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Sa’sara : Une danse suggestive du Saldaea interdite (en vain) par plusieurs reines. Selon les historiens, cette danse est à l’origine de trois guerres, de deux rébellions et d’innombrables querelles ou unions entre des maisons nobles. Une des rébellions, selon une rumeur, fut contrecarrée lorsqu’une reine dansa la sa’sara devant le général qui l’avait renversée. Le militaire, dit-on, épousa la souveraine et lui rendit sa couronne. Ne figurant dans aucun livre d’histoire officiel, cette « anecdote » est farouchement niée par toutes les reines du Saldaea.

Sage-Dame : Choisie par le Cercle des Femmes d’un village, cette matriarche (bien qu’elle puisse être très jeune) est experte en guérison, initiée à l’art de prédire le temps et dotée d’un solide bon sens. Tout ce qu’il faut pour occuper une position qui implique d’écrasantes responsabilités et une autorité incontournable bien que souvent indirecte. En général, la Sage-Dame est tenue pour l’égale du bourgmestre, voire sa supérieure dans certains villages. Contrairement au bourgmestre, elle est élue à vie et il n’arrive pratiquement jamais qu’elle quitte son poste avant le jour de sa mort. Traditionnellement en conflit avec le bourgmestre, la Sage-Dame ne s’en laisse pas conter.

Saidar, saidin : Voir « Source Authentique ».

Sanctuaire : Nom des divers « foyers » des Ogiers. Depuis la Dislocation du Monde, beaucoup de ces refuges ont été abandonnés. Dans les récits et les légendes, on les décrit à juste titre comme des havres de paix. Grâce à une mystérieuse protection, aucune Aes Sedai ne peut y canaliser le Pouvoir de l’Unique, ni même sentir l’existence de la Source Authentique. Et aucune tentative de canaliser le Pouvoir hors d’un Sanctuaire n’a d’influence à l’intérieur du Sanctuaire en question. Les Trollocs évitent d’entrer dans un de ces refuges, sauf quand leurs Myrddraals les y contraignent. Et ceux-ci ne s’y résignent qu’en cas d’absolue nécessité. Même les Suppôts des Ténèbres, surtout les plus fervents, se sentent très mal à l’aise à l’intérieur d’un Sanctuaire.

Sandar, Juilin : Un pisteur de voleurs de Tear.

Sans-Yeux : Voir « Myrddraals ».

Seanchaniens : Les descendants des troupes envoyées par Artur Aile-de-Faucon sur l’autre rive de l’océan d’Aryth. De retour du continent Seanchan, ils réclament les royaumes qu’ils considèrent comme les leurs.

Seandar : Capitale du continent Seanchan. L’Impératrice y vit à la Cour des Neuf Lunes, où elle siège sur le Trône de Cristal.

Second Pacte : Voir « Pacte des Dix Nations ».

Section : Nom des immenses salles de la bibliothèque de la tour. Officiellement, on en compte douze, chacune étant consacrée à un grand thème et à ses sous-thèmes. Connue des seules Aes Sedai, la Treizième Section abrite des archives secrètes réservées à la Chaire d’Amyrlin, à la Gardienne des Chroniques et aux représentantes.

Sei’mosiev : Dans l’ancienne langue, « celui (ou celle) qui a les yeux baissés ». Chez les Seanchaniens, ce mot désigne une personne qui s’est déshonorée.

Sei’taer : « Celui (ou celle) qui a les yeux levés ». Quelqu’un qui a encore tout son honneur, donc le droit de regarder les autres dans les yeux.

Seigneurs de la Terreur : Des hommes et des femmes capables de canaliser le Pouvoir. Pendant les guerres des Trollocs, ils sont passés du côté des Ténèbres, commandant les hordes de monstres de Shai’tan.

Selene : Un des noms d’emprunt de Lanfear.

Sevanna : Veuve de Suladric, le chef des Aiels Shaido.

Shadar Logoth : Dans l’ancienne langue : « le lieu où attendent les Ténèbres ». Cette ville abandonnée depuis les guerres des Trollocs est également appelée l’Attente des Ténèbres.

Shai’tan : Voir « Ténébreux ».

Shaogi, Keille : Une colporteuse obèse qui voyage dans le désert des Aiels.

Shara : À l’est du désert des Aiels, c’est une terre mystérieuse protégée par une nature hostile et des murailles bâties de la main de l’homme. Sur Shara, on connaît peu de choses, car la population fait tout pour garder secrètes sa culture et son histoire. Malgré ce qu’affirment les Aiels, les Shariens prétendent ne pas avoir été touchés par les guerres des Trollocs. Dans le même ordre d’idées, en dépit des récits de plusieurs témoins du Peuple de la Mer, ils assurent n’avoir jamais eu conscience de la tentative d’invasion d’Artur Aile-de-Faucon. Parmi les rares informations connues, on sait que les Shariens sont dirigés par un monarque absolu – la Sh’boan quand il s’agit d’une femme, et le Sh’botay lorsque c’est un homme. Après sept ans de règne, ce souverain ou cette souveraine meurt et la couronne est transmise à son conjoint. Ce mode de succession n’a pas changé depuis la Dislocation du Monde. Selon les Shariens, ces morts « naturelles » sont l’expression de la « Volonté de la Trame ».

À Shara, on trouve des gens capables de canaliser – les Ayyad au visage tatoué dès la naissance. À l’intérieur de cette communauté, les femmes imposent une loi d’airain. En cas de relation charnelle entre un Ayyad et un non-Ayyad, ce dernier est exécuté et il en est de même pour l’Ayyad s’il ou elle a utilisé la force pour s’imposer. Si un enfant naît d’une telle union, il est abandonné et meurt livré aux éléments. Parmi les Ayyad, les mâles servent exclusivement à la reproduction. Quand ils atteignent vingt-cinq ans, ou deviennent capables de canaliser, les femmes les tuent et incinèrent leurs cadavres. Selon des rumeurs, les femmes ayyad recourent au Pouvoir exclusivement sur ordre de la Sh’boan ou du Sh’botay, dont elles ne s’éloignent jamais beaucoup.

Le nom même du pays est sujet à caution. Ses habitants l’appellent de plusieurs façons : Shamara, Co’dansin, Tomaka, Kigali et Shibouya.

Shayol Ghul : Au cœur des Terres Dévastées, le mont où est emprisonné le Ténébreux.

Sheriam : Une Aes Sedai de l’Ajah Bleu.

Shienar : Une des Terres Frontalières. Emblème : un faucon noir représenté en piqué.

Shoufa : Un accessoire vestimentaire des Aiels. En général couleur du sable ou de la roche, ce foulard enveloppe la tête et le cou, laissant seulement le visage à l’air libre.

Sidération : Le nom donné par les Aiels au mal étrange qui frappa certains d’entre eux lorsqu’ils apprirent que leurs ancêtres, loin d’avoir toujours été de féroces guerriers, étaient à l’origine des pacifistes contraints de se défendre durant la Dislocation du Monde et les années qui suivirent. D’abord hébétés, beaucoup d’Aiels jetèrent ensuite leurs lances et s’enfuirent. D’autres refusèrent de retirer la robe blanche des gai’shain après la fin de leur service. D’autres encore s’obstinèrent à ne pas croire cette « révélation », cette position impliquant pour eux de ne pas accepter Rand al’Thor comme le Car’a’carn de leur peuple. En conséquence, ils s’en retournèrent dans le désert des Aiels, ou allèrent rejoindre les Shaido, de farouches adversaires du Dragon Réincarné.

Sisnera, Darlin : Haut Seigneur de Tear, il s’est longtemps rebellé contre le Dragon Réincarné. Aujourd’hui, il est devenu le Régent du pays, au nom de ce même Dragon.

So’jhin : Dans l’ancienne langue, « celui (ou celle) qui est supérieur parmi les inférieurs », ou « celui (ou celle) qui est à la fois le ciel et la vallée ». Chez les Seanchaniens, ce mot désigne les « serviteurs de haut rang par hérédité ». Ce sont des da’covale, mais qui jouissent d’une grande autorité voire d’un pouvoir considérable. Les membres du Sang se montrent très respectueux avec les so’jhin de la famille impériale. Quant aux so’jhin de l’Impératrice, ils les traitent comme des égaux.