1867. Mariage de Dostoïevski et d’Anna Grigorievna. Départ pour l’étranger. Casinos, roulettes, gains, pertes.
1868. À Genève, naissance et mort d’une première fille. Dostoïevski rédige l’Idiot qui paraît dans Le Messager russe. Hiver en Italie.
1869. À Dresde, naissance d’une fille. Première idée des Possédés. Il écrit l’Éternel Mari, terminé en décembre.
1870. L’Éternel Mari paraît dans la revue l’Aurore.
1871. Retour en Russie grâce à une avance du Messager russe sur les Possédés. Naissance d’un fils, Féodor.
1872. Fin de la publication des Possédés dans Le Messager russe.
1873. Dostoïevski devient son propre éditeur, secondé par sa femme, et publie en volume les Possédés.
1874. Publication en volume de l’Idiot. Dostoïevski peut louer une petite villa à Staraia Roussa et se met à écrire l’Adolescent.
1875. Publication de l’Adolescent. Naissance d’un second fils, Alexis.
1876. Dostoïevski publie une revue, le Journal d’un Écrivain, dont il est l’unique collaborateur et pour laquelle il écrit des articles de critique, de politique et, de temps à autre, des nouvelles: la Douce, le Songe d’un Homme ridicule, Bobok.
1877. Le Journal d’un Écrivain a trois mille abonnés et quatre mille acheteurs au numéro.
1878. Mort du petit Alexis après une violente crise d’épilepsie. Dostoïevski est élu membre correspondant de l’Académie impériale des sciences. Il interrompt la publication du Journal d’un Écrivain pour se consacrer aux Frères Karamazov. Il se rend au monastère d’Optina, où il s’entretient avec le starets Ambroise qui deviendra le starets Zosime des Karamazov.
1879. Un fragment important du roman paraît dans le Messager russe.
1880. Inauguration du monument Pouchkine à Moscou. Dostoïevski est invité à y prendre la parole et prononce un discours qui lui donne l’occasion d’exprimer en public ses idées sur le rôle de la Russie dans le monde. Le discours soulève un enthousiasme délirant.
8 novembre 1880, Dostoïevski termine les Frères Karamazov. Retour à Saint-Pétersbourg en octobre.
27 janvier 1881. À la suite de deux hémorragies, Dostoïevski meurt, après avoir lu dans un Évangile ouvert au hasard ces mots «Ne me retiens pas» (Matt. III, 14).
31 janvier 1881. Enterrement de Dostoïevski, suivi par trente mille personnes.