Mony raconta ensuite ce qui lui était arrivé, en omettant ce qui s’était passé dans l’Express-Orient. Il présenta Cornaboeux aux deux femmes mais sans dire qu’il était le cambrioleur qui avait planté son couteau dans les fesses de Culculine.
Tous ces récits amenèrent une grande consommation de boissons; la salle s’était remplie d’officiers en casquette qui chantaient à tue-tête en caressant les serveuses.
«Sortons,» dit Mony.
Culculine et Alexine les suivirent et les cinq militaires sortirent des retranchements et se dirigèrent vers la tente de Fédor.
La nuit était venue étoilée. Mony eut une fantaisie en passant devant le wagon du généralissime, il fit déculotter Alexine, dont les grosses fesses semblaient gênées dans le pantalon et, tandis que les autres continuaient leur marche, il mania le superbe cul, pareil à une face pâle sous la lune pâle, puis sortant sa pine farouche il la frotta un moment dans la raie culière, picotant parfois le trou du cul, puis il se décida soudain en entendant une sonnerie sèche de trompette, accompagnée de roulements de tambour. La pine descendit entre les fesses fraîches et s’engagea dans une vallée qui aboutissait au con. Les mains du jeune homme, par-devant, fouillaient la toison et agaçaient le clitoris. Il alla et vint, fouillant du soc de sa charrue le sillon d’Alexine qui jouissait en agitant son cul lunaire dont la lune là-haut semblait sourire en l’admirant. Tout à coup commença l’appel monotone des sentinelles; leurs cris se répétaient à travers la nuit. Alexine et Mony jouissaient silencieusement et lorsqu’ils éjaculèrent, presque au même instant et en soupirant profondément, un obus déchira l’air et vint tuer quelques soldats qui dormaient dans un fossé. Ils moururent en se lamentant comme des enfants qui appellent leur mère. Mony et Alexine, vite rajustés, coururent à la tente de Fédor.
Là ils trouvèrent Cornaboeux débraguetté, agenouillé devant Culculine, qui, déculottée, lui montrait son cul. Il disait:
«Non, il n’y parait point et jamais on ne dirait que tu as reçu un coup de couteau là-dedans.»
Puis s’étant levé, il l’encula en criant des phrases russes qu’il avait apprises.
Fédor se plaça alors devant elle et lui introduisit son membre dans le con. On eût dit que Culculine était un joli garçon que l’on enculait tandis qu’il enfilait sa queue dans une femme. En effet, elle était vêtue en homme et le membre de Fédor semblait être á elle. Mais ses fesses étaient trop grosses pour que cette pensée pût prévaloir longtemps. De même, sa taille mince et le bombement de sa poitrine démentaient qu’elle fût un giton. Le trio s’agitait en cadence et Alexine s’en approcha pour chatouiller les trois couilles de Fédor.
À ce moment, un soldat demanda à haute voix, hors de la tente, le prince Vibescu.
Mony sortit, le militaire venait en estafette de la part du général Mounine qui mandait Mony sur-le-champ.
Il suivit le soldat et, à travers le campement, ils arrivèrent jusqu’à un fourgon dans lequel monta Mony tandis que le soldat annonçait:
«Le prince Vibescu.»
L’intérieur du fourgon ressemblait à un boudoir, mais un boudoir oriental. Un luxe insensé y régnait et le général Mounine, un colosse de cinquante ans, reçut Mony avec une grande politesse.
Il lui montra, nonchalamment étendue sur un sofa, une jolie femme d’une vingtaine d’années.
C’était une Circassienne, sa femme:
«Prince Vibescu, dit le général, mon épouse, ayant entendu parler aujourd’hui même de votre exploit, a tenu à vous en féliciter. D’autre part, elle est enceinte de trois mois et une envie de femme grosse la pousse irrésistiblement à vouloir coucher avec vous. La voici! Faites votre devoir. Je me satisferai d’autre manière.»
Sans répliquer, Mony se mit nu et commença à déshabiller la belle Haïdyn qui paraissait dans un état d’excitation extraordinaire. Elle mordait Mony pendant qu’il la déshabillait. Elle était admirablement faite et sa grossesse n’apparaissait pas encore. Ses seins moulés par les Grâces se dressaient ronds comme des boulets de canon.
Son corps était souple, gras et élancé. Il y avait une si belle disproportion entre la grosseur de son cul et la minceur de sa taille que Mony sentit se dresser son membre comme un sapin de Norvège. Elle le lui saisit tandis qu’il tâtait les cuisses qui étaient grosses en haut et s’amincissaient vers le genou.
Quand elle fut nue, il monta sur elle et l’enfila en hennissant comme un étalon tandis qu’elle fermait les yeux savourant une béatitude infinie.
Le général Mounine, pendant ce temps, avait fait entrer un petit garçon chinois, tout mignon et apeuré.
Ses yeux bridés clignotaient tournés vers le couple en amour.
Le général le déshabilla et lui suça sa quéquette grosse à peine comme un jujube.
Il le tourna ensuite et fessa son petit cul maigre et jaune. Il saisit son grand sabre et le plaça prés de lui…
Puis il encula le petit garçon qui devait connaître cette manière de civiliser la Mandchourie, car il agitait d’une façon expérimentée son petit corps de lope céleste.
Le général disait:
«Jouis bien, mon Haïdyn, je vais jouir aussi.»
Et sa pine sortait presque entière du corps de l’enfant chinois pour y rentrer prestement. Lorsqu’il en fut à la jouissance, il prit le sabre et, les dents serrées, sans arrêter le culetage, trancha la tête du petit Chinois dont les derniers spasmes lui procurèrent une grande jouissance tandis que le sang jaillissait de son cou comme l’eau d’une fontaine.
Le général décula ensuite et s’essuya la queue avec son mouchoir. Il nettoya ensuite son sabre et ayant ramassé la tête du petit décollé la présenta à Mony et à Haïdyn qui maintenant avaient changé de position.
La Circassienne chevauchait Mony avec rage. Ses tétons dansaient et son cul se haussait frénétiquement. Les mains de Mony palpaient ces grosses fesses merveilleuses.
«Regardez, dit le général, comme le petit Chinois sourit gentiment.»
La tête grimaçait affreusement, mais son aspect redoubla la rage érotique des deux baiseurs qui culetèrent avec beaucoup plus d’ardeur.
Le général lâcha la tête, puis saisissant sa femme par les hanches il lui introduisit son membre dans le cul. La jouissance de Mony en fut augmentée. Les deux pines, à peine séparées par une mince paroi, venaient se cogner du museau en augmentant la jouissance de la jeune femme qui mordait Mony et se lovait comme une vipère. La triple décharge eut lieu en même temps. Le trio se sépara et le général, aussitôt debout, brandit son sabre en criant:
«Maintenant, prince Vibescu, il faut mourir, vous en avez trop vu!»
Mais Mony le désarma sans peine.
Il l’attacha ensuite par les pieds et par les mains et le coucha dans un coin du fourgon, près du cadavre du petit Chinois. Ensuite il continua jusqu’au matin ses foutaisons délectables avec la générale. Quand il la quitta, elle était lasse et endormie. Le général dormait aussi pieds et poings liés.
Mony s’en fut dans la tente de Fédor: on y avait pareillement baisé toute la nuit. Alexine, Culculine, Fédor et Cornaboeux dormaient nus et couchés pêle-mêle sur des manteaux. Le foutre collait le poil des femmes et les vits des hommes pendaient lamentablement.
Mony les laissa dormir et se mit à errer dans le camp. On annonçait un prochain combat avec les Japonais. Les soldats s’équipaient ou déjeunaient. Des cavaliers pansaient leurs chevaux.