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6o intoxication fluorique chronique.

y Les parodontoses, appelées improprement « pyorrhées alvéoloden-

taires ». Elles constituent une maladie très répandue, qui se manifeste par la destruction du tissu alvéolaire et du ligament alvéolodentaire, éléments de soutien de la dent. L’os alvéolaire (le maxillaire) et le ligament sont plus rapidement détruits que la gencive, ce qui entraîne entre la racine de la dent et la gencive la formation d’un

clapier, ou cul-de-sac, appelé cryptuli.

Cette destruction progressive des tissus périradiculaires aboutit plus ou moins rapidement à l’expulsion de la dent. Le traitement de la parodontose doit être à la fois prophylactique et curatif.

Le traitement prophylactique

consiste en la suppression de tous les facteurs irritants de la gencive et du ligament alvéolodentaire : ablation du tartre, reconstitution de bons points de contact interdentaires, rectification des malpositions dentaires par un traitement orthodontique approprié.

Le traitement curatif doit être géné-

ral et local. Le traitement général sera adapté à la déficience observée. Un traitement hormonal approprié sera prescrit dans le cas d’une insuffisance endocrinienne. Les arthritiques devront être soumis à un régime précis, avec restriction de l’apport des éléments toxiques (viandes en sauce, abats, gibiers) et prédominance de l’alimentation végétarienne. L’administration de produits spécialisés à base d’insapo-nifiables de maïs (Zea mays), d’avocat et de soja donne de bons résultats. Le traitement local repose sur une hygiène bucco-dentaire très poussée : brossages minutieux et systématiques.

Les traumatismes anormaux seront

supprimés, afin d’arriver à la meilleure équilibration possible de l’occlusion des deux arcades dentaires :

— par le meulage des cuspides se

heurtant au cours des mouvements de diduction (mouvements latéraux) ou de propulsion ;

— par des attelles de contention

mobiles ;

— par des attelles fixes ou des bridges de contention. Un traitement chirurgical (gingivectomie) pourra être institué afin de supprimer des culs-de-sac liga-mentaires étendus.

Les traumatismes dentaires

Ils peuvent provoquer de simples

contusions ou bien des fractures den-

taires. Dans le cas de simples contusions, la dent est sensible à la percussion axiale et légèrement mobile ; elle réagit aux tests de vitalité pulpaire. Les troubles rétrocèdent normalement au bout de quelques jours.

Au cours d’un traumatisme plus

violent, le pédicule vasculo-nerveux apéxien peut être sectionné ; la dent ne réagit plus aux tests de vitalité pulpaire, et le praticien devra alors effectuer l’ablation de la pulpe nécrosée.

Les fractures dentaires peuvent être coronaires ou radiculaires. Le trait de fracture peut passer ou ne pas passer par la pulpe ; les fractures seront dites alors pénétrantes ou non pénétrantes.

Selon que le trait de fracture met en communication ou non le périodonte et la cavité buccale, la fracture est dite ouverte ou fermée. Le traitement s’ef-forcera d’être le plus souvent conservateur, mais il pourra parfois nécessiter l’extraction de la dent atteinte.

Ch. M. S.

L. Montané et E. Bourdelle, Anatomie régionale des animaux domestiques. Le cheval (Baillière, 1913). / M. Dechaume, Précis de stomatologie (Masson, 1949 ; 4e éd., 1966). /

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J. C. Hess, Endodontie, t. I : Notions fondamentales. Pathologie (Maloine, 1970).

Denver

F COLORADO.

Denys tyrans de

Syracuse

F GRÈCE D’OCCIDENT ET SYRA-

CUSE.

département

F COLLECTIVITÉ TERRITORIALE.

dépôt

Établissement ferroviaire utilisé pour le remisage et l’entretien du matériel moteur.

Rôle des dépôts

Les dépôts apparaissent dès l’origine du chemin de fer. Les seules formes d’engins de traction étant les locomotives à vapeur, il est indispensable de disposer d’un emplacement particulier pour assurer leur approvisionnement en combustible et en eau.

Les premiers établissements sont

avant tout des dépôts de combustible, auxquels les locomotives accèdent périodiquement pour s’approvisionner. La nécessité d’assurer l’entretien courant et certaines réparations légères entraîne rapidement l’adjonction d’un atelier et d’une remise pour garer les locomotives en dehors de leur service. Ces installations restent longtemps confondues avec celles de la mine ou de l’entreprise dans laquelle évoluent les locomotives. Des installations particulières sont créées dès l’apparition des premières lignes de chemin de fer. Elles conservent le nom de dépôts. Leur implantation est dictée par les nécessités de l’exploitation des lignes et des contraintes techniques downloadModeText.vue.download 563 sur 587

La Grande Encyclopédie Larousse - Vol. 6

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qu’impose le bon fonctionnement des locomotives. Les dépôts sont d’abord disposés aux extrémités des lignes ; on assiste ensuite à la création de dépôts intermédiaires, ou dépôts-relais, dès que la longueur des lignes dépasse le parcours accessible à une locomotive sans réapprovisionnement. Avec le développement des réseaux, les dépôts se multiplient et s’implantent à proximité des gares de façon à répondre aux nécessités de l’exploitation des chemins de fer. Le personnel attaché au

service des locomotives est géré par les mêmes établissements, et l’ensemble de tous ces moyens donne naissance au Service de la traction, qui subsiste toujours dans l’organisation des grands réseaux.

Organisation et

fonctionnement

des dépôts

À chaque dépôt est attaché un effectif de locomotives et le personnel nécessaire à leur conduite et à leur entretien.

Le chef de dépôt est généralement assisté de deux adjoints, qui commandent les deux grands services essentiels au fonctionnement de l’établissement : le Service de l’entretien et le Service du mouvement.

y Le Service de l’entretien est spé-

cialement chargé d’assurer les réparations courantes ou accidentelles et les révisions périodiques. Il dispose d’un atelier muni des engins de levage nécessaires aux interventions importantes et d’installations annexes destinées à des réparations particulières (chaudronnerie, forge, atelier d’usinage, etc.). Les interventions légères (entretien courant) sont effectuées dans des remises circulaires (rotondes), où stationnent les locomotives en dehors de leur service.

Dépendant du Service de l’entretien, chaque dépôt possède également des installations et un personnel spécialement affectés aux opérations sys-tématiques nécessaires au maintien en service des locomotives (approvisionnement en combustible, en eau et en sable, évolution des engins dans l’enceinte du dépôt, entretien du feu des locomotives à vapeur en stationnement, nettoyage, etc.).