Pour les Grecs, la maladie aussi était le fait des dieux. Ceux- ci donnaient aux hommes des maladies contagieuses pour les punir. D'un autre côté, il était également dans leur pouvoir de les guérir à la seule condition que leur soient faits des sacrifices dans les règles de l'art.
Cette croyance n'est pas spécifiquement grecque. Avant l'avènement de la médecine moderne, la maladie était presque partout considérée comme ayant une cause surnaturelle. Les termes Que en anglais ou innuensa en norvégien pour dire la grippe signifiaient à l'origine que l'on subissait la mauvaise influence des étoiles.
Même aujourd'hui, beaucoup de personnes dans le monde croient que diverses maladies, comme le sida par exemple, sont une punition de Dieu. Et nombreux sont ceux qui s'imaginent pouvoir « guérir » grâce à des forces surnaturelles.
Ainsi, tandis que les philosophes grecs ouvraient la voie à un nouveau mode de pensée, naissait une nouvelle conception de la médecine qui tentait d'expliquer la maladie et la santé de manière naturelle. Le fondateur de la médecine grecque passe pour être Hippocrate qui naquit sur l'île de Cos vers 460 avant Jésus-Christ.