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« durs » (chaîne ramifiée, chaîne riche en groupes oxyéthyléniques) et en produits

« doux ». Ces derniers correspondent aux chaînes linéaires des sulfates alkylaryles, ce qui oriente les fabrications vers les matières premières dérivées d’alcools en chaîne droite naturels ou obtenues soit par la réduction d’esters ou de glycérides aliphatiques, soit par l’application du procédé Ziegler.

M.-Th. F.

M.-Th. F.

F Savon.

A. M. Schwartz et J. W. Perry, Surface Active Agents. Their Chemistry and Technology (New York, 1949 ; nouv. éd. Surface Active Agents and Detergents, 1958 ; 2 vol. ; trad. fr. Chimie et technologie des agents tensio-actifs, Dunod, 1955). / J. P. Sisley, Index des huiles sutfonées et détergents modernes (Teintex, 1949-1954 ; 2 vol.). / J. Bergeron, Savons et détergents (A. Colin, 1952). / G. Dupont, V. Grignard et R. Locquin (sous la dir. de), Traité de chimie organique, t. XXII (Masson, 1953). / K. Winnac-ker et L. Küchler, Chemische Technologie, t. IV

(Munich, 1959 ; trad. fr. Traité de chimie appliquée, t. VII : Chimie organique, Eyrolles, 1968). /

L. Reinhold, Organinometallic Chemistry (New York, 1960). / H. Normant, Chimie organique (Masson, 1963 ; 2e éd., 1968). / G. E. Coates et coll., Principles of Organometallic Chemistry (New York, 1968 ; trad. fr. les Bases de la chimie des composés organométalliques (Gauthier-Villars, 1970). / C. X. Cornu, les Savons et les détergents (P. U. F., coll. « Que sais-je ? », 1970).

/ N. Schonfeldt, Surface Active Etylene Oxide Adducts (Oxford, 1970).

déterminant

Scalaire d’un corps commutatif K qui, noté

étant n vecteurs d’un espace vectoriel E de dimension n sur le corps K, vérifie les conditions suivantes :

1o Si l’on échange deux quelconques des vecteurs D est

changé en – D ;

2o Si on a l’égalité

3o Si λ est un scalaire quelconque de K, 4o Le déterminant des n vecteurs de base de l’espace E est

Existence et unicité

De cette définition descriptive, on peut tirer quelques conséquences simples qui permettent de montrer l’existence y Si l’un des vecteurs est nul, D

est nul ; cela résulte de la 3e condition où l’on prend

λ = 0.

y Si deux vecteurs, et sont

identiques, D est nul ; cela résulte de

la 1re condition, car D = – D.

y Le déterminant D ne change pas

si on ajoute à un vecteur, une

combinaison linéaire des n – 1 autres et l’unicité du déterminant

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La Grande Encyclopédie Larousse - Vol. 7

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vecteurs. Par exemple, si on remplace par

on ajoute, au déterminant D, n – 1 dé-

terminants nuls, car ils ont tous deux vecteurs égaux.

y Si les n vecteurs sont

linéairement dépendants, D est nul.

Par exemple, si

D est une somme de n – 1 déterminants nuls.

y Si est l’expression de

dans la base

ce dernier résultat s’obtient par application itérée des 2e et 3e propriétés ; le dernier signe somme, Σ, porte sur nn termes.

Parmi ces nn termes, seuls sont dif-férents de zéro ceux pour lesquels α1, α2, ..., αn sont deux à deux distincts. En effet, le déterminant

n’est différent de zéro que si tous les vecteurs qui y figurent sont distincts.

Il y a donc n! déterminants non nuls, chacun d’eux correspondant à une

permutation des indices 1, 2, ..., n des vecteurs de base. De plus, on passe du déterminant

au déterminant en

opérant un certain nombre d’échanges sur les vecteurs de base. Le déterminant est donc

égal, au signe près, au déterminant

puisque l’échange de deux vecteurs ne modifie que le signe.

Ce signe est « plus » ou « moins » suivant qu’on opère un nombre pair ou impair de transpositions ; il est donc donné par le signe de

I(α1, α2, ..., αn) désignant le nombre d’inversions que représente la permutation (α1, α2, ..., αn) par rapport à la permutation (1, 2, ..., n). C’est ainsi que la permutation 1, 3, 4, 2 présente deux inversions, car 3 et 4 sont avant 2. On a donc

Le déterminant D, s’il existe, a donc nécessairement pour valeur

Cette somme est un scalaire de K,

dont on peut vérifier qu’il satisfait aux quatre conditions de la définition. Ce qui montre l’existence et l’unicité du déterminant D.

Notation

Le déterminant est

noté

où, dans chaque colonne, on range les coordonnées d’un vecteur pour

i = 1, 2, ..., n ; les sont les éléments de D ; D est d’ordre n.

Développement d’un

déterminant suivant

les éléments d’une

colonne ou d’une ligne

Le déterminant est la

somme de n! produits obtenus en prenant un élément dans chaque ligne et dans chaque colonne. On peut grouper tous les termes qui contiennent un élément déterminé, en facteur ; soit Puis, pour la valeur i fixée, on peut faire varier le nombre j de 1

à n, c’est-à-dire, pour chaque élé-

ment de la i-ème colonne, regrouper tous les termes du déterminant D qui contiennent cet élément en facteur.

On obtient ainsi le développement du déterminant D suivant les éléments de la i-ème colonne :

On démontre assez simplement que

étant le déterminant obtenu en

supprimant dans D la i-ème colonne et la j-ième ligne ; est d’ordre n – 1 ; c’est un mineur d’ordre n – 1 ; est le cofacteur de

On peut aussi développer D suivant les éléments d’une ligne

pour j fixé. D’ailleurs, un déterminant ne change pas quand on effectue sur ses éléments une symétrie par rapport à la diagonale principale (diagonale contenant les termes i = 1, 2, ..., n), ce qui revient à échanger les lignes et les colonnes.

Exemples de développements

de déterminants

Les calculs se font en utilisant les propriétés des déterminants qui découlent de la définition et de ses conséquences ; la plus importante est la 3e propriété, qui permet, dans certains cas, de faire apparaître des zéros dans le déterminant, ce qui annule des termes dans son développement.

Il est inutile pour ce déterminant d’ordre trois d’essayer de faire apparaître d’autres zéros ; on peut le développer, comme ci-dessus, suivant les éléments de la première colonne.

d’où D4(x) = (4 + x)x 3.

On passe du premier déterminant au

deuxième en ajoutant, aux éléments de la première colonne, les éléments correspondants des autres colonnes du deuxième au

troisième en mettant 4 + x en facteur et du troisième au quatrième en retranchant aux éléments des trois dernières lignes les éléments correspondants de la première ligne, ce qui fait apparaître des zéros qui permettent le développement du déterminant suivant les élé-

ments de la première colonne.

3o Déterminant de Vandermonde

Dn est un polynôme en a, b, ..., l, qui s’annule pour a = b, donc divisible par a – b ; puis pour a = c, donc divisible par (a – b) (a – c) si b ≠ c ; etc. ; en supposant que a, b, c, ..., l sont deux à deux distincts (seul cas intéressant, car si deux des nombres a, b, c, ..., l sont égaux, on a Dn = 0 comme ayant deux lignes identiques), on voit que

On montre que .

Usage des déterminants

Les déterminants servent à la résolution des systèmes d’équations linéaires.