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Réprouvés, les : Nom donné aux treize puissants Aes Sedai, hommes et femmes, ralliés à l’Ombre pendant l’Ère des Légendes, et piégés dans la prison du Ténébreux lors du scellement du Forage. Quoiqu’on ait longtemps cru qu’ils étaient les seuls à avoir abandonné la Lumière durant la Guerre de l’Ombre, en fait, ils n’étaient pas les seuls ; ces treize étaient seulement les plus haut placés. Le nombre des Réprouvés (qui se donnent le nom d’Élus) s’est cependant réduit depuis leur réveil à l’époque présente. Les survivants connus sont Demandred, Semirhage, Graendal, Mesaana, Moghedien, plus deux qui ont été réincarnés dans de nouveaux corps et ont reçu les nouveaux noms d’Osan’gar et Aran’gar. Récemment, un homme qui se fait appeler Moridin est apparu, et il est peut-être un autre de ces Réprouvés sortis de la tombe par le Ténébreux. Il est possible qu’il en soit de même pour la femme qui se fait appeler Cyndane, mais étant donné qu’Aran’gar était un homme ramené à la vie en tant que femme, les conjectures sur l’identité de Moridin et Cyndane sont vaines jusqu’à plus ample informé.

Retour, le. Voir CORENNE.

Sage-Femme : Titre honorifique donné à Ebou Dar à des femmes réputées pour leur incroyable capacité à guérir presque toutes les blessures. Une Sage-Femme se reconnaît généralement à sa large ceinture rouge. Bien que certains aient remarqué que beaucoup de Sages-Femmes, en fait la plupart, n’étaient pas originaires de l’Altara et encore moins d’Ebou Dar, ce qu’on ignorait jusqu’à récemment, et qui n’est encore connu que d’un petit nombre, c’est que toutes les Sages-Femmes sont en fait des Femmes de la Famille, utilisant diverses versions de la Guérison, et que les herbes et cataplasmes qu’elles prescrivent ne servent que de couverture. La Famille ayant fui Ebou Dar après la prise de la cité par les Seanchans, il n’y reste plus aucune Sage-Femme. Voir aussi FAMILLE, LA.

Sang, le : Terme utilisé par les Seanchans pour désigner les nobles. On peut être noble de naissance, ou anobli.

Sei’mosiev : Dans l’Ancienne Langue, « baisser les yeux » ou « yeux baissés ». Chez les Seanchans, dire que quelqu’un est « sei’mosiev » signifie qu’il a perdu la face. Voir aussi SEI’TAER.

Sei’taer : Dans l’Ancienne Langue, « regard droit » ou « regard direct ». Chez les Seanchans, se réfère à l’honneur et à la capacité de regarder quelqu’un dans les yeux. Il est possible d’« être » ou d’« avoir » sei’taer, ce qui signifie que la personne a de l’honneur et n’a pas perdu la face ; il est aussi possible de « gagner » ou de « perdre » le sei’taer. Voir aussi SEI’MOSIEV.

Shen an Calhar : Dans l’Ancienne Langue « La Bande de la Main Rouge ». (1) Groupe légendaire de héros ayant accompli de nombreux exploits et morts finalement lors de la défense de Manetheren quand le pays fut détruit pendant les Guerres Trolloques. (2) Formation militaire rassemblée presque par hasard par Mat Cauthon, et organisée selon les principes des forces militaires à l’époque où l’on considère que les arts militaires ont atteint leur apogée, à savoir, à l’époque d’Artur Aile-de-Faucon et des quelques siècles qui l’ont immédiatement précédée.

So’jhin : La traduction la plus proche de l’Ancienne Langue serait « une hauteur au milieu des bas-fonds », quoique certains traduisent « à la fois ciel et vallée », entre plusieurs autres possibilités. So’jhin est le terme appliqué par les Seanchans aux serviteurs héréditaires de haut rang. Ils sont da’covales, propriétés, pourtant ils occupent des postes d’autorité considérable et parfois de pouvoir. Même ceux du Sang adoptent profil bas devant les so’jhins de la Famille Impériale, et parlent aux so’jhins de l’impératrice elle-même comme à des égaux. Voir aussi SANG, LE ; DA’COVALE.

Sondage : (1) La capacité d’utiliser le Pouvoir Unique pour diagnostiquer un état de santé ou une maladie. (2) Capacité de découvrir des gisements de minerais à l’aide du Pouvoir Unique. Le fait que cette capacité soit perdue depuis longtemps parmi les Aes Sedai explique que le terme soit appliqué à une autre.