Fête du Soleil : Des festivités qui ont lieu au milieu de l’été.
Fille-Héritière : Titre de l’héritière du trône d’Andor. La fille aînée de la reine lui succède. En l’absence de fille survivante, la parente la plus proche de la reine défunte monte sur le trône.
Filles du Silence : Au cours de la longue histoire de la Tour Blanche (plus de trois millénaires) les femmes rejetées lors de leur initiation ont souvent refusé leur sort et tenté de former des groupes bien entendu secrets. La plupart de ces entités, percées au jour par les Aes Sedai, furent réduites à néant, leurs membres étant sévèrement punies afin de donner l’exemple. Le dernier en date de ces groupes (794-798 NE) s’était donné le nom de Filles du Silence. Il était composé de deux Acceptées expulsées de la Tour Blanche et de vingt-trois femmes qu’elles avaient rassemblées afin de les former. Toutes ces « rebelles » furent ramenées à Tar Valon, et les vingt-trois étudiantes furent inscrites dans le Registre des Novices. Parmi elles, une seule réussit à obtenir le châle.
Fils de la Lumière : Un ordre ascétique entièrement dévoué à la défaite du Ténébreux et à l’éradication de tous ses Suppôts. Fondé par Lothair Mantelar pendant la guerre des Cent Années, cet ordre devint rapidement une organisation militaire animée par un implacable fanatisme religieux. Les Fils de la Lumière abominent les Aes Sedai et leurs alliés, car ils les considèrent comme des Suppôts des Ténèbres. On les surnomme les « Capes Blanches », et ils ont pour emblème un soleil sur fond blanc.
Flamme de Tar Valon : L’emblème de Tar Valon et des Aes Sedai. Représentation stylisée d’une flamme, c’est en fait une larme blanche avec la pointe orientée vers le haut.
Fléau du Cœur : Voir « Ténébreux ».
Flétrissure : Une région, à l’extrême-nord du continent, entièrement corrompue par le Ténébreux. Le fief des Trollocs, des Myrddraals et des autres créatures du Père des Mensonges.
Forteresse de la Lumière : Située à Amador, capitale de l’Amadicia, c’est le fief des Fils de la Lumière.
Gaidin : « Frère de bataille ». Le nom que donnent les Aes Sedai aux Champions.
Gardes de la Mort : L’élite militaire de l’Empire seanchanien, qui inclut à la fois des humains et des Ogiers. Choisis dès leur enfance pour servir l’Impératrice, les membres humains de ce corps d’exception sont sa propriété personnelle – des da’covale, à savoir bien plus que des esclaves, mais pas des hommes libres non plus. D’une loyauté aveugle et d’une indomptable fierté, ils aiment dévoiler les corbeaux tatoués sur leurs épaules – la marque indiquant qu’un da’covale appartient à l’Impératrice.
Gardienne des Chroniques : Dans la hiérarchie des Aes Sedai, elle vient au deuxième rang, derrière la Chaire d’Amyrlin. Bras droit de la dirigeante suprême, elle est en général issue du même Ajah.
Gaul : Un Chien de Pierre (Shae’en M’taal) du clan Imran des Aiels Shaarad.
Gawyn : Fils de la reine Morgase et frère d’Elayne. Il est promis à devenir Premier Prince de l’Épée lorsque sa sœur montera sur le trône.
Gens de la Route : Voir « Tuatha’an ».
Grand Seigneur des Ténèbres : Nom donné au Ténébreux par les Suppôts des Ténèbres. Selon eux, utiliser le véritable nom de leur maître serait blasphématoire.
Grand Serpent : Ce serpent qui se mord la queue, antérieur à l’Âge des Légendes, représente l’éternité.
Grande Quête du Cor (La) : Un cycle de récits centré sur la recherche du mythique Cor de Valère. Pour tout raconter de cette saga qui s’étend entre la fin des guerres des Trollocs et le début de la guerre des Cent Années, il faudrait des jours et des jours.
Grande Trame : La Roue du Temps tisse la Trame des Âges dans la Grande Trame, qui est en fait la totalité de la réalité et du monde existant – passé, présent et futur. On parle également du Lacis des Âges.
Guerre des Aiels : (976-978 NE). Lorsque le roi Laman du Cairhien coupa Avendoraldera, plusieurs clans d’Aiels traversèrent la Colonne Vertébrale du Monde. Pour laver l’affront, ils pillèrent et incendièrent Cairhien, la capitale du royaume, puis s’en prirent à d’autres cités importantes. Le conflit s’étendit ensuite à Tear et au royaume d’Andor. L’histoire officielle avance que les Aiels furent vaincus lors de la bataille des Murs Scintillants, devant Tar Valon. En fait, Laman fut tué à ce moment-là, et les Aiels, considérant qu’ils s’étaient vengés, repartirent d’eux-mêmes pour leur désert.
Guerre des Cent Années : Une série de conflits découlant de la mort d’Artur Aile-de-Faucon. La guerre de succession dure de 994 AL jusqu’en 1117 AL, soit un peu plus de cent ans. Ses ravages sont si vastes qu’il ne reste à ce jour qu’une documentation très fragmentaire à son sujet. On sait cependant que l’explosion de l’empire d’Artur donna le jour au monde tel que Rand et ses amis le connaissent.
Guerre des Ténèbres : Appelée également « guerre du Pouvoir », elle met un terme à l’Âge des Légendes. Commençant peu après la tentative de libération du Ténébreux, elle se propage très vite à la totalité du monde connu. Dans un univers qui a perdu jusqu’au souvenir de la guerre, la redécouverte de toutes les horreurs, souvent mises en scène dans l’ombre par le Père des Mensonges, incite les combattants à utiliser comme une arme le Pouvoir de l’Unique. La défaite du Ténébreux, de nouveau emprisonné, finit par arrêter le carnage.
Guerre du Deuxième Dragon : (939-943 AL). Durant cette guerre contre le faux Dragon Guaire Amalasan, un jeune roi nommé Artur Tanreall Paendrag – qui devint plus tard Artur Aile-de-Faucon – forgea sa légende et accéda à la toute-puissance.
Guerres des Trollocs : Une série de guerres qui commencèrent environ mille ans après la Dislocation, et durèrent près de trois cents ans. Après avoir fait régner la terreur sur le monde, les monstres furent abattus ou repoussés dans la Flétrissure. Mais certaines nations furent détruites pendant ces guerres, et d’autres perdirent quasiment toute leur population. Les archives relatives à ces événements sont lacunaires.
Guilde des Illuminateurs : Une société secrète qui veille jalousement sur l’art de faire des feux d’artifice. Pour préserver leurs connaissances, les Illuminateurs iraient jusqu’au meurtre. Ils tirent leur nom de l’Illumination, un grand spectacle qu’ils réservent aux têtes couronnées et aux très grands seigneurs. Les fusées moins spectaculaires sont vendues à d’autres clients – avec tous les avertissements d’usage, y compris l’interdiction de regarder ce qu’il y a à l’intérieur. Le complexe capitulaire de la guilde se dresse à Tanchico, la capitale du Tarabon. Il y en avait un autre à Cairhien, mais il n’est plus utilisé…
Hailene : En ancienne langue : « Ceux Qui Marchent Devant », ou encore « Les Éclaireurs ».
Hall de la Tour : Le conseil suprême des Aes Sedai est traditionnellement composé de trois représentantes de chacun des sept Ajah. Par suite du schisme, le Hall de Tar Valon ne compte plus de représentantes de l’Ajah Bleu. Dans celui des sœurs rebelles, dites « renégates » par les fidèles d’Elaida, c’est l’Ajah Rouge qui est absent. Même si la Chaire d’Amyrlin est théoriquement la seule détentrice du pouvoir au sein de la tour, sa puissance a toujours dépendu de son aptitude à influencer, manipuler ou intimider le Hall. Car les représentantes disposent de bien des armes pour saboter les plans de la dirigeante. Et le vote en fait bien entendu partie. Pour qu’une proposition de la Chaire d’Amyrlin soit acceptée, il existe deux types de majorité : l’accord à l’unanimité et l’accord a minima. L’accord à l’unanimité exige que toutes les sœurs présentes votent « pour », à condition qu’il y en ait au moins onze en cession et qu’elles représentent les sept Ajah. La seule exception à cette règle se produit lorsque le scrutin concerne la destitution d’une Chaire d’Amyrlin ou d’une Gardienne des Chroniques. Dans ce cas, l’Ajah d’origine de l’accusée est simplement informé du résultat de la consultation une fois qu’elle a eu lieu. L’accord a minima demande également qu’il y ait onze voix « pour », mais il suffit que ces onze votes constituent les deux tiers des sœurs en cession. De plus, il n’est pas exigé que les sept Ajah soient représentés, sauf dans le cas d’un scrutin visant une déclaration de guerre lancée par la Tour Blanche à quelque adversaire que ce soit. On notera que sur ce point et plusieurs autres, beaucoup de sœurs pensent qu’il serait plus judicieux de recourir à l’accord à l’unanimité. Afin d’équilibrer les pouvoirs, la Chaire d’Amyrlin peut ordonner à toute représentante de renoncer à son siège – en fait, elle peut même dissoudre le Hall entier – mais ce n’est pas une manœuvre si utile que ça, car rien (sinon une coutume qui n’a pas force de loi) n’empêche les Ajah de renvoyer les mêmes représentantes dans le « nouveau Hall ». Au cours des trois mille ans d’histoire de la tour, on recense seulement quatre « dissolutions ». Dans deux cas, ce coup de force eut pour résultat la nomination d’un Hall de la Tour entièrement (ou partiellement) renouvelé. Dans les deux autres, la Chaire d’Amyrlin fut finalement contrainte à la démission puis à l’exil.