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L’école doit aussi s’ouvrir le plus possible sur la nature. C’est pourquoi le choix du terrain est très important.

Celui-ci doit être planté d’arbres et, si possible, de gazon et de fleurs, que les enfants savent respecter, car ils sont sensibles à l’ambiance qu’elles créent.

Pour le reste, il est difficile d’énu-mérer les conditions d’une bonne

architecture scolaire. Qu’il suffise de dire qu’elle doit être souple et s’adapter aux besoins d’une pédagogie évolutive. Les tendances modernes, nous l’avons vu, vont dans le sens d’une diversification de la forme et des fonctions de la classe. Cette évolution se poursuit, et en particulier, dans les pays anglo-saxons, où l’on assiste depuis quelques années à la remise en cause de la notion même de classe : les enfants sont répartis dans des groupes de niveau homogène, qui changent donc de composition selon les matières enseignées. Les architectes ont dû adapter l’espace scolaire à cette nouvelle organisation pédagogique : l’école se redistribue en espaces d’enseignement assez vastes, mais diversifiés, coupés du sol au plafond par des cloisons en forme de paravents, où sont accrochés les tableaux noirs, les cartes de géographie et qui créent en même temps différents « coins » et alcôves où viennent s’installer les groupes d’élèves. Afin

que ceux-ci puissent travailler sans se gêner mutuellement, l’insonorisation est particulièrement soignée : mo-quettes, plafonds et parois sont absorbants. L’impression qui se dégage est celle d’une ruche en travail où chacun s’affaire en bon ordre.

L’école moderne doit être aussi relativement ouverte sur le monde exté-

rieur, pour que l’enfant ne s’y sente pas prisonnier : les clôtures doivent perdre leur aspect rébarbatif, devenir presque symboliques. L’école doit

être accueillante à tous ses amis, et en particulier aux parents, qui ne doivent pas y être traités en importuns. Après les heures de cours, dans de nombreux pays, l’école reste ouverte pour des activités sportives ou culturelles qui lui permettent de jouer un rôle de foyer d’animation au profit du quartier environnant.

Tous ces problèmes d’adaptation

de l’espace d’enseignement aux exigences du monde contemporain sont

particulièrement délicats et exigent la mise en oeuvre de solutions hardies et imaginatives. Il y faut la mutuelle compréhension et le travail en commun de tous ceux qui ont un rôle à jouer : éducateurs, psychologues, médecins, administrateurs, architectes, urbanistes.

L’esprit de synthèse est indispensable pour que l’architecture scolaire de demain soit réellement adaptée aux besoins des enfants.

G. M.

F Agricole (enseignement) / Art [enseignement artistique et enseignement de l’architecture] /

Communication / Éducation / Enfant / Enseignants (les) / Examen / Formation professionnelle

/ Juridiques (sciences) / Militaire (formation) /

Musical (enseignement) / Orientation scolaire et professionnelle / Pédagogie.

M. Montessori, l’Enfant (Desclée De Brouwer, 1936 ; nouv. éd., Gonthier, 1964).

/ J. Piaget et B. Inhelder, la Représentation de l’espace chez l’enfant (P. U. F., 1948). /

A. Roth, la Nouvelle École (Éd. Vincent, Fréal et Cie, 1950). / A. Gutton, Conversations sur l’architecture, t. III (Éd. Vincent, Fréal et Cie, 1959). / A. Ledermann et A. Trachsel, Play-grounds Creative and Recreation Centers (New York, 1960). / M. Gaillard, « Architec-

ture scolaire » dans Cité ou Termitière, sous la dir. de A. Sauvy (Delpire, 1964). / G. de Bri-gode, l’Architecture scolaire (P. U. F., 1966).

/ Le Corbusier, les Carnets de la recherche patiente, t. III : les Maternelles (Ginberger, Zurich et Denoël, 1968). / G. Mesmin, l’Enfant, l’architecture et l’espace (Casterman, 1971).

On peut également consulter les numéros spé-

ciaux d’Architecture d’aujourd’hui (mars 1951, avr. 1954, juin 1957, mai 1963, janv. 1966, mars 1971) et les publications du Centre de recherches d’architecture, d’urbanisme et de construction (R. A. U. C.).

ensemble

Toute collection d’objets ayant une propriété commune.

Ces objets peuvent être en nombre

fini ou infini et de nature quelconque ; on les appelle les éléments de l’ensemble. Ainsi, un ensemble est constitué d’éléments qui lui appartiennent.

Notations

On désigne en général un ensemble par une grande lettre, E, F, ... et les élé-

ments de cet ensemble par des petites lettres, x, y, a, b, ... Pour indiquer que x est un élément de E, on écrit x ∈ E

et on lit « x appartient à E » ; le signe

∈ est celui de l’appartenance à un ensemble ; le signe barré ∉ indique la non-appartenance à un ensemble. Si un ensemble E contient un petit nombre d’éléments, on peut écrire tous ces élé-

ments et donner ainsi une définition de E en extension :

E = {2, 4, 6, 8, 10} ; 4 ∈ E ; 14 ∉ E.

Si E contient un grand nombre d’élé-

ments ou un nombre infini d’éléments, on pourra donner de E une définition en compréhension ; par exemple, E

est l’ensemble des nombres pairs infé-

rieurs ou égaux à 1 000 ; on écrira Tous les renseignements nécessaires sont ainsi donnés pour trouver tous les éléments de l’ensemble E. Enfin, il existe des ensembles dont la notation

est consacrée et qui sont désignés par une grande lettre. C’est le cas :

y de N, qui désigne l’ensemble des entiers naturels 0, 1, 2, 3, ... ; y de Z, qui désigne l’ensemble des entiers relatifs..., – 3, – 2, – 1, 0, 1, 2, 3, ... ;

y de Q, qui désigne l’ensemble des rationnels

N* = N – { 0 } est l’ensemble N privé de zéro.

On voit que Q contient Z, qui contient lui-même N.

Relations entre

ensembles

Relation d’inclusion

Un ensemble E est inclus dans un ensemble F si tout élément de E appartient à F ; on notera E ⊂ F et on lit « E

inclus dans F » ; le signe ⊂ est celui de l’inclusion d’ensembles. Ainsi, on peut écrire N ⊂ Z, Z ⊂ Q, Q ⊂ Z.

Relation d’égalité

Les deux ensembles E et F sont égaux si l’on a E ⊂ F et F ⊂ E ; on écrit downloadModeText.vue.download 565 sur 591

La Grande Encyclopédie Larousse - Vol. 7

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E = F ; les ensembles E et F sont constitués des mêmes éléments.

Ensemble des parties

d’un ensemble E

C’est l’ensemble de toutes les parties que l’on peut former à l’aide des éléments de E ; on le note et on

lit « p de E ». Quel que soit E,

contient toujours, en particulier, E

lui-même et une partie qui ne contient

aucun élément, appelée la partie vide et notée ∅. Les autres parties sont formées d’éléments de E ; elles sont donc incluses dans E. Par exemple, si E = {a, b, c}.

Dans on a rangé les parties de E

suivant le nombre d’éléments qu’elles contiennent. L’ensemble est

ordonné partiellement par la relation d’inclusion, qui est réflexive, transitive et antisymétrique. En effet, quelles que soient les parties A, B et C de E [on peut aussi écrire A, B et C ∈ ],

on a : A ⊂ A (réflexive) ; si A ⊂ B et B ⊂ C, A ⊂ C (transitive) ; enfin, si A ⊂ B et B ⊂ A, A = B (antisymé-

trique). Mais l’ordre ainsi obtenu n’est que partiel, puisque, étant donné deux parties A et B de E, en général on n’a ni A ⊂ B ni B ⊂ A.

Opérations dans l’ensemble

des parties d’un ensemble E

Étant donné deux parties quelconques A et B d’un ensemble E, on définit quatre opérations élémentaires dans

, c’est-à-dire quatre façons d’ob-

tenir à partir de A et de B une troisième partie de E. Il s’agit donc bien d’opé-

rations internes pour puisque, à

l’aide de deux éléments de , on en obtient un troisième.

y Intersection de deux parties A et B. C’est la partie C de E formée des éléments qui appartiennent à la fois à A et à B ; on note C = A ∩ B et on lit