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Les jours passèrent, alcyoniens, simples, idéaux. Rien n’était planifié, rien ne comptait vraiment. Aucun enjeu. Et puis, un matin, un peu avant l’aube, il se réveilla, très calme, prit une douche et prépara sa valise. Cette nuit-là, il avait rêvé d’elle. Marianne était vivante… Quelque part. Et elle avait besoin de lui. Si Hirtmann l’avait déjà tuée, il aurait trouvé un moyen ou un autre de le lui faire savoir. Il sortit de sa chambre. Tout dormait encore dans les étages, mais le jour éclairait déjà le patio. Il descendit, sa valise à la main, prit une profonde inspiration pour s’imprégner une dernière fois du parfum de jasmin, de lessive, d’encaustique et de départ. Il avait aimé cet endroit. Puis il cogna à la porte.

— Je suis prêt, dit-il quand elle s’ouvrit.