Les éléments de construction de la nature devaient d'autre part être éternels, car rien ne naît du néant. Démocrite rejoi gnait sur ce point Parménide et les Éléates. D croyait que tous tes atomes devaient être solides et massifs sans pour autant être les mêmes. Car si tous les atomes étaient identiques, il n'y
aurait pas d'explication satisfaisante pour rendre compte de la variété de formes aussi différentes entre elles que la violette, l'olivier, la peau de chèvre ou les cheveux humains.
Démocrite pensait qu'il y avait une infinité d'atomes dans la nature. Certains étaient ronds et lisses, d'autres rugueux et crochus. Et c'est justement parce qu'ils avaient des formes différentes qu'ils pouvaient s'assembler en d'infinies variantes. Mais ils avaient beau être innombrables et diffé rents les uns des autres, ils étaient tous éternels, immuables et indivisibles.
Quand un corps, prenons l'exemple d'un arbre ou d'un ani mal, meurt et se décompose, les atomes se dispersent et peuvent se regrouper pour former de nouveaux corps. Les atomes en effet bougent dans l'espace, mais parce que certains ont des « crochets » ou des « dents », ils s'accrochent les uns aux autres pour former les choses qui nous entourent.