Après Malvegil, les Rois de Fornost revendiquèrent de nouveau la suzeraineté de tout l’Arnor, et ils ajoutèrent le préfixe ar(a) à leurs noms afin de dénoter cela.
18.
Voir III 27. Selon la légende, les bœufs blancs que l’on trouvait encore à l’état sauvage près de la Mer du Rhûn étaient des descendants des Bœufs d’Araw, le chasseur des Valar, seul d’entre eux à avoir souvent visité la Terre du Milieu au temps des Jours Anciens. La forme haut-elfique de son nom est Oromë (III 129).
19.
I 244.
20.
I 265.
21.
« Il s’agit là d’un peuple étrange et hostile, dernier représentant des Forodwaith, ces Hommes d’une époque reculée, accoutumés aux grands froids du royaume de Morgoth. De fait, ce froid subsiste encore dans la région, encore qu’elle ne se trouve qu’à une centaine de lieues au nord du Comté. Les Lossoth habitent dans la neige, et l’on dit qu’ils courent sur la glace en s’attachant des os aux pieds, et qu’ils ont des voitures dépourvues de roues. Ils vivent pour la plupart, hors d’atteinte de leurs ennemis, sur le grand Cap de Forochel qui défend au nord-ouest l’immense baie du même nom ; mais il leur arrive souvent de camper sur les rives au sud de la baie, au pied des Montagnes. »
22.
« Ainsi, l’anneau de la Maison d’Isildur fut sauvé ; car il fut plus tard racheté par les Dúnedain. On dit que cet anneau n’était autre que celui offert à Barahir par Felagund de Nargothrond, que Beren recouvra au péril de sa vie. »
23.
« Les Pierres en question étaient celles d’Annúminas et d’Amon Sûl. Dans le Nord, il n’en resta alors qu’une seule : la Pierre de la Tour des Emyn Beraid qui regarde sur le golfe du Loune. Celle-ci était en possession des Elfes, et bien que nous n’en ayons jamais rien su, elle y demeura jusqu’à ce que Círdan la mît dans le navire d’Elrond à son départ (I 69, 148). Toutefois, selon ce qui nous est rapporté, elle n’était pas comme les autres, ni en accord avec elles : elle regardait seulement vers la Mer. Elendil l’y avait placée pour retrouver la « vue droite » et contempler Eressëa dans l’Ouest évanoui ; mais au-dessous, les mers fléchies recouvraient Númenor pour toujours.
24.
« Le sceptre était l’insigne royal par excellence à Númenor, nous dit le Roi ; et c’était aussi le cas en Arnor, dont les rois ne portaient nulle couronne, mais plutôt une unique gemme blanche, l’Elendilmir, l’Étoile d’Elendil, sur un bandeau d’argent dont ils se ceignaient le front » (I 194, III 141, 159, 292). En faisant allusion à une couronne (I 226, 317), Bilbo entendait sans doute celle du Gondor ; vers la fin de sa vie, il semblait très au fait de tout ce qui concernait la lignée d’Aragorn. « Le sceptre de Númenor aurait disparu avec Ar-Pharazôn. Celui d’Annúminas était la verge d’argent ouvré des Seigneur d’Adúnië, et c’est peut-être l’objet le plus ancien façonné de main d’homme qui subsiste encore en Terre du Milieu. Il avait déjà plus de cinq mille ans le jour où Elrond le remit à Aragorn (III 298-299). La couronne du Gondor imitait la forme d’un heaume de guerre númenóréen. Au début, il ne s’agissait en vérité que d’un simple heaume ; et l’on dit que c’était celui qu’avait porté Isildur à la Bataille de Dagorlad (le heaume d’Anárion ayant été écrasé par la pierre jetée depuis Barad-dûr qui entraîna sa mort). Mais à l’époque d’Atanatar Alcarin, celui-ci fut remplacé par le heaume incrusté de pierreries qui servit au couronnement d’Aragorn. »
25.
I 293.
26.
I 20-21, III 351.
27.
Le long cap d’Umbar et sa grande rade étaient une possession númenóréenne de fort longue date ; mais elle servait de place forte aux Hommes du Roi, que l’on nomma plus tard les Númenóréens Noirs, corrompus par Sauron, et qui vouaient la plus grande haine aux suivants d’Elendil. Après la chute de Sauron, ils connurent une rapide décroissance ou vinrent à se mêler aux Hommes de la Terre du Milieu, mais la haine du Gondor demeura intacte chez tous leurs descendants. La prise d’Umbar ne se fit donc qu’au prix de grands sacrifices.
28.
Autrement appelée la Rivière Courante.
29.
Cette loi fut adoptée à Númenor (comme nous l’a appris le Roi) par Tar-Aldarion, le sixième roi, qui ne laissa qu’une fille. Elle devint la première Reine régnante, Tar-Ancalimë. Mais une autre loi avait prévalu avant elle. À Tar-Elendil, le quatrième roi, succéda son fils Tar-Meneldur, bien que sa fille Silmariën eût été l’aînée. Elendil était toutefois un descendant de cette même Silmariën.
30.
Son nom signifie « Navire de Longue-Écume », car cette île avait la forme d’un grand navire dont la haute proue pointait au nord, et où l’écume blanche de l’Anduin se brisait contre des rochers acérés.
31.
« J’ai donné Espoir aux Dúnedain, je n’ai gardé aucun espoir pour moi-même. »
32.
I 423.
33.
Cette rivière coule de l’ouest des Ered Nimrais et se jette dans l’Isen.
34.
Les dates indiquées suivent le comput du Gondor (Troisième Âge). Celles qui figurent en retrait sont les dates de naissance et de décès.
35.
III 66, 78.
36.
III 401.
37.
« Car le bras dont elle portait son bouclier fut brisé par la masse d’armes du Roi-Sorcier ; mais lui fut réduit à néant, et ainsi, les paroles que Glorfindel avait adressées au roi Eärnur, longtemps auparavant, prédisant que le Roi-Sorcier ne tomberait pas par la main d’un homme, furent réalisées. Car il est dit dans les chants de la Marche qu’Éowyn fut aidée dans cet exploit par l’écuyer de Théoden, et que lui non plus n’était pas un Homme, mais bien un Demi-Homme venu d’un lointain pays, bien qu’Éomer lui rendît beaucoup d’honneur au sein de la Marche, lui donnant le nom de Holdwine.
[Ce Holdwine n’était autre que Meriadoc le Magnifique, Maître du Pays-de-Bouc.] »
38.
Le Hobbit, p. 79.
39.
I 401-402.
40.
Ou la délivrèrent de sa prison ; car peut-être la malice de Sauron l’avait-elle déjà réveillée.
41.
Le Hobbit, p. 298.
42.
Ibid., p. 39-40.
43.
Dont les enfants de Thráin II : Thorin (Lécudechesne), Frerin et Dís. Thorin n’était qu’un jeune garçon à cette époque, à l’échelle des Nains. On découvrit plus tard qu’il s’était échappé plus de Gens de la Montagne qu’on ne l’avait d’abord cru ; mais la plupart de ceux-là se rendirent dans les Collines de Fer.
44.
Azog était le père de Bolg ; voir Le Hobbit, p. 43.
45.
« Le bouclier de Thorin aurait été fendu en deux. On dit qu’il le jeta et qu’il tailla avec sa hache une branche de chêne, qu’il tint dans sa main gauche afin de parer les coups de ses adversaires, ou en guise de massue. C’est ce qui lui valut son surnom. »
46.
« Les Nains se désolèrent de ce traitement réservé à leurs morts, contraire à leur coutume ; mais il aurait fallu plusieurs années pour aménager des tombes comme celles qu’ils construisaient d’ordinaire (car ils n’ensevelissaient leurs morts que dans la pierre, non dans la terre). Ils eurent donc recours au feu, plutôt que de laisser leurs semblables à la merci des bêtes, des oiseaux et des orques charognards. Mais le souvenir des morts d’Azanulbizar était honoré ; ainsi, encore de nos jours, un Nain dira fièrement de l’un de ses ancêtres : “C’est un Nain brûlé”, et cela veut tout dire. »
47.
Ils comptaient très peu de femmes parmi eux. Dís, fille de Thráin, vivait là-bas. Elle donna naissance à Fíli et Kíli dans les Ered Luin. Thorin n’avait pas d’épouse.
48.
I 343.
49.
Le 15 mars 2941.
APPENDICE B Le Compte des Années (chronologie des Terres de l’Ouest)