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MAX GALLO

LA NUIT DES LONGS COUTEAUX

DU MEME AUTEUR

Chez le même éditeur :

ROMANS

Le cortège des vainqueurs, 1972

Un pas vers la mer, 1973

HISTOIRE. ESSAIS

La grande peur de 1989, 1966

Gauchisme, réformisme et révolution, 1968

Histoire de l’Espagne franquiste, 1969

La nuit des longs couteaux, 1970

Tombeau pour la Commune, 1971

En collaboration avec Martin Gray

Au nom de tous les miens, 1971

Chez d’autres éditeurs :

L’Italie de Mussolini, Perrin, 1964

L’affaire d’Ethiopie, Le Centurion, 1967

Maximilien Robespierre, Perrin, 1968

Cinquième colonne 1930-1940, Pion, 1970

MAX GALLO

LA NUIT

DES LONGS COUTEAUX

Ce jour-là, 30 juin 1934

HACHETTE

Table des matières

Avertissement

PROLOGUE

LA FIN D’UNE SEMAINE D’ETE

ERNST ROEHM

LE DISCOURS DU 13 JUILLET 1934

Première partie LA NUIT RHÉNANE

1 VENDREDI 29 JUIN 1934 Godesberg. Hôtel Dreesen, entre 14 heures et 21 heures

SUR LES BORDS DU RHIN

LES SECTIONS D’ASSAUT

2 VENDREDI 29 JUIN 1934 Godesberg. Hôtel Dreesen. Vers 21 heures 30.

JOSEPH GOEBBELS

LA DÉTERMINATION DES SECTIONS D’ASSAUT

LE DISCOURS DU 18 AVRIL 1934

HERMANN GOERING

HIMMLER, HEYDRICH ET LES SS.

3 VENDREDI 29 JUIN 1934 Godesberg. Hôtel Dreesen. Vers 22 heures.

LES SIGNES ANNONCIATEURS...

ROEHM ET HIMMLER

4 VENDREDI 29 JUIN Godesberg. Hôtel Dreesen. Vers 22 heures 30.

BAD WIESSEE

VIKTOR LUTZE

LA REICHSWEHR

KURT VON SCHLEICHER ET WERNER VON BLOMBERG

LE FÜHRER ET L’ARMÉE

REICHSWEHR CONTRE S.A. LE ROCHER GRIS ET LA MAREE BRUNE

UN NOUVEAU TRAITE DE VERSAILLES

5 VENDREDI 29 JUIN 1934 Godesberg. Hôtel Dreesen. Vers 23 heures.

LA CROISIÈRE DU DEUTSCHLAND

L’ANNONCE D’UNE PERMISSION

HINDENBURG ET FRANZ VON PAPEN

LE PIEGE DE HIMMLER ET DE HEYDRICH

LES PREMIERES LISTES

LE CHOIX DE LA REICHSWEHR

6 SAMEDI 30 JUIN 1934 Godesberg. Hôtel Dreesen. Vers 0 heure

L’ORDRE DONNÉ A SEPP DIETRICH...

LA DECISION DU FÜHRER

Deuxième partie CE MOIS QUI MEURT EN CE JOUR QUI COMMENCE

1 SAMEDI 30 JUIN 1934 Godesberg. Hôtel Dreesen. 1 heure

« UN PUTSCH ». CRIE LE FUHRER.

L’OBERFUHRER EICKE

LES FAUX PROPHÈTES.

LA DERNIÈRE RENCONTRE.

LE COMMUNIQUE DE ROEHM

2 SAMEDI 30 JUIN 1934 Godesberg. Hôtel Dreesen. 1 heure 15

VERS BONN

KARINHALL

ROEHM ET GOEBBELS

LES CONSEILS DU DUCE

3 SAMEDI 30 JUIN 1934 Route de Godesberg à Bonn-Hangelar. 1 heure 30

AGIR VITE

LES INQUIÉTUDES DE HITLER

LE DISCOURS DE MARBURG.

LA RÉPONSE DE HITLER.

4 SAMEDI 30 JUIN 1934  Aéroport de Bonn-Hangelar : 1 heure 45

L’AÉROPORT DE BONN-HANGELAR

DES PREUVES ?

KARIN.

LA FÊTE DE L’ETE

HITLER ET LE VIEUX MARÉCHAL.

5 SAMEDI 30 JUIN 1934  Aéroport de Bonn-Hangelar, 1 heure 50

L’ENVOL

LA MULTIPLICATION DES INCIDENTS.

LA MISE EN CONDITION.

LES DERNIERS PRÉPARATIFS

LE DERBY DE HAMBOURG

« IL EST TROP TARD MAINTENANT »

6 SAMEDI 30 juin 1934  En vol au-dessus du Taunus. 2 heures 30

LES S.S. A KAUFERING

LE DOCUMENT SECRET DU CAPITAINE PATZIG

LA DISPARITION DE JUNG

GOERING ET TERBOVEN

UN MARIAGE NAZI

L’ATTITUDE DE LA REICHSWEHR.

7 SAMEDI 30 JUIN 1934 En vol au-dessus d’Augsbourg, 3 heures 30

MUNICH DANS 25 MINUTES

LES DERNIERES HÉSITATIONS DE HITLER

DEMAIN, C’EST MAINTENANT

Troisième partie « JUSQU’A BRULER LA CHAIR VIVE... » (Hitler)

1 SAMEDI 30 JUIN 1934 Munich, entre 4 heures et 6 heures

MUNICH-OBERWIESENFELD, 4 heures.

MUNICH. MINISTERE DE L’INTERIEUR.

Il va être 6 heures.

2 SAMEDI 30 JUIN 1934 Bad Wiessee, Pension Hanselbauer, 6 heures 30 Munich, 10 heures

LA ROUTE DE BAD WIESSEE

LA PENSION HANSELBAUER.

UN CONVOI VERS MUNICH

AU HAUPTBANHOF DE MUNICH.

COLIBRI.

3 SAMEDI 30 JUIN 1934 Berlin, dans la matinée

TSCHIRSCHKY ET PAPEN CHEZ GOERING.

AU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

LE TEMPS DES ASSASSINS

UNE BALLE DANS LA TÊTE.

« OUI, C’EST MOI SCHLEICHER »

4 SAMEDI 30 JUIN 1934 Munich, 10 heures - 10 heures

IL N’Y A PAS DE MORTS INUTILES...

À LA MAISON BRUNE

À LA PRISON DE STADELHEIM.

« HEIL HITLER ! »

MUNICH-OBERWIESENFELD

5 SAMEDI 30 JUIN 1934 Munich, Gleiwitz, Breslau, Brème...

LES MORTS NE RACONTENT PAS L’HISTOIRE.

LE DÉPART POUR MADÈRE.

6 SAMEDI 30 JUIN 1934 Berlin. Fin de d’après-midi

LE CREPUSCULE SUR BERLIN-TEMPELHOF.

LA RUMEUR

LA CONFÉRENCE DE PRESSE DE GOERING

À LICHTERFELDE

« BRAVO ! ADOLF. »

7 NUIT DU SAMEDI 30 JUIN 1934 du dimance 1er juillet au lundi 2 juillet , vers 4 heures du matin.

LA PEUR

DIMANCHE 1er JUILLET, 13 HEURES.

« ROEHM, TENEZ-VOUS PRÊT. »

Épilogue

« UN ENORME TRAVAIL. »

« VOUS AVEZ SAUVÉ LE PEUPLE ALLEMAND. »

« ALLEMANDS, PAVOISEZ ! »

LE FÜHRER ET LA JUSTICE SUPRÊME

LE CONSEIL DES MINISTRES DU 3 JUILLET.

LE ROUND SUIVANT.

D’AUTRES MEURTRES.

LA REICHSWEHR NAZIE.

LA MORT DE HINDENBURG.

CES MEMES HOMMES, UNE AUTRE NUIT.

ANNEXES

I EXTRAITS DU DISCOURS DU MINISTRE D’ÉTAT ET CHEF D’ÉTAT-MAJOR ERNST ROEHM AU CORPS DIPLOMATIQUE ET A LA PRESSE ÉTRANGÈRE A BERLIN, LE 18 AVRIL 1934

II EXTRAITS DU DISCOURS PRONONCÉ PAR LE CHANCELIER HITLER DEVANT LE REICHSTAG A L’OPÉRA KROLL LE 13 JUILLET 1934 A 20 HEURES

PHOTOS

« La nuit a été singulière : où nous dormions, Nos cheminées étaient renversées par le vent, Et dit-on, furent entendues des lamentations Dans l’air, avec d’étranges cris de mort, Et qui prophétisaient en terribles accents D’horribles rébellions, confus événements, nouvellement éclos pour des époques noires. »

Lennox in Macbeth II,

3 trad. de P.J. Jouve Club français du livre.

« Comment ne point penser à Richard le Troisième ?

Jamais depuis le temps de Lancastre et Tudor,

Jamais on n’avait vu la même Hitoire de flamme et de mort »

Bertolt Brecht,

La Résistible Ascension d’Arturo Ui.

« On ne cachait pas que, cette fois, la révolution devrait être sanglante ; on parlait pour la désigner de la Nuit des longs couteaux. »

« J’étais responsable de la nation allemande et, en conséquence c’est moi qui, pendant vingt-quatre heures, étais à moi seul, le Justicier suprême du peuple allemand.

Dans tous les temps et ailleurs, on a décimé les mutins... J’ai donné l’ordre de fusiller les principaux coupables et j’ai donné l’ordre aussi de cautériser les abcès de notre empoisonnement intérieur et de l’empoisonnement étranger jusqu’à brûler la chair vive... »

Adolf Hitler, le 13 juillet 1934.

« Ce n’est pas un beau crime... Du sang, de la volupté et de la mort ? Ah que non point ! On y sent la complicité, la trahison, l’hypocrisie. Ces cadavres sont exhibés dans la fange et les meurtriers se sont ménagés un alibi. Le bourreau se fait pudibond. Il ne tue pas seulement : il prêche. Il a toléré le stupre et l’orgie, et, quand il croit avoir à se défendre lui-même, c’est au nom de la vertu qu’il frappe. Vieille Allemagne... tu n’as pas mérité ça. »