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737 Victoire remportée en Béotie en 371, contre les Spartiates.

738 Les mots « luy mort» ont été ajoutés à la main sur l'exemplaire de 1595 de la BNF.

739 Aujourd'hui on parle de « coliques néphrétiques », que Montaigne désigne ailleurs par « maladie de la pierre » (calculs rénaux).

740 Montaigne écrit « dans le sein » ; A. Lanly conserve le mot, de même que D. M. Frame qui écrit « in the breast ». C'est à mon avis une erreur. En 1685-86, Charles Cotton traduisait plus justement : « in the sound and living part ».

741 Cette phrase a disparu dans le texte de 1595.

742 Vers qui nous sont parvenus grâce à Sénèque (Épîtres CI). Mécène était le ministre de l'empereur Auguste connu pour aider les artistes et notamment les poètes.

743 « irrémédiable » est le mot employé par Montaigne ; mais nous ne le comprenons plus aujourd'hui dans ce sens premier de « sans remède ».

744 Dans l'« exemplaire de Bordeaux » figurait ici un long passage, contenant des vers en italien de l'Orlando Furioso de l'Arioste. Ce texte a été barré et remplacé à la main par la version reprise dans l'édition de 1595 et dont je donne la traduction. Les curieux peuvent voir la page de l'« exemplaire de Bordeaux » à l'adresse : http://artfl.uchicago.edu/images/montaigne/0336v.jpg (le passage en question est en bas de l'image).

745 La fin de cette phrase ne figure que dans l'édition de 1595. Cette « précision » va dans le sens de l'authenticité de cette édition posthume : pourquoi Marie de Gournay aurait-elle ajouté cela ? Je conserve « brailler », aujourd'hui un peu « populaire ».

746 Dans l'« exemplaire de Bordeaux » on trouve ici une phrase barrée : « Je devise, je ris, j'estudie, sans esmotion & alteration ».

747 Cette histoire est prise dans Plutarque, Pourquoy la justice divine differe..., éd. Amyot XIX. La précédente dans Pline, Histoire Naturelle, VII, 12.

748 L'évocation de sa mère est rarissime dans les « Essais » : deux occurrences seulement...

749 Dans le Timée. Montaigne l'a lu, on le sait, dans la traduction de Marcile Ficin.

750 Le mot de Montaigne est « bihore ». P. Villey indique en note qu'il s'agit du « cri que pousse le charretier pour faire avancer ses chevaux ». C'est aussi ce que pense D.M. Frame , qui traduit par le mot « Giddap », variante de « Giddy up » (Get up). Mais A. Lanly, de son côté ( II, p. 423, note 71) y voit une déformation du mot anglais « before » ( ?). J'ai préféré le mot courant en français pour faire avancer un cheval.

751 Platon, République III. P. Villey donne la citation extraite de la traduction latine de M. Ficin : « Mendacium hominibus... pro medicameno est utile, quare publicis medicis concedendum » (« le mensonge doit être accordé aux médecins publics, parce qu'il est utile aux hommes comme médicament »).

752 Le texte de Montaigne est fautif : le premier mot de la citation latine est est « Tum », et non « Nam ». Je reprends ici la traduction de l'édition de J-P. Chausserie-Laprée aux éditions de « La Différence », p. 347.

753 Il s'agit de l'escargot... Il fallait ici traduire mot à mot Cicéron, je pense.

754 Rappelons que le terme de « coliques » désignait alors ce que nous appelons aujourd'hui « coliques néphrétiques ».

755 L'Antiquité en effet considérait qu'il y avait dans l'hommequatre humeurs fondamentales : le sang, le phlegme, la bile et l'atrabile (bile noire, mélancolie).

756 Corps légers et subtils que l'on considérait comme les principes de la vie.

757 Pline l'Ancien.

758 Si Hippocrate n'est pas véritablement le créateur de la médecine, il est celui qui a véritablement embrassé le savoir médical de l'époque et l'a mis en pratique.

759 Asclépiade fut célèbre en son temps (124-96 av. J.-C.) ; il s'opposait à la méthode d'Hippocrate.

760 Élève d'Asclépiade, et partisan de la médecine expérimentale (1er siècle av. J.-C.).

761 Il en est question dans les Annales de Tacite XI, 31-35.

762 Pierre Villey ( t. II, p. 079) indique que ce développement est fort proche de ce que dit Cornelius Agrippa, Vanitate scientiarum 83-84.

763 Provenant d'un arbre des Antilles, et utilisé alors contre la syphilis.

764 Plante des Antilles dont on utilisait les racines comme diurétique notamment.

765 Arbre d'Asie, dont le rhizome a des propriétés antirhumatismales.

766 C'est l'instrument employé pour écarter les cavités naturelles du corps et en faciliter l'examen. Speculum matricis (speculum vaginal) est passé dans la langue courante de nos jours sous sa forme latine abrégée.

767 Etienne de la Boétie.

768 Le terme employé par Montaigne est « choses apéritives » ; le mot « apéritif » étant trop marqué de nos jours, j'ai choisi « dilatateur » bien qu'il soit apparu seulement au XVIIe.

769 Ou « maladie de la pierre », ou « coliques néphrétiques » comme on dit aujourd'hui.

770 On parle aujourd'hui encore de « sable », mais de « calcul » plutôt que de « pierre ».

771 Cette expression imagée chère à Montaigne est facile à comprendre...

772 La rédaction de tout le pasage qui suit (jusqu'à « qui se voit par ailleurs dans cet art ») a été pour l'essentiel modifiée par rapport à l'édition de 1580.

773 Bagnères-de-Bigorre probablement.

774 La Lorraine était un duché indépendant. Montaigne séjourna à Plombières en septembre 1580.

775 Montaigne en parle dans son Journal de voyage.

776 Région traversée par l'Adour, où se trouve Aire-sur-Adour.

777 Un bénéfice (ecclésiastique) était un domaine concédé à un curé, un évêque, etc. Le droit de patronage concernait le droit de nommer quelqu'un à un bénéfice.

778 Cf. note 768.

779 On ne voit pas bien ce que Montaigne désigne par « petite boule » ?

780 On connaît les fontaines pétrifiantes,ainsi que les stalagmites et stalactites qui font l'attrait des grottes souterraines. On notera qu'à la même époque, Bernard Palissy, dans ses Discours admirables... (1580) s'est intéressé de près à ce phénomène et a tenté d'en donner une explication rationnelle basée sur ses observations.

781 XXXVIII, I : « Au médecin rend les honneurs qui lui sont dus ».

782 C'est du moins ce que prétend Hérodote, L'enquête I, 197.

783 Dans le langage populaire on parle encore aujourd'hui de « remède de bonne femme » ; c'est pourquoi je pense que « bonne femme » peut ici traduire « femmelette » qui a pris, au contraire, un tout autre sens maintenant.

784 Montaigne écrit encore ceci en deux mots ; c'est la « cinquième essence », c'est-à-dire le résultat de la cinquième distillation selon les principes alchimiques, qui devait livrer l'élément fondamental de toute chose.