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y La fatigue*. Elle accompagne de nombreuses maladies.

y Les pertes de connaissance et les syncopes*. Elles sont parfois dues à une affection neurologique.

Les paralysies*. Elles peuvent revê-

tir deux aspects différents : la paralysie motrice est la perte de contraction volontaire des muscles ; l’apraxie est l’incapacité d’exécuter certains gestes downloadModeText.vue.download 619 sur 627

La Grande Encyclopédie Larousse - Vol. 18

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coordonnés dans une situation donnée, alors que les mouvements élémentaires permettant ces gestes sont normaux.

y Les anomalies du mouvement et de l’attitude. Chez le sujet normal, les activités posturales du système moteur extrapyramidal (qui régit les mouvements automatiques) sont indispensables aux mouvements volontaires régis par le système pyramidal (motricité volontaire). L’exécution des mouvements automatiques et

semi-volontaires est contrôlée par le cervelet (équilibre, coordination) et commandée par les voies motrices extrapyramidales, qui englobent les noyaux gris centraux du cerveau et certaines régions du cortex cérébral.

Les principaux symptômes intéressant les mouvements automatiques et semi-volontaires sont l’akinésie (diminution des mouvements spontanés sans paralysie motrice), les troubles du tonus musculaire (souvent augmentation de la résistance des muscles à l’extension). Les mouvements involontaires ont en commun d’être augmentés par les émotions et de disparaître pendant le sommeil : la chorée désigne des mouvements involontaires aryth-miques étendus, rapides, de grande amplitude et énergiques ; l’athétose est l’interruption de l’attitude de maintien par des mouvements continus, lents, sinueux, inappropriés, qui sont souvent plus prononcés au niveau des doigts ; le spasme de torsion diffère de l’athétose par l’atteinte des muscles de la colonne vertébrale ; les myoclonies diffèrent de la chorée par leur caractère diffus ou localisé, leur rapidité et leur durée plus grandes ; les tremblements consistent en des oscillations rythmiques plus ou moins régulières d’une partie du corps autour d’un point fixe ; citons les tics, les contractures de la face et du cou.

Les troubles moteurs dus à des lé-

sions du cervelet sont dominés par la démarche titubante, l’ataxie cérébel-leuse (où force, allure, direction des mouvements volontaires sont inappropriées), l’adiadococinésie (perturbation des actes nécessitant une alternance rapide des mouvements) et le tremblement.

y Vertiges* et troubles de l’équilibre* et de la démarche. Nous

n’envisagerons que les troubles de la démarche dus à des perturbations du cervelet ou de la sensibilité pro-

fonde. Lors des atteintes du cervelet, la démarche est instable, irrégulière, titubante (différente de la démarche ébrieuse des intoxications alcooliques, où le sujet titube dans toutes les directions). La démarche par atteinte des voies de la sensibilité profonde est instable, irrégulière (les jambes sont lancées trop en avant ou latéralement) ; le sujet debout, pieds joints, les yeux clos, est en proie à une grande instabilité qui peut entraîner la chute (signe de Romberg).

y Troubles de la vision. V. cécité, oeil, vision.

y Troubles de l’audition. V. audiométrie, oreille, surdité.

y Troubles sensitifs. V. sensibilité.

y Coma. V. coma.

y Troubles du sommeil. V. sommeil.

y Crises convulsives. V. épilepsie.

y Troubles du langage. Ils sont variables suivant la structure nerveuse touchée. L’écholalie est la répétition, comme un perroquet, des mots et des syllabes que le patient entend.

L’aphasie* est la perte ou un trouble du langage où les facultés d’élaborer des concepts ne sont pas perturbées.

La dysarthie est un trouble de l’articulation des mots avec des fonctions mentales intactes, une compréhension et une mémoire normales. Une affection du larynx peut entraîner une diminution ou une perte de la voix (dysphonie ou aphonie).

Modifications

pathologiques des

fonctions cardiaques

et respiratoires

Les principaux symptômes en sont la dyspnée*, la cyanose*, les oedèmes*, le choc*, l’hypotension et l’hypertension* artérielles.

y Les palpitations. Elles constituent un phénomène subjectif désagréable, qui se définit par le fait que l’on sent les battements de son coeur. Elles peuvent traduire un trouble du rythme

cardiaque, une hémorragie, mais elles sont le plus souvent en rapport avec l’anxiété.

y La toux. Une toux qui s’accom-

pagne d’une expectoration (sécrétions rejetées hors de la poitrine) est une toux productive ou grasse. Une toux sèche (sans expectoration) et opiniâtre, parfois un peu rauque, est dite

« féline ». La toux peut survenir par accès parfois suffocants (coqueluche).

La toux chronique est fréquente chez les fumeurs, dans la tuberculose pulmonaire, la dilatation des bronches, les infections pulmonaires.

y L’hémoptysie. C’est le rejet de sang provenant de l’appareil broncho-pulmonaire ; émise au cours d’efforts de toux, elle s’accompagne d’une sensation de chaleur en arrière du sternum. Quel que soit son type, c’est un symptôme alarmant, dont les causes les plus fréquentes sont le cancer, la tuberculose et l’embolie pulmonaires, l’oedème aigu du poumon par insuffisance cardiaque.

Troubles des fonctions

gastro-intestinales

y Manifestations pathologiques au niveau de la bouche. V. bouche, dent, langue.

y La dysphagie. C’est une « difficulté à avaler », symptôme très important, qui suggère l’existence d’une maladie et ne doit pas être pris a priori pour un trouble d’origine émotionnelle.

La dysphagie se manifeste le plus souvent par une sensation de blocage des aliments dans leur descente vers l’estomac. Elle peut s’accompagner de douleurs, de hoquet, de dysphonie, de dysarthrie ou être isolée. Elle est soit d’origine bucco-pharyngée (bouche et pharynx), soit d’origine oesophagienne, et le rétrécissement de l’oesophage par inflammation, tumeur, compression en est une cause fréquente.

y Troubles de la digestion*. Le terme de mauvaise digestion souvent utilisé par les malades pour décrire un grand nombre de symptômes considérés

comme associés à la prise d’aliments

correspond à la dyspepsie. Lorsque ces troubles surviennent en dehors de toute cause décelable, on parle de

« dyspepsie de type fonctionnel ».

y Manifestations douloureuses. La douleur abdominale de la dyspepsie est en général sourde, imprécise, bien différente de la douleur aiguë latéralisée constatée dans un grand nombre d’affections abdominales organiques.

Les symptômes peuvent être

constants, intermittents ou saisonniers (maladie ulcéreuse). Ils surviennent pendant ou après les repas, sont pré-

coces ou tardifs.

y Le pyrosis. C’est une sensation de brûlure localisée en arrière du sternum ou haut située dans l’épigastre.

y Autres symptômes. Une impres-

sion de ballonnement après les repas, d’augmentation de la tension abdominale, soulagée par les éructations (rots dans le langage populaire), est souvent désignée sous le terme d’aéro-gastrie (ou dilatation de l’estomac par de l’air). Parfois, tout l’abdomen est distendu avec douleurs soulagées par l’émission de gaz intestinaux : l’examen met en évidence, dans ce cas, un tympanisme (sonorité à timbre aigu) par la percussion de la paroi.

Signalons que des troubles de la digestion peuvent survenir lors d’affections qui ne touchent pas les organes intra-abdominaux (insuffisance cardiaque par exemple).

L’anorexie est la perte de l’appétit*.

La nausée, ou sensation d’une menace de vomissement ressentie à la gorge et à l’épigastre, précède souvent le vomissement*. Leurs causes sont identiques. Le vomissement est diffé-