Citons des formes commensales :
Hyperia, aux grands yeux, vit sur les Méduses et s’en nourrit. Le mâle de Phronima est libre et benthique, tandis que la femelle s’installe dans la tunique des Pyrosomes et des Salpes après en avoir mangé les chairs, et y élève ses jeunes.
Sur la peau des Cétacés, on ren-
contre le « Pou de baleine » (Cyamus) ; cinq paires de péréiopodes aux griffes solides maintiennent son corps court et plat, nanti d’un abdomen minuscule.
Des expériences conduites sur Orchestia gammarella ont révélé un dé-
terminisme hormonal de la différenciation du sexe ; chez le mâle, une glande androgène située dans le dernier segment thoracique assure la différenciation de l’ébauche génitale en testicule et l’apparition des caractères sexuels secondaires, en particulier la longueur et la robustesse du second gnathopode.
L’ovaire produit une hormone qui contrôle l’apparition des oostégites et de leurs soies ovigères.
M. D.
amplificateur
audiofréquence
Amplificateur ayant pour but d’assurer l’amplification de signaux sonores, dont la bande passante s’étend de 25 Hz à 16 kHz, pour les amplificateurs de qualité moyenne, et de 10 Hz à 40 kHz, pour les amplificateurs du type haute fidélité.
Un tel amplificateur peut être assimilé à un quadripôle. Si s(t) représente le signal d’entrée, S(t) le signal de sortie, image agrandie de la tension d’en-trée, et si l’on pose s(t) = V1, S(t) = V2, le gain en tension aura pour expression Ces amplificateurs sont indispensables à l’entrée d’une chaîne d’amplification lorsque la source d’entrée se présente sous la forme d’un signal de faible amplitude : ce sont des préamplificateurs.
Caractéristiques
L’amplificateur est caractérisé non seulement par la valeur nominale de son gain, c’est-à-dire par un nombre (mo-
dule du gain), mais aussi par la courbe de variation du module du gain et par la courbe des variations de la phase du gain en fonction de la fréquence. Ces courbes de réponse représentent une fonction complexe. En général, le gain est pratiquement constant à 10 p. 100
près, et la phase varie linéairement avec la pulsation ω dans l’intervalle 2fb (octave supérieure de la fréquence de coupure basse) et fh/2 (octave inférieure de la fréquence de coupure haute, pour un étage d’amplification, tube ou transistor). L’intervalle qui sépare fb et fh, pour lesquelles le gain chute est de 30 p. 100, porte le nom de bande passante de l’amplificateur.
Cette définition de la bande passante se conçoit pour les amplificateurs audiofréquence. En effet, l’oreille n’est pas sensible à la phase des harmoniques ou des partiels composant un son, et la sensibilité varie suivant une loi logarithmique, de sorte qu’une baisse de puissance de 50 p. 100, qui correspond à une baisse de gain de 30 p. 100, peut, à la limite, être tolérée.
La notion de courbe de réponse est liée à la représentation d’un signal de commande par la transformée de Fourier.
Si le spectre du signal de commande se situe à l’intérieur de la bande passante, on peut admettre qu’il est correctement reproduit à la sortie de l’amplificateur, du moins pour une réception auditive.
Dans certains cas, on peut admettre l’existence de maximums aux extrémi-tés de la courbe de réponse.
Amplificateur à
plusieurs étages
Pour obtenir un gain suffisant en tension et en puissance, il est indispensable d’utiliser plusieurs transistors downloadModeText.vue.download 21 sur 561
La Grande Encyclopédie Larousse - Vol. 2
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montés en chaîne ; chaque transistor constitue un maillon de la chaîne et porte le nom d’étage. On peut alors définir une classification des amplificateurs en fonction du mode de liaison utilisé pour coupler les étages successifs de la chaîne d’amplification. Deux
types de liaison ou de couplage sont utilisés, le couplage par résistance-capacité et le couplage par transformateur, moins courant parce que plus onéreux, et réservé en fait à l’étage de sortie pour adapter l’étage final à l’organe d’utilisation.
Amplificateur à couplage par
résistance-capacité
Le couplage d’une électrode de sortie à une électrode d’entrée se fait par l’intermédiaire d’une capacité dite
« de liaison » ou « de couplage ».
Cette capacité élimine les composantes continues, ce qui permet de déterminer à l’avance le fonctionnement statique de chaque étage indépendamment des autres. En revanche, cette capacité de liaison, associée à la résistance de fuite et aux résistances de stabilisation thermique de l’étage suivant, forme un circuit qui freine l’amplification des fréquences les plus basses.
Amplificateur à couplage par
transformateur
Le transformateur éliminant toute possibilité d’alimentation en courant continu, comme précédemment la
capacité, on l’utilise plus particulièrement comme transformateur d’impé-
dance, ce type d’étage étant, en géné-
ral, destiné à permettre d’obtenir en sortie le maximum de puissance.
Chaîne d’amplification
Chaîne d’amplification ouverte
La chaîne est dite « ouverte » si la transmission des signaux ne peut se faire que dans le sens allant de l’entrée vers la sortie de la chaîne. En toute rigueur, il n’en est jamais ainsi : il existe presque toujours une liaison parasite qui ramène sur l’entrée d’un étage une fraction de la tension de sortie. On parle alors de chaîne ouverte, par opposition à chaîne fermée, ou bouclée, dans laquelle on ramène systématiquement une partie du signal de sortie sur un étage placé en amont (contre-réaction). Dans une chaîne d’amplification, le gain total ĀV est égal au produit des gains ĀV1 de chaque étage :
Représentation de la courbe de gain en régime harmonique
Le gain représenté par son module et son argument (valeur numérique et phase) est un nombre complexe, défini pour chaque valeur de la pulsation. Deux représentations graphiques propres aux nombres complexes sont utilisées de façon courante, la repré-
sentation polaire de Nyquist et la re-présentation logarithmique de Bode.
y Représentation de Nyquist. Elle fait appel au plan complexe : pour chaque valeur de la pulsation ω, le gain est représenté par un vecteur d’extrémité M, de module AV et d’argument φ. Le lieu des points M, lorsque ω varie, porte le nom de courbe de Nyquist, et n’a d’intérêt que dans la mesure où il est gradué en pulsation ω. En revanche, cette courbe est facile à relever expérimentalement. La détermination du gain total AV est obtenue en mesurant au voltmètre les tensions d’entrée et de sortie. La valeur de φ
est obtenue avec un phasemètre. Cette courbe permet en outre d’étudier la stabilité de l’amplificateur. Dans ce type de représentation, un gain constant se traduit graphiquement par un arc de cercle, et une résonance (maximum de AV) par l’apparition sur cette courbe d’une protubérance.
y Représentation de Bode. On trace, séparément, en fonction de la pulsation ω, les courbes représentatives de module du gain et de la phase. Au lieu de faire le produit des gains des différents étages, il suffit d’ajouter les ordonnées lorsque l’on a porté le logarithme des gains partiels. Cette re-présentation traduit un sens physique, car elle est liée à la notion musicale d’intervalle de fréquence. L’intervalle qui sépare les deux premiers la du piano a autant d’importance que celui qui sépare les deux derniers, et une graduation linéaire fait disparaître cette égalité. Une octave est l’intervalle de f à 2f, et une décade de f à 10f.
Sur le plan physiologique, la loi de Fechner précise que la sensation physiologique est liée au logarithme de l’excitation dans le domaine auditif, qui est précisément celui des amplificateurs audiofréquence. Lorsque l’on