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gure du culte solaire d’Aurélien, Jupiter consul vel consulens (Geuthner, 1960).

Aurillac

F CANTAL.

Auroch

F BOVIDÉS.

aurore polaire

F ORAGE MAGNÉTIQUE.

auscultation

Méthode de diagnostic qui comporte l’étude des bruits normaux ou anormaux ayant leur siège principalement dans la cage thoracique, mais aussi dans l’abdomen ou au niveau du crâne, ou encore des vaisseaux.

C’est à Laennec* (De l’auscul-

tation médiate, 1819) qu’est due la découverte de l’auscultation, qu’il sut intégrer d’emblée dans la connaissance des maladies, en rapportant les bruits entendus aux lésions correspondantes des organes. Il lui suffit de trois ans pour en établir l’essentiel de la séméiologie. La découverte de l’auscultation marqua la fin de l’empirisme médical ; en effet, si l’on songe à l’ampleur de l’inventaire des signes auscultatoires, fait par Laennec et son école, à la pré-

cision de leurs descriptions, à la valeur encore actuelle de leur signification, il n’est pas exagéré d’affirmer que cette méthode ouvrit une nouvelle ère à la médecine.

Auscultation

des poumons

En tant que procédé d’exploration physique du poumon, l’auscultation donne des renseignements appréciables. Cet examen doit être méthodique et symé-

trique, comparant les deux côtés du thorax. Il peut se faire à l’oreille nue, par l’intermédiaire d’un linge posé sur la région à examiner — c’est l’auscultation immédiate — ou, plus fré-

quemment, grâce au stéthoscope : c’est l’auscultation médiate. Le caractère

des bruits respiratoires doit être précisé ainsi que leur modification à chacun des deux temps inspiratoire et expiratoire, de même que le retentissement de la voix ou de la toux.

Bruits normaux

Les bruits respiratoires normaux résultent des vibrations, dans l’arbre respiratoire, de la colonne d’air mis en mouvement par l’inspiration et l’expiration. Il s’agit de deux bruits distincts : l’un, bruit respiratoire pulmonaire, ou murmure vésicatoire, indique la pénétration de l’air dans le tissu pulmonaire ; l’autre, bruit respiratoire bronchique, est celui que l’inspiration et l’expiration font entendre dans le larynx, la trachée, les grosses bronches.

Bruits anormaux

L’intensité et la qualité de ces bruits dépendent de l’importance du débit respiratoire et surtout de leurs modifications pathologiques. Celles-ci sont de trois ordres.

y En premier lieu, des altérations provoquent une respiration anormale : il peut s’agir d’anomalies d’intensité (respiration forte ou respiration faible), dues à divers processus pathologiques, d’anomalies de rythme (modification de la fréquence ou de la durée relative des deux temps, telle par exemple l’expiration prolongée de l’emphysème), d’anomalies de tonalité (sous forme de respiration dite « grave »

ou « aiguë »), enfin d’anomalies de timbre, qui constituent essentiellement la respiration rude à prédominance inspiratoire, évoquant le début d’une congestion pulmonaire.

y En second lieu figure la substitution de souffles au murmure respiratoire. Il ne s’agit pas de bruits surajoutés, mais du souffle laryngo-trachéal physiologique anormalement transmis par une cause pathologique.

Parmi les principaux souffles pathologiques, il convient de citer : le souffle tubaire, transmis par un poumon condensé (c’est le plus intense des souffles, et son intensité est plus forte pendant l’inspiration ; il caracté-

rise la pneumonie) ; le souffle pleural (c’est un souffle doux, lointain, s’entendant surtout à l’expiration et dans les petits épanchements pleuraux ; il disparaît en cas de gros épanchements) ; le souffle caverneux (c’est un souffle perçu aux deux temps, mais à prédominance inspiratoire et de tonalité très grave), qui n’apparaît qu’en cas de cavité communiquant avec les bronches ; plus la caverne est vaste, plus le timbre devient amphorique ; enfin le souffle amphorique (caractérisé essentiellement par un timbre métallique et une faible intensité) ; il s’observe notamment dans les

pneumothorax.

y En troisième et dernier lieu doit être envisagée l’apparition de bruits adventices. Il en est ainsi des frottements secs et humides, dus à la présence de fausses membranes à

la surface des feuillets de la plèvre et appartenant aux pleurésies. De même, les râles peuvent être secs ou humides. Les premiers sont des râles ronflants, ou sibilants (rencontrés dans l’asthme), les seconds sont des râles crépitants (comparés par Laennec « aux bruits du sel que l’on fait crépiter à une chaleur douce dans une bassine »), éclatant sous l’oreille en fin d’inspiration et observés principalement lors des pneumopathies aiguës, et des râles sous-crépitants, perçus aux deux temps de la respiration, témoins de bronchopneu-

mopathies. Tels sont les principaux éléments qui peuvent être appréciés par l’auscultation pulmonaire. Il est à noter que celle-ci, jointe à la percussion, permet de reconnaître dans les hydropneumothorax la succussion

hippocratique (bruit entendu à l’auscultation en secouant le malade).

Auscultation du coeur

L’auscultation cardiaque permet de reconnaître les bruits normaux : premier bruit maximal à la pointe, suivi du petit silence, ou systole, deuxième bruit maximal à la base, suivi du grand silence, ou diastole. Elle décèle également les anomalies d’intensité (par exemple assourdissement des bruits au cours de péricardites, ou son éclatant et métallique du deuxième bruit à

la base [appelé clangor]), de timbre et de rythme. Le dédoublement des bruits est surtout le fait du deuxième bruit du coeur (claquements des valvules de l’aorte et de l’artère pulmonaire, qui doivent se faire ensemble).

Les bruits surajoutés consistent en frottement péricardique, en bruit de galop, signe d’insuffisance cardiaque, en roulement diastolique, traduisant un rétrécissement mitral, et en souffle systolique ou diastolique, témoin d’insuffisance mitrale ou aortique. Les bruits normaux ou anormaux peuvent être enregistrés sur bandes de papier (pho-downloadModeText.vue.download 561 sur 561

La Grande Encyclopédie Larousse - Vol. 2

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nocardiogramme), l’enregistrement se déroulant simultanément avec celui de l’électrocardiogramme. Les anomalies cardiaques sont les plus intéressantes à étudier par ce procédé.

Les bruits du coeur du foetus sont auscultés à travers la paroi abdominale de la mère, grâce à un stéthoscope rigide.

Auscultation

des vaisseaux

Il reste à mentionner l’auscultation des vaisseaux périphériques, intéressante en cas d’anévrismes artériels ou arté-

rio-veineux et de thrombose des gros vaisseaux (carotide), l’auscultation de l’abdomen, permettant parfois d’entendre des souffles d’origine tumorale ou anévrismale, enfin l’auscultation du

crâne, percevant le souffle de certains anévrismes cirsoïdes.

M. R.

Les initiateurs de

l’auscultation

Gaspard Laurent Bayle, clinicien et anatomo-pathologiste français (Vernet, Provence, 1774 - † 1816).

Contemporain de Laennec, il fut le premier à pratiquer l’auscultation du coeur en vue d’en diagnostiquer les maladies ; c’est toutefois dans le domaine des maladies pulmonaires qu’il fit le plus progresser les connaissances médicales, en publiant en 1810 ses Recherches sur la phtisie galopante.

René LAENNEC, v. l’article.

Austen (Jane)

Écrivain anglais (Steventon 1775 -

Winchester 1817).

Au fond de son Hampshire natal,

qu’elle n’a jamais quitté sauf pour un séjour de quelques années à Bath, cette provinciale présente un cas à part parmi les écrivains du XIXe s. La science de l’avant-dernière des huit enfants du recteur de Steventon se borne aux seuls auteurs anglais qu’il sied de connaître à une personne bien élevée. Elle mène une vie de petite bourgeoise campagnarde, insouciante au milieu de sa famille, qu’elle adore. Les mille petits riens d’une vie quotidienne tranquille l’occupent largement, et ses principaux soucis semblent plutôt être les réunions mondaines, les bals de Basingstoke, la ville voisine, que l’étude ou la connaissance du monde et de son histoire.