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Da’covale : (1) Dans l’Ancienne Langue, « Celui qui est possédé » ou « Personne qui est une possession ». (2) Chez les Seanchans, le terme est souvent utilisé, avec celui de propriété, à la place d’esclave. Chez les Seanchans, l’esclavage a une histoire longue et insolite, les esclaves ayant la possibilité de s’élever à des situations de grandes puissance et autorité, y compris sur les individus libres. Voir aussi SO’JHIN.

Défenseurs de la Pierre, les : Formation militaire d’élite de Tear. Le Capitaine de la Pierre (commandant des Défenseurs) est Rodrivar Tihera.

Seuls les Tairens sont acceptés parmi les Défenseurs, et les officiers sont généralement de naissance noble, quoique issus de Maisons mineures ou de branches mineures de grandes Maisons. Les Défenseurs ont pour tâche de tenir la grande forteresse appelée la Pierre de Tear, située dans la cité de Tear, de défendre la cité, et de remplir toutes les fonctions de la police, en lieu et place d’une garde municipale ou autre. Sauf en temps de guerre, leurs fonctions les éloignent rarement de la cité. De plus, comme d’autres unités d’élite, ils constituent le noyau autour duquel l’armée est formée. L’uniforme des Défenseurs consiste en une tunique noire aux manches matelassées rayées noir et or à manchettes noires, en un plastron bruni, et en un casque cerclé à visière pourvue de barreaux d’acier. Le Capitaine de la Pierre arbore trois courtes plumes blanches à son casque et, à ses poignets, trois galons d’or entrelacés sur fond blanc. Les Capitaines ont deux plumes blanches et un seul galon d’or sur manchettes blanches, les Lieutenants une seule plume blanche et un seul galon noir sur manchettes blanches, et les Sous-Lieutenants une seule courte plume noire et des manchettes blanches sans galon. Les Porte-Bannière ont des manchettes dorées, et les hommes du rang des manchettes rayées noir et or.

Der’morat’ : Dans l’Ancienne langue, « Maître Soigneur ». Parmi les Seanchans, le suffixe indique un soigneur d’expérience hautement qualifié, de l’un des animaux exotiques, un homme qui en forme d’autres, comme dans der’morat’raken. Les der’morats peuvent jouir d’un statut social relativement élevé, le plus élevé étant celui des der’sul’dams, qui entraînent les sul’dams, qui sont d’un rang égal à celui d’officiers haut gradés. Voir aussi MORAT.

Fain, Padan : Autrefois Ami du Ténébreux, actuellement davantage et pire qu’un Ami du Ténébreux, et ennemi des Réprouvés autant que de Rand al’Thor, qu’il hait avec passion. Dernière apparition sous le nom de Jeraal Mordeth, conseiller du Seigneur Toram Riatin dans sa rébellion contre le Dragon Réincarné à Cairhien.

Famille, la : Pendant les Guerres Trolloques, voilà plus de deux mille ans (vers 1000-1350 DM), la Tour Blanche continua à maintenir ses principes, rejetant toutes les femmes qui n’étaient pas à la hauteur de leurs exigences. Un groupe de ces femmes, craignant de retourner chez elles en pleine guerre, s’enfuirent à Barashta (près du site actuel d’Ebou Dar) aussi loin des combats qu’il était possible à l’époque. Adoptant les noms de Famille et Femmes de la Famille, elles restèrent cachées et donnèrent asile à d’autres refusées. Avec le temps, leurs contacts avec les femmes renvoyées de la Tour amenèrent aussi des contacts avec des fugitives, et même si les raisons exactes n’en seront peut-être jamais connues, elles se mirent aussi à accepter des fugitives. Elles firent de grands efforts pour empêcher ces femmes d’apprendre quoi que ce soit sur la Famille, jusqu’à ce qu’elles soient certaines que les Aes Sedai n’allaient pas fondre sur la Famille pour les reprendre. Après tout, tout le monde savait que les fugitives sont toujours reprises tôt ou tard, et les Femmes de la Famille savaient qu’à moins de garder leur existence secrète, elles seraient elles-mêmes sévèrement punies.

Bien que la Famille ne l’ait jamais su, la Tour connut son existence presque depuis le début, mais la poursuite des guerres ne lui laissa pas le temps de s’occuper d’elle. À la fin des guerres, la Tour réalisa qu’il n’était peut-être pas dans son intérêt d’anéantir la Famille. Avant cette époque, la majorité des fugitives étaient parvenues à retrouver leur liberté, quelle que fût la propagande de la Tour, mais quand la Famille commença à les aider, la Tour sut exactement où allaient les fugitives et neuf sur dix furent reprises. Comme les Femmes de la Famille entraient et sortaient de Barashta (et plus tard d’Ebou Dar) pour cacher leur existence et leur nombre, ne restant jamais plus de dix ans en un même lieu afin que personne ne remarque qu’elles ne vieillissaient pas à un rythme normal, la Tour croyait qu’elles étaient peu nombreuses, et d’autant plus qu’elles gardaient toujours profil bas. Afin d’utiliser la Famille comme un piège à fugitives, la Tour décida de la laisser tranquille, contrairement à tout autre groupe au cours de l’histoire, et de garder secrète l’existence de la Famille, uniquement connue des Aes Sedai confirmées.

La Famille n’a pas de lois, mais des règles basées sur celles des novices et des Acceptées de la Tour Blanche, et en partie sur la nécessité de conserver le secret de leur existence. Comme on peut s’y attendre étant donné les origines de la Famille, leurs règles sont fermement imposées à tous ses membres.

Les contacts récents entre Aes Sedai et Femmes de la Famille, quoique uniquement connus d’une poignée de sœurs, ont provoqué chez elles de nombreux chocs, dont le fait qu’il y a deux fois plus de Femmes de la Famille que d’Aes Sedai, et que certaines ont cent ans de plus que toute Aes Sedai ayant vécu depuis avant les Guerres Trolloques. L’effet de ces révélations, à la fois sur les Aes Sedai et sur les Femmes de la Famille, est encore matière à conjectures. Voir aussi FILLES DU SILENCE, LES et CERCLE DU TRICOT, LE.

Filles du Silence, les : Au cours de l’histoire de la Tour Blanche (plus de trois mille ans) femmes qui en ont été renvoyées parce qu’elles ne voulaient pas accepter leur sort et avaient tenté de former des clans. Ces groupes – du moins la plupart d’entre eux – furent dispersés par la Tour Blanche dès qu’ils étaient repérés, et leurs membres punis, sévèrement et publiquement, pour s’assurer que toutes avaient compris la leçon. Les membres du dernier groupe dispersé se donnèrent le nom de Filles du Silence (794-798 NE). Les Filles du Silence consistaient en deux Acceptées et vingt-trois femmes qu’elles avaient rassemblées et formées. Toutes furent ramenées à Tar Valon et punies, et les vingt-trois furent inscrites dans le livre des novices. Une seule d’entre elles parvint à être élevée au châle. Voir aussi FAMILLE, LA.

Gardes de la Mort : Formation militaire d’élite de l’Empire Seanchan, qui inclut à la fois des humains et des Ogiers. Les humains membres de la Garde de la Mort sont tous des da’covales, nés esclaves et choisis très jeunes pour servir l’impératrice, dont ils sont la propriété personnelle. D’une loyauté fanatique et d’une fierté farouche, ils arborent souvent les corbeaux tatoués sur leurs épaules, marque des da’covales de l’impératrice. Leur casque et leur armure sont laqués vert foncé et rouge sang, leur bouclier est laqué noir, et leurs lances et leurs épées ornées de glands noirs. Voir aussi DA’COVALE.