Pierre-cœur : Une matière indestructible créée pendant l’Âge des Légendes. Toute force utilisée pour la briser est absorbée, la rendant encore plus résistante.
Poing : L’unité de base de l’armée trolloc. Compte entre cent (au minimum) et deux cents guerriers (au maximum). En principe, chaque poing est commandé par un Myrddraal.
Poings du Ciel : En armure légère et ne portant aucune arme lourde, ces fantassins seanchaniens sont transportés sur les champs de bataille à dos de créatures volantes – les to’raken, des cousins plus gros et plus patauds des raken. Hommes comme femmes, ces combattants sont tous de petite taille, afin de limiter le poids imposé à leur monture ailée. Considérés à juste titre comme des guerriers d’élite, ils sont spécialisés dans les attaques surprises – par exemple sur les lignes arrières de l’ennemi – et dans toutes les opérations où la vitesse de déplacement est un facteur essentiel.
Pouvoir de l’Unique : Le Pouvoir puisé dans la Source Authentique. La plupart des gens sont incapables de canaliser le Pouvoir de l’Unique. De rares individus peuvent être formés à cet art, et une minuscule élite naît avec cette formidable aptitude. Pour ces « élus », il n’est nul besoin de formation : ils peuvent entrer en contact avec la Source Authentique et canaliser le Pouvoir, souvent sans en avoir conscience. Ce don se manifeste chez eux à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Si on ne leur apprend pas à contrôler le Pouvoir – ou s’ils n’y arrivent pas seuls – les « adeptes naturels » sont condamnés à mort. Depuis l’Ère de la Folie, aucun homme n’a pu canaliser le Pouvoir sans y perdre totalement la raison. De toute façon, la souillure du saidin condamne les Aes Sedai mâles à mourir dans d’atroces souffrances. Une femme qui n’apprend pas à contrôler son don est également condamnée à mourir, mais sa fin est beaucoup plus paisible que celle d’un homme. Les Aes Sedai cherchent activement les jeunes filles douées pour canaliser. Désirant leur sauver la vie, elles jouent également un rôle de sergents recruteurs pour leur ordre. Les Aes Sedai pistent également les hommes susceptibles de savoir canaliser, mais leur but est surtout de les empêcher de nuire au reste du monde.
Premier Prince de l’Épée : Un titre normalement porté par le frère aîné de la reine d’Andor. Formé depuis l’enfance à l’art de la guerre et aux subtilités de la politique, le prince a pour mission de commander l’armée royale en temps de guerre – en temps de paix, il se contente de conseiller sa sœur. Si elle n’a aucun frère vivant, la reine nomme l’homme de son choix à ce poste.
Prononcer le nom du Ténébreux : Dire le nom du Ténébreux (Shai’tan) attire son attention – un moyen imparable d’être frappé de malchance dans le meilleur des cas, et de subir un désastre dans le pire. Pour éviter cet écueil, une kyrielle de surnoms est à la disposition des gens : le Ténébreux, le Père des Mensonges, le Seigneur de la Tombe, le Berger de la Nuit, le Fléau du Cœur, le Croc de l’Âme, le Pourrisseur des Feuilles… et bien d’autres encore.
Rashima Kerenmosa : Surnommée la Chaire d’Amyrlin Guerrière, elle naquit autour de 1150 AD. Issue de l’Ajah Vert, elle fut nommée au poste suprême en 1251 AD. Dirigeant en personne les armées de la Tour Blanche, elle remporta une multitude de victoires, dont les plus célèbres sont celles de la passe de Kaisin, des marches de Soralle, de Larapelle, de Tel Norwin et de Maighande – où elle trouva la mort en 1301 AD. Après la bataille, on découvrit son corps entouré de ses cinq Champions et d’une montagne de cadavres de Trollocs et de Myrddraals où gisaient également les dépouilles de neuf Seigneurs de la Terreur.
Rejetés : Ce nom désigne treize Aes Sedai parmi les plus puissants que le monde ait jamais connus. En échange de l’immortalité, ils sont passés dans le camp du mal lors de la guerre des Ténèbres. Selon les légendes et des archives hélas incomplètes, ils ont été emprisonnés avec le Ténébreux au moment où sa prison fut de nouveau scellée. Les noms des Rejetés servent à effrayer les enfants.
Rendra : Une aubergiste de Tanchico.
Rhuarc : Le chef des Aiels Taardad.
Rhyagelle : En ancienne langue : « Ceux Qui Reviennent Chez Eux ».
Roue du Temps : Le temps est une Roue à sept rayons, chacun étant un Âge. Alors qu’elle tourne, les Âges vont et viennent, laissant des souvenirs qui deviennent des légendes, puis des mythes, et sont oubliés lorsqu’un Âge recommence. Mais chaque fois, la Trame est légèrement différente, même si l’Âge est identique, et les changements sont de plus en plus importants avec chaque rotation.
Sa’angreal : Un artefact immensément plus puissant qu’un simple angreal. L’art de fabriquer ces formidables objets est perdu depuis la fin de l’Âge des Légendes.
Sa’sara : Une danse suggestive du Saldaea interdite (en vain) par plusieurs reines. Selon les historiens, cette danse est à l’origine de trois guerres, de deux rébellions et d’innombrables querelles ou unions entre des maisons nobles. Une des rébellions, selon une rumeur, fut contrecarrée lorsqu’une reine dansa la sa’sara devant le général qui l’avait renversée. Le militaire, dit-on, épousa la souveraine et lui rendit sa couronne. Ne figurant dans aucun livre d’histoire officiel, cette « anecdote » est farouchement niée par toutes les reines du Saldaea.
Sage-Dame : Choisie par le Cercle des Femmes d’un village, cette matriarche (bien qu’elle puisse être très jeune) est experte en guérison, initiée à l’art de prédire le temps et dotée d’un solide bon sens. Tout ce qu’il faut pour occuper une position qui implique d’écrasantes responsabilités et une autorité incontournable bien que souvent indirecte. En général, la Sage-Dame est tenue pour l’égale du bourgmestre, voire sa supérieure dans certains villages. Contrairement au bourgmestre, elle est élue à vie et il n’arrive pratiquement jamais qu’elle quitte son poste avant le jour de sa mort. Traditionnellement en conflit avec le bourgmestre, la Sage-Dame ne s’en laisse pas conter.
Saidar, saidin : Voir « Source Authentique ».
Sanctuaire : Nom des divers « foyers » des Ogiers. Depuis la Dislocation du Monde, beaucoup de ces refuges ont été abandonnés. Dans les récits et les légendes, on les décrit à juste titre comme des havres de paix. Grâce à une mystérieuse protection, aucune Aes Sedai ne peut y canaliser le Pouvoir de l’Unique, ni même sentir l’existence de la Source Authentique. Et aucune tentative de canaliser le Pouvoir hors d’un Sanctuaire n’a d’influence à l’intérieur du Sanctuaire en question. Les Trollocs évitent d’entrer dans un de ces refuges, sauf quand leurs Myrddraals les y contraignent. Et ceux-ci ne s’y résignent qu’en cas d’absolue nécessité. Même les Suppôts des Ténèbres, surtout les plus fervents, se sentent très mal à l’aise à l’intérieur d’un Sanctuaire.
Sandar, Juilin : Un pisteur de voleurs de Tear.
Sans-Yeux : Voir « Myrddraals ».
Seanchaniens : Les descendants des troupes envoyées par Artur Aile-de-Faucon sur l’autre rive de l’océan d’Aryth. De retour du continent Seanchan, ils réclament les royaumes qu’ils considèrent comme les leurs.
Seandar : Capitale du continent Seanchan. L’Impératrice y vit à la Cour des Neuf Lunes, où elle siège sur le Trône de Cristal.