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597 Métrodore de Lampsaque, disciple d'Anaxagore.

598 Le goût des « Anciens » n'était pas le même que le nôtre : la suite le confirme.

599 La traduction de tout ce qui précède, dans ce paragraphe assez confus, pose quelques problèmes ; j'ai dû assez largement interpréter pour essayer de donner un texte intelligible. Par ailleurs, à qui renvoie « à soi » ? S'agit-il encore de Platon comme certains l'ont compris ? Il ne me semble pas.

600 Henri IV.

601 Prince ottoman (1467-1520) célèbre par sa cruauté et ses conquêtes, notamment celle de l'Egypte.

602 Bajazet II régna de 1481 à 1512 ; contrairement à ce que dit Montaigne, il mena des guerres ; mais il ne remporta pas, il est vrai, les victoires attendues contre les Egyptiens. Le fils dont il s'agit ici n'est pas Sélim, qui fut imposé par les janissaires à la place de son père, mais Corcas.

603 Ou plutôt : Mourad III, qui régna de 1574 à 1596.

604 A. Lanly écrit ici : « ...commence assez bien à se trouver des occupations de la même sorte. » Je comprends différemment.

605 Ce long passage (tout le § 6) ne figure que dans l'édition de 1595. On peut douter qu'il soit de Montaigne, et P. Villey pense même (éd. Strowski, t. II, p. 472, note 1) que l'ajout manuscrit constitué par les paragraphes 5 et 7 de notre édition, dans l'« exemplaire de Bordeaux » est de la main de Marie de Gournay. Il est vrai que l'écriture est ici assez différente. Marie de Gournay aurait-elle voulu, par ce « développement », rééquilibrer un chapitre jugé un peu trop bref ?

606 Sultan du Maroc de 1575 à 1578, date à laquelle il mourut dans les circonstances racontées ici par Montaigne une dizaine d'années plus tard (ce texte manuscrit est postérieur à 1588).

607 Monter à cheval. Que l'on se souvienne de I, ch. 48, §9 : « Quand je suis à cheval, je n'en descends pas volontiers, car c'est la position dans laquelle je me trouve le mieux, que je sois en bonne santé ou malade. »

608 Environ 150 km.

609 Selon P. Villey , Montaigne aurait tiré ces exemples d'un ouvrage de Juste Lipse : Saturnalium sermonum libri II, 25.

610 Les « humeurs » (liquides organiques secrétés par le corps) étaient encore à la base des conceptions médicales à l'époque de Montaigne. Il est bien difficile de trouver un mot d'aujourd'hui pour un concept qui n'a plus cours...

611 Chef des Gaulois qui prirent Rome en 190.

612 Il semble pourtant que la France ait conservé la suzeraineté du duché de Bretagne ?

613 Il ne peut s'agir que de Jean Le Bon, fils de Philippe VI de Valois. Mais on ne sache pas qu'il ait mené une guerre « outre-mer ».

614 Cette citation et celle qui suit sont prises, non dans Prudence directement, mais dans Juste Lipse Saturnalium sermonum libri duo I, XIX et I, XII, II, XXII.

615 P. Villey , II, p. 684, met en note pour ce mot : « le souffle ». Mais je ne vois pas pourquoi : « rendre l'esprit » n'est-il pas assez clair ?

616 Il faut noter que dans la rédaction de 1588, cette phrase faisait directement suite à « même des hommes libres qui se vendaient pour cela » (§ 8), et que les citations ajoutées ensuite ont un peu « rompu le fil » des réflexions de Montaigne.

617 Le sens de la phrase n'est pas très clair : à quoi se rapporte « qui » ? Je suis ici la leçon de P. Villey (p. 686), qui met en note : « ce qui », et ajoute « De pareilles exactions équivalaient presque à la vente du royaume ».

618 Montaigne a traduit d'abord lui-même la citation.

619 Historien, né à Alexandrie, qui vécut à Rome au IIe siècle. Son Histoire romaine fournit de précieux renseignements sur les peuples vaincus par les Romains.

620 Dans le livre I, chap. 20.

621 En réalité une naine ; c'était, semble-t-il, l'usage d'en adopter dans les riches familles.

622 Le premier sens de « anti » est « en face de ». Dans les éditions précédentes, Montaigne expliquait cette étymologie ainsi: « qui signifie exceller sur les autres. »

623 A. Lanly traduit : « Elle n'a besoin ni de l'excitation d'une voix charmeuse ni de la caresse d'un pouce délicat pour se dresser ». Mais le contexte de l'épigramme (licencieux !) indique plutôt le sens que je donne ici, qui est aussi celui de P. Villey et de D.M. Frame.

624 Les interprétations de « pollice verso » divergent aujourd'hui de celle de Montaigne. Pour Gaffiot, Dictionnaire illustré Latin-Français p. 1195, qui cite Juvénal, III, 36, l'expression signifie : « avec le pouce renversé, tourné vers le sol » et le donne comme signe de « désapprobation, en part., refus de grâcier le gladiateur vaincu ». Cette façon de voir semble mieux justifiée : le pouce est plutôt naturellement vers le haut.

625 Appelée aussi « Guerre sociale », la révolte des peuples italiques contre Rome, vaincus par Sylla.

626 Ville de Thessalie. Cet Alexandre en fut le cruel tyran ; c'est lui qui fit emprisonner le chef Thébain Pélopidas qui fut délivré par Epaminondas. Il fut finalement assassiné par sa femme. Cf. Plutarque Vies..., Pélopidas XIV.

627 L'un des « sept Sages » de la Grèce antique.

628 Dans l'Inde centrale.

629 Orateur romain qui fut consul, puis écrivit des tragédies dont il ne nous est rien parvenu.

630 Il se prénommait Bertrand. Montaigne l'avait emmené avec lui en Italie et il y fait allusion dans le récit qu'il a fait de ce voyage.

631 L'expression de Montaigne « à sa fin » est ambiguë. On peut comprendre comme D.M. Frame  : « useful for its purpose ». Mais cela me semble un peu tautologique... Ou bien comme je le fais, en me fondant sur la parenthèse qui suit et qui fait état de la supériorité du « vieil » : donc de celui qui maîtrise mieux cet « art ».

632 Tite-Live, Annales XXVIII.

633 On peut comprendre aussi (comme le font D. M. Frame et A. Lanly) « se cachait pour », mais cela ne me semble pas satisfaisant.

634 Des combats livrés avec les combattants de part et d'autre d'une barrière, sur le champ des tournois.

635 Dans Lachès, Pléiade, VII.

636 Empereur de Byzance jusqu'en 602, où il fut mis à mort avec sa famille par l'armée mécontente, qui élut à sa place Phocas, centurion.

637 Philippe V, avant-dernier roi de Macédoine.

638 Cette phrase ne figure que dans l'édition de 1595.

639 Ville de Thrace.

640 Fixant le sort des descendants des condamnés.

641 Celles que l'on faisait rougir au feu avant de s'en servir pour arracher des lambeaux de chair...

642 Supplice institué par le « bon roi » François 1er... pour les bandits de grands chemins, il est vrai. Le condamné était mis en croix sur une roue de chariot, et on lui brisait petit à petit les membres à coups de masse. D'où l'expression « roué de coups ».