689 En 1453.
690 Ladislas ou Lancelot le Magnanime (1376-1414), roi de Naples de 1386 à 1414. Il fut en conflit avec Louis II d'Anjou, chercha à conquérir l'Italie et prit Rome en 1408. Mais il fut battu par Louis II à Rocca Secca en 1411 et dut se replier (d'après Le Petit Robert des noms propres).
691 On ne les connaît qu'à travers ce qu'en ont dit les auteurs anciens.
692 Lieutenant de César ; après la mort de celui-ci, il se rallia à Octave.
693 C'est-à-dire avoir voulu s'emparer autoritairement du pouvoir. Montaigne évoque cela plus loin.
694 Sur cet exemple et les deux suivants, voir Suétone Vies... Vie de César LXXIII.
695 Mamurra était le nom de celui qui fut un temps le mignon de César.
696 A. Lanly (t. II, p. 387, note 41) fait très justement remarquer que « Catulle est mort vraisemblablement en 54, bien avant que César fût dictateur. » L'anecdote figure pourtant dans Suétone.
697 La formulation de Montaigne — même traduite — n'est pas des plus claires... En somme : Si Diogène a pour lui la simplicité de l'innocence les vies « bien remplies » et aux multiples facettes, comme celle de Scipion, sont d'une qualité supérieure. On sait d'ailleurs que Montaigne a la plus haute estime pour « Le jeune Scipion » (cf. la fin du chap. 36), et il place naturellement ici son « bien-vivre » au-dessus de celui de Diogène.
698 Ses Mémoires couvrent la période 1464-1468, dont le règne de Louis XI.
699 D'une célèbre famille florentine, il entra au service de la France et fut Maréchal de France en 1556. Il mourut de ses blessures au siège de Thionville en 1558.
700 Selon P. Villey ( tome II, p. 728, notice du chap. 33), on sait que Montaigne a lu l'ouvrage de César entre le 25 février et le 21 juillet 1578, puisque l'exemplaire utilisé par lui comporte ces deux dates écrites de sa main avec sa signature (au musée Condé de Chantilly).
701 César ne cite pas cette ville, mais parle seulement des Nerviens. C'est ce qu'on appelle la bataille de la Sambre.
702 Montaigne a traduit ici le passage II, 21 du De bello Gallico.
703 Lieutenants de Pompée.
704 Marseille avait pris parti pour Pompée.
705 Ville de Thessalie. La célèbre bataille eut lieu aux environs, en 48.
706 Fils de Mithridate. Il fut battu en 47 et César écrivit alors au Sénat la célèbre formule : « Veni, vidi, vici ».
707 La traduction de ces vers est empruntée à Œuvres complètes de Virgile, Énéide, traduite du latin par J.-P. Chausserie-Laprée, Éd. La Différence, bilingue, 1993, p. 583.
708 Suétone dit que César avait « étudié par lui-même les ports, la navigation, et les moyens d'aborder dans cette île. » (Vies... César LVIII). Mais cette affirmation est démentie par César lui-même qui dit seulement (De bello Gallico IV, 21 : « avant de tenter l'entreprise, César détache, avec un navire de guerre, C. Volusenus [...] Il lui donne comme instruction de faire une reconnaissance générale et de revenir au plus vite. » (Coll. Budé, t. I, p. 111). On voit que Montaigne donne au mot « gué » une extension assez inattendue — comme le remarque d'ailleurs A. Lanly (II, 394, note 28).
709 César lui-même déclare pourtant qu'il avait pris « à un soldat des derniers rangs son bouclier. » (De bello Gallico coll. Budé, II, 25).
710 Sur la côte d'Illyrie.
711 Patriote albanais qui combattit les Turcs, dont Montaigne a déjà parlé sous le nom de « Scanderberch » au Livre I, chap. 1, §2.
712 Chef des Suèves, peuplade germanique établie d'abord entre Rhin et Danube, qui franchit le Rhin en 406 pour se répandre jusqu'en Espagne.
713 Les Romains écrivaient sur des sortes de planchettes ou « tablettes » ; le mot est encore en usage dans l'expression « noter sur ses tablettes ».
714 Suétone parle de son paludamentum manteau de général. Mais « cote d'armes », qui est le mot que Montaigne emploie pour le traduire, correspond assez bien à cela pour son époque : une tunique brodée et décorée aux « armes » (armoiries) de son possesseur, et portée par-dessus le haubert ou cotte de mailles.
715 En d'autres termes : le parti catholique, héritier de la tradition.
716 Général romain qui tint longtemps Annibal en échec. Cf. Tite-Live, Annales XXIV, 18.
717 La dixième partie d'une légion.
718 Suétone Vies... César LXVIII.
719 Suétone dit que c'était un centurion, et donne seulement « cent vingt » pour le nombre de bosses...
720 Metellus Scipion, du parti de Pompée, qui ne survécut guère à Petronius.
721 Dans le texte de 1580 et celui de l'« exemplaire de Bordeaux » on lit ici : « prou » (« assez » ou « beaucoup »).
722 Tacite, Annales II, LXXVII. Mais la citation de Montaigne est inexacte.
723 Source : Pline le Jeune, Correspondance Livre VI, 24.
724 Celles que rapporte Pline, au § 11.
725 Ce passage est inspiré de Tacite, Annales XV, 62-64.
726 « âme » est ici le souffle vital aussi, sens premier du mot latin « anima ». Je conserve la jolie expression de Montaigne, en la développant un peu.
727 Cléomène Ier, qui a vécu entre -519 et -540.
728 Xénophane de Colophon (Asie Mineure), philosophe grec de l'école d'Élée, qui vécut au -VIe s. « Il dénonça surtout le caractère anthropomorphique et immoral de la représentation des dieux chez Homère et Hésiode » (d'après le dict. Petit Robert des noms propres).
729 Philosophe stoïcien qui vécut à Athènes vers 180-110 av. J.-C.
730 Outre le poème de Virgile, l'Énéide qui établit une origine troyenne pour Rome, on peut citer la Franciade de Ronsard, qui fait d'un soi-disant Francus, fils d'Hector, l'ancêtre des Français...
731 Alexandre ravagea Thèbes en 335, mais épargna Athènes.
732 Il ne s'agit pas ici du poète du même nom. Ces meurtres sont relatés par Quinte-Curce, Histoire romaine I, 17.
733 Compagnon d'Alexandre, il avait osé critiquer celui-ci en faisant l'éloge de son père. Alexandre, qui était ivre, le tua, et le regretta amèrement par la suite.
734 Le texte de 1580 comportait ici : « car on tient entre autres choses que sa sueur produisoit une tres douce et souefve odeur. » Cette « précision » a disparu ensuite.
735 Le mot « secte » a pris aujourd'hui un sens tellement péjoratif, qu'il vaut mieux l'éviter ici.
736 Ces deux « vies » de Plutarque sont en effet perdues.