photopolymérisation, dans laquelle l’adhérence d’une couche à son support est modifiée par l’exposition à la lumière et où les parties non insolées s’enlèvent en même temps que la pellicule de protection, soit la décomposition électrolytique d’un colorant dans les zones insolées.

Duplication

Duplication à l’alcool

C’est la version moderne de la copie de lettres d’autrefois. On réalise une matrice, ou cliché, sur papier surglacé ou couché, placé sur une feuille de papier carbone spécial dit « hecto-graphique ». Le colorant du carbone est transféré au dos du cliché par pression du crayon ou frappe de la machine à écrire. Le cliché, portant une image à l’envers, est enroulé sur le tambour du duplicateur, puis on imprime sur du papier légèrement humecté par un feutre imbibé d’alcool. L’alcool dissout un peu du colorant porté par le cliché et l’on obtient une impression à l’endroit de la couleur du carbone utilisé.

Duplication au stencil

Ce procédé date d’une centaine

d’années (Miméographe, Ronéo). Il consiste à perforer une feuille de papier recouverte d’une couche imperméable à l’encre, puis à utiliser cette feuille, ou stencil, à la manière d’un pochoir.

Le stencil est préparé par frappe sans ruban sur machine à écrire, par dessin à la molette ou au stencillographe à pointe vibrante, ou encore par report photographique. Le tirage s’effectue sur machine du type rotatif dans laquelle le stencil, tendu sur un cylindre, est encré par-dessous au moyen d’une bande de tissu, avec une encre grasse et peu fluide. Très automatisés, les duplicateurs de ce genre peuvent produire 1 500 à 2 000 exemplaires à l’heure.

Duplication offset

L’essor de la reprographie est dû pour une bonne part aux duplicateurs offset, qu’on appelle aussi offset de bureau.