225 Virgile, dans les Géorgiques dont il a été question plus haut.
226 P. Villey fait remarquer que Montaigne se trompe ici : ce n'est pas Sertorius, mais le peuple des Characitaniens qui furent vainqueurs ici. Mais il est vrai qu'ailleurs, Sertorius a remporté une victoire sur Pompée.
227 A. Lanly indique ( T. II, p. 141, note 274) que ce territoire, contrairement à ce qu'indique l'édition Villey, n'est pas en Inde, mais que c'est celui d'une tribu du Maroc. La ville de « Tamly » n'a pas été vraiment identifiée.
228 A. Lanly traduit ici « ils veulent plus ». Il a tort, à mon avis : il s'agit bien d'une opposition « vouloir/pouvoir ».
229 Source : Plutarque éd. Amyot Quels animaux...
230 Le dictionnaire Gaffiot donne : « Bourg près de Corinthe » avec une référence dans Ovide Métamorphoses 7, 435.
231 Montaigne a tiré cette histoire (connue encore de nos jours), du livre d'Aulu-Gelle Nuits attiques V, 14. Mais l'esclave dont il est question y a pour nom Androclus et non Androclèscomme on l'appelle aujourd'hui. Comme le suggère A. Lanly ( II, p. 142, note 280), l'imprimeur de Montaigne a probablement lu « d » au lieu de « cl ».
232 Aulu-Gelle a écrit : « servus viri consularis ». « Consul » : l'un des deux magistrats qui exerçaient l'autorité suprême, sous la République. J'emploie « rang consulaire » ; il s'agit probablement de ce qu'on appelait un « Proconsul », nom donné, après Sylla, aux anciens consuls qui recevaient le gouvernement d'une province et possédaient les pouvoirs militaire, civil et judiciaire (d'après le Petit Robert).
233 Poisson dont les dents sont soudées et forment une sorte de bec ; il vit en Méditerranée.
234 Plutarque éd. Amyot Quels animaux... XXXI.
235 Ile de la mer Égée, dans le golfe Maliaque (Dict. Gaffiot). A. Lanly ( II, p. 143, note 286) dit que « l'atlas moderne comporte une île Antikythira, au sud de Kythira (Cythère) » et se demande s'il ne s'agit pas de la même. Possible, en effet.
236 Petit rat carnassier. Cf. note du paragraphe 59 de ce chapitre.
237 A. Lanly conserve « magnanimité ». Mais le mot a pris aujourd'hui un sens assez différent, me semble-t-il.
238 Source : Plutarque éd. Amyot Quels animaux... XIX.
239 Source : Plutarque éd. Amyot Quels animaux... XXXV.
240 Plutarque éd. Amyot Quels animaux... XXXV.
241 Tiré de Gomara, Histoire Générale des Indes Occidentales... II, 20.
242 Selon P. Villey il s'agirait de Balbi, in Viaggio dell'Indio orientali éd. de 1590, p. 76.
243 Le passage entre crochets ne figure que dans les éditions antérieures à l'« exemplaire de Bordeaux ».
244 Les éditions jusqu'à celle de 1588 comportaient ici : « Et puis que l'hommen'avoit pas dequoy se presenter tout nud a la veue du monde, il a eu raison de se cacher ».
245 Le texte est ici : « défaut ». J'estime qu'étant donné le contexte, ce « défaut » est le manque de « vêtement naturel », d'où « nudité ».
246 Dans les éditions antérieures à celles de 1595, on lit ici « la philosophie », mais « Socrate» est une correction manuscrite de l'« exemplaire de Bordeaux », que l'édition de 1595 prend en compte.
247 Source : Cornelius Agrippa, De incertitudine scientiarum LIV. Selon M. Rat (Pléiade, note 3 p. 1553) « les Épicuriens accusaient Aristote\index{Aristote d'avoir eu une jeunesse dévergondée et d'avoir, du vivant de Platon, fondé une école rivale de celle de son maître. »
248 La rédaction initiale était : « La doctrine est encores moins necessaire au service de la vie que n'est la gloire » etc. La correction manuscrite de l'« exemplaire de Bordeaux » a été reprise par l'édition de 1595.
249 Rapporté par Plutarque éd. Amyot in Contre Colotès LXIX. Mais P. Villey ( t. II, p. 051) fait remarquer qu'en réalité Plutarque ne prête pas ce propos à Épicure, mais à Colotès, et dans un sens un peu différent.
250 A. Lanly traduit « le cuider » par « l'outrecuidance », D. M. Frame par « presumption » et P. Villey par « orgueil ». Je suis ici cette dernière leçon. Mais « cuider » c'est en fait penser que..., dans le sens de se faire une opinion. On pourrait donc aussi traduire par « la pensée », car l'exemple qui suit dit nettement que le premier péché est bien celui de connaissance.
251 Genèse III, 5.
252 Saint-Paul, Épitre aux Colossiens II, 8.
253 Épicure, dont Lucrèce se fait l'apôtre, en quelque sorte. Montaigne fait ici allusion à une tradition selon laquelle Lucrèce aurait été rendu fou par un breuvage donné par sa femme, et qu'il aurait composé son poème pendant des périodes de lucidité, avant de finir par se tuer.
254 Sur l'« exemplaire de Bordeaux », la formule de transition « et toutefois je reconoy qu'il n'y a » a disparu dans l'édition de 1595.
255 Posidonios d'Apamie, philosophe stoïcien\index{Stoïcien ; il en a déjà été question au Livre I, chap. 40, §19.
256 Les éditions antérieures à celle de 1595 ajoutaient ici : « Ce n'est que vent et paroles. »
257 Archésilas de Pitane, fondateur de la seconde Académie.
258 Philosophe du IIème siècle avant J.-C. que l'on avait surnommé « Le Transfuge », tellement il avait changé souvent d'école.
259 Montaigne a déjà raconté cette histoire au Livre I, chap. 40, § 18.
260 Il s'agit de Torquato Tasso, dit Le Tasse auteur du très célèbre poème Jérusalem délivrée, interné à la suite de crises de démence, depuis 1574.
261 Le Journal de Voyage de Montaigne mentionne son passage à Ferrare le 16 novembre 1580 ; mais curieusement, il n'y est fait aucune mention de sa visite au poète...
262 Vers latins tirés de Poemata de La Boétie.
263 Montaigne écrit « secte ». Mais celui-ci a pris à notre époque une connotation franchement péjorative, et il me semble injustifié de le conserver dans un tel contexte.
264 Philosophe de l'ancienne Académie (IIIème s. avant J.-C.). On ne possède que quelques fragments de ses écrits. Il a été imité par Cicéron, dans ses Tusculanes notamment.
265 P. Villey ne donne pas la source de ce vers en italien ; D.M. Frame indique en note : « Adapted from Dante ».
266 C'est la traduction d'un vers d'Euripide.
267 Cicéron De finibus II, 3 (à propos d'Épicure).
268 Dans l'édition de 1588, on lisait ici : « et plastrer ».
269 On ne sait d'où Montaigne a tiré ce nom... Cet exemple et ceux qui suivent ont été pris dans les Adages d'Érasme.