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À ce moment, on amena une autre femme. Elle était en chemise car on l’avait surprise au lit. Son visage exprimait la stupéfaction et une terreur profonde. Elle était muette et son gosier laissait échapper des sons rauques inarticulés.

C’était une belle fille, originaire de Suède. Fille du directeur de la brasserie, elle avait épousé un Danois, associé de son père. Elle avait accouché quatre mois auparavant et nourrissait elle-même son enfant. Elle pouvait avoir vingt-quatre ans. Ses seins gonflés de lait – car elle était bonne nourrice – bombaient la chemise.

Aussitôt que Mony la vit, il renvoya les soldats qui l’avaient amené et lui releva la chemise. Les grosses cuisses de la Suédoise semblaient des fûts de colonne et supportaient un superbe édifice, son poil était doré et frisottait gentiment. Mony ordonna au Tatar de la fustiger pendant qu’il la gamahucherait. Les coups pleuvaient sur les bras de la belle muette, mais la bouche du prince recueillait en bas la liqueur amoureuse que distillait ce con boréal.

Ensuite il se plaça nu sur le lit après avoir ôté la chemise de la femme qui était en chaleur. Elle se plaça sur lui et le vit entra profondément entre les cuisses d’une blancheur aveuglante. Son cul massif et ferme se soulevait en cadence. Le prince prit un sein en bouche et se mit à téter un lait délicieux.

Le Tatar ne restait point inactif, mais faisant siffler la verge, il appliquait des coups cinglants sur la mappemonde de la muette dont il activait la jouissance. Il tapait comme un possédé, rayant ce cul sublime, marquant sans respect les belles épaules blanches et grasses, laissant des sillons sur le dos. Mony qui avait déjà beaucoup travaillé fut long à jouir et la muette, excitée par la verge, jouit une quinzaine de fois, pendant qu’il courait une poste.

Alors, il se releva et voyant le Tatar en bel état d’érection, il lui ordonna d’enfiler en levrette la belle nourrice qui paraissait inassouvie et lui-même prenant le knout, ensanglanta le dos du soldat qui jouissait en poussant des cris terribles.

Le Tatar ne quittait point son poste. Supportant stoïquement les coups portés par le terrible knout, il fouillait sans relâche le réduit amoureux où il s’était niché. Il y déposa cinq fois son offrande brûlante. Puis il resta immobile sur la femme encore agitée de frissons voluptueux.

Mais le prince l’insulta, il avait allumé une cigarette et brûla en divers endroits les épaules du Tatar. Ensuite, il lui mit une allumette enflammée sous les couilles et la brûlure eut le don de ranimer le membre infatigable. Le Tatar repartit vers une nouvelle décharge. Mony reprit le knout et frappa de toutes ses forces sur les corps unis du Tatar et de la muette; le sang jaillissait, les coups tombaient faisant flaque. Mony jurait en français, en roumain et en russe. Le Tatar jouissait terriblement, mais un regard de haine pour Mony passa dans ses yeux. Il connaissait le langage des muets et passant sa main devant le visage de sa compagne, il lui fit des signes que celle-ci comprit à merveille.

Vers la fin de cette jouissance, Mony eut une nouvelle fantaisie: il présenta sa cigarette brasillante sur le bout du sein humide de la muette. Le lait dont une gouttelette perlait sur le téton allongé, éteignit la cigarette, mais la femme poussa un rugissement de terreur en déchargeant.

Elle fit un signe au Tatar qui déconna aussitôt. Tous deux se précipitèrent sur Mony qu’ils désarmèrent. La femme prit une verge et le Tatar prit le knout. Le regard plein de haine, animés par l’espoir de la vengeance, ils se mirent à fouetter cruellement l’officier qui les avait fait souffrir. Mony eut beau crier et se débattre, les coups n’épargnèrent aucune partie de son corps. Cependant, le Tatar craignant que sa vengeance sur un officier n’eût des suites funestes, jeta bientôt son knout, se contentant, comme la femme, d’une simple verge. Mony bondissait sous la fustigation et la femme s’acharnait à frapper surtout le ventre, les couilles et le vit du prince.

Pendant ce temps, le Danois, mari de la muette, s’était aperçu de sa disparition, car la petite fille réclamait le sein de sa mère. Il prit le nourrisson dans ses bras et fut à la recherche de sa femme.

Un soldat lui indiqua la tente où elle était, mais sans lui dire ce qu’elle y faisait. Fou de jalousie, le Danois se précipita, souleva la toile et pénétra dans la tente. Le spectacle était peu banaclass="underline" sa femme ensanglantée et nue en compagnie d’un Tatar ensanglanté et nu fouettait un jeune homme.

Le knout était par terre, le Danois posa son enfant sur le sol, prit le knout et en frappa de toutes ses forces sa femme et le Tatar qui tombèrent sur le sol en criant de douleur.

Sous les coups, le membre de Mony s’était redressé, il bandait, contemplant cette scène conjugale.

La petite fille criait sur le sol. Mony s’en saisit et la démaillotant, embrassa son petit cul rose et sa petite fente grasse et glabre, puis l’appliquant sur son vit et lui fermant la bouche d’une main, il la viola; son membre déchira les chairs enfantines. Mony ne fut pas long à jouir. Il déchargeait lorsque le père et la mère, s’apercevant trop tard de ce crime, se précipitèrent sur lui.

La mère enleva l’enfant. Le Tatar s’habilla en hâte et s’esquiva; mais le Danois, les yeux injectés de sang, souleva le knout. Il allait en frapper un coup mortel sur la tête de Mony, quand il aperçu sur le sol l’uniforme de l’officier. Son bras retomba, car il savait que l’officier russe est sacré, il peut violer, piller, mais le mercanti qui oserait porter la main sur lui serait pendu de suite.

Mony comprit tout ce qui se passait dans le cerveau du Danois. Il en profita, se releva et prit vite son revolver. D’un air méprisant, il ordonna au Danois de se déculotter. Puis, le revolver braqué, il lui ordonna d’enculer sa fille. Le Danois eu beau supplier, il dut faire entrer son membre mesquin dans le tendre cul du nourrisson évanoui.

Et pendant ce temps Mony, armé d’une verge et tenant son revolver de la main gauche, faisait pleuvoir les coups sur le dos de la muette, qui sanglotait et se tordait de douleur. La verge revenait sur une chair enflée par les coups précédents et la douleur qu’endurait la pauvre femme était un spectacle horrible. Mony le supporta avec un courage admirable et son bras resta ferme dans sa fustigation jusqu’au moment où le malheureux père eut déchargé dans le cul de sa petite fille.

Mony s’habilla alors et ordonna à la Danoise d’en faire autant. Puis il aida gentiment le couple à ranimer l’enfant.

«Mère sans entrailles, dit-il à la muette, votre enfant veut téter, ne le voyez-vous pas?»

Le Danois fit des signes à sa femme qui, chastement, sortit son sein et donna à téter au nourrisson.

«Quant à vous, dit Mony au Danois, prenez garde, vous avez violé votre fille devant moi. Je puis vous perdre. Donc, soyez discret, ma parole prévaudra toujours contre la vôtre. Allez en paix. Votre commerce dorénavant dépend de mon bon vouloir. Si vous êtes discret, je vous protégerai, mais si vous racontez ce qui s’est passé ici vous serez pendu.»

Le Danois embrassa la main du fringant officier en versant des larmes de reconnaissance et emmena rapidement sa femme et son enfant. Mony se dirigea vers la tente de Fédor.

Les dormeurs s’étaient réveillés et après leur toilette s’étaient habillés.