[13] Dans sa visite à Saint-Lazare, Mme d’Harville avait entendue parler de la Louve par Mme Armand, la surveillante.
[14] Dans une des caves submergées de Bras-Rouge, aux Champs-Élysées.
[15] Nous ne saurions trop répéter qu’à la session dernière une pétition basée sur les sentiments et les vœux les plus honorables, tendant à demander la fondation de maisons d’invalides civils pour les ouvriers, a été écartée au milieu de l’hilarité générale de la Chambre. (V. le Moniteur.)
[16] Société de bienfaisance, fondée à Londres par un de nos compatriotes, M. le comte d’Orsay, qui continue à cette noble et digne œuvre son patronage aussi généreux qu’éclairé.
[17] Nous connaissons l’activité, le zèle de M. le préfet de la Seine et de M. le préfet de police, leur excellent vouloir pour les classes pauvres et ouvrières. Espérons que cette réclamation parviendra jusqu’à eux, et que leur initiative auprès du conseil municipal fera cesser un tel état de choses. La dépense serait minime et le bienfait serait grand. Il en serait de même pour les prêts gratuits faits par le Mont-de-Piété, lorsque la somme empruntée serait au-dessous de 3 ou 4 fr., je suppose. Ne devrait-on pas aussi, répétons-le, abaisser le taux exorbitant de l’intérêt? Comment la ville de Paris, si puissamment riche, ne fait-elle pas jouir les classes pauvres des avantages que leur offrent, ainsi que je l’ai dit, beaucoup de villes du nord et du midi de la France, en prêtant soit gratuitement, soit à 3 ou 4 pour cent d’intérêt? (Voir l’excellent ouvrage de M. Blaise, sur la Statistiqueet l’Organisation de Mont-de-Piété, ouvrage rempli de faits curieux, d’appréciations sincères, éloquentes et élevées.)
[18] Nous savons que les femmes sont très-difficilement admises dans les maisons d’aliénés: mais nous demandons pardon au lecteur de cette irrégularité nécessaire à notre fable.
[19] Cette ferme, admirable institution curative, est située à très-peu de distance de Bicêtre.
[20] Rodolphe avait toujours laissé ignorer à Mme Georges le sort du Maître d’école depuis que celui-ci s’était évadé du bagne de Rochefort.
[21] Disons à ce propos qu’il est impossible de voir sans une profonde admiration pour les intelligences charitables qui ont combiné ces recherches de propreté hygiénique, de voir, disons-nous, les dortoirs et les lits consacrés aux idiots. Quand on pense qu’autrefois ces malheureux croupissaient dans une paille infecte, et qu’à cette heure, ils ont des lits excellents, maintenus dans un état de salubrité parfaite par des moyens vraiment merveilleux, on ne peut, encore une fois, que glorifier ceux qui se sont voués à l’adoucissement de telles misères. Là, nulle reconnaissance à attendre, pas même la gratitude de l’animal pour son maître. C’est donc le bien seulement fait pour le bien au saint nom de l’humanité; et cela n’en est que plus digne, que plus grand. On ne saurait donc trop louer MM. les administrateurs et médecins de Bicêtre, dignement soutenus d’ailleurs par la haute et juste autorité du célèbre docteur Ferrus, chargé de l’inspection générale des hospices d’aliénés, et auquel on doit l’excellente loi sur les aliénés, loi basée sur ses savantes et profondes observations.
[22] Cette école est encore une des institutions les plus curieuses et les plus intéressantes.
[23] Ordinairement la toilette des condamnés a lieu dans l’avant-greffe; mais quelques réparations indispensables obligeaient de faire dans le cachot les sinistres apprêts.
[24] C’est ainsi que cela se passait en Espagne pendant le séjour que j’y fis de 1824 à 1825.
[25] L’exécution de Norbert et de Després a eu lieu cette année le lendemain de la mi-carême.
[26] Selon M. Fregier, l’excellent historien des classes dangereuses de la société, il existe à Paris trente mille personnes qui n’ont d’autres moyens d’existence que le vol.
[27] Les deux femmes.
[28] Mort aux honnêtes gens! Vivent les voleurs et les assassins!…
[29] Femme.
[30] Nous rappellerons au lecteur qu’environ quinze mois se sont passés depuis le jour où Rodolphe a quitté Paris par la barrière Saint-Jacques, après le meurtre du Chourineur.
[31] Cette date est incohérente avec deux lettres qui vont suivre (de Rigolette au chapitre IV, de Rodolphe au chapitre VII). Il s’agit du 25 août 1841. (Note du correcteur – ELG.)
[32] Le nom de Marie rappelant à Rodolphe et à sa fille de tristes souvenirs, il lui avait donné le nom d’Amélie, l’un des noms de sa mère à lui.
[33] Nous rappellerons au lecteur, pour la vraisemblance de ce récit, que la dernière princesse souveraine de Courlande, femme aussi remarquable par la rare supériorité de son esprit que par le charme de son caractère et l’adorable bonté de son cœur, était Mlle de Medem.
[34] En arrivant en Allemagne, Rodolphe avait dit que Fleur-de-Marie, longtemps crue morte, n’avait jamais quitté sa mère la comtesse Sarah.
[35] Environ six mois se sont passés depuis que Fleur-de-Marie est entrée comme novice au couvent de Sainte-Hermangilde.
[36] Dans quelques circonstances, on élevait une religieuse à la dignité d’abbesse le jour même de sa profession. Voir la Viede très-haute et très-religieuse princesse Mme Charlotte-Flandrine de Nassau, très-digne abbesse du royal monastère de Sainte-Croix, qui fut élue abbesse à dix-neuf ans.
[37] Travail et Salaire, par M. Prosper Tarbé, substitut du procureur du roi à Reims. Paris, 1841.
[38] Bulletin des Tribunaux, 8 juin 1843. Cour d’assises, présidence de M. Bresson.