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» Je voulus m’approcher d’elles, mais Florence et Ninette se moquèrent de moi et me branlèrent, puis se replongèrent dans leurs voluptés contre nature.

» Le lendemain, ma femme n’appela pas Ninette, mais ce fut un officier de chasseurs alpins qui vint me faire souffrir. Son membre était énorme et noirâtre. Il était grossier, m’insultait et me frappait.

» Quand il eut baisé ma femme, il m’ordonna de venir près du lit et prenant la cravache à chien, il m’en cingla le visage. Je poussais un cri de douleur. Hélas! un éclat de rire de ma femme me redonna cette volupté âcre que j’avais déjà éprouvée.

» Je me laissai déshabiller par le cruel soldat qui avait besoin de fouetter pour s’exciter.

» Quand je fus nu, l’Alpin m’insulta, il m’appela: cocu, cornard, bête à cornes, et levant la cravache, il l’abattit sur mon derrière, les premiers coups furent cruels. Mais je vis que ma femme prenait goût à ma souffrance, son plaisir devint le mien. Moi-même, je pris plaisir à souffrir.

» Chaque coup me tombait comme une volupté un peu violente sur les fesses. La première cuisson était aussitôt changée en chatouillement exquis et je bandais. Les coups m’eurent bientôt arraché la peau, et le sang qui sortait de mes fesses me réchauffait étrangement. Il augmenta beaucoup ma jouissance.

» Le doigt de ma femme s’agitait dans la mousse qui ornait son joli con. De l’autre main elle branlottait mon bourreau, Les coups, tout à coup, redoublèrent et je sentis que le moment du spasme approchait pour moi. Mon cerveau s’enthousiasma; les martyrs dont s’honore l’Église doivent avoir de ces moments.

» Je me levai, sanglant et bandant, et me précipitai sur ma femme.

» Ni elle ni son amant ne purent m’en empêcher. Je tombai dans les bras de mon épouse et mon membre n’eut plus tôt touché les poils adorés de son con que je déchargeai en poussant des cris horribles.

» Mais aussitôt l’Alpin m’arracha de mon poste; ma femme, rouge de rage, dit qu’il fallait me punir.

» Elle prit des épingles et me les enfonça dans le corps, une à une, avec volupté. Je poussais des cris de douleur effroyables. Tout homme aurait eu pitié de moi. Mais mon indigne femme se coucha sur le lit rouge et, les jambes écartées, elle tira son amant par son énorme vit d’âne, puis écartant les poils et les lèvres de son con, elle s’enfonça le membre jusqu’aux couilles, tandis que son amant lui mordait les seins et que je me roulais comme un fou sur le sol, enfonçant toujours davantage ces épingles douloureuses.

» Je me réveillais dans les bras de la jolie Ninette qui, accroupie sur moi, m’arrachait les épingles. J’entendais ma femme, dans la pièce à coté, jurer et crier en jouissant dans les bras de l’officier. La douleur des épingles que m’arrachait Ninette et celle que me causait la jouissance de ma femme me firent bander atrocement.

» Ninette, je l’ai dit, était accroupie sur moi, je la saisis par la barbe du con et je sentis la fente humide sous mon doigt.

» Mais hélas! à ce moment la porte s’ouvrit et un horrible botcha, c’est-à-dire un aide-maçon piémontais, entra.

» C’était l’amant de Ninette, et il se mit dans une grande fureur. Il releva les jupes de sa maîtresse et se mit à la fesser devant moi. Puis il détacha sa ceinture de cuir et la fustigea avec. Elle criait:

» “Je n’ai pas fait l’amour avec mon maître.

» – C’est pour cela, dit le maçon, qu’il te tenait par les poils du cul.”

» Ninette se défendait en vain. Son gros cul de brune tressautait sous les coups de la lanière qui sifflait et parcourait l’air comme un serpent qui s’élance. Elle eut bientôt le derrière en feu. Elle devait aimer ces corrections car elle se retourna en saisissant son amant par la braguette, elle le déculotta et sortit son vit et des couilles dont le tout devait peser au moins trois kilos et demi.

» Le cochon bandait comme un salaud. Il se coucha sur Ninette qui croisa ses jambes fines et nerveuses sur le dos de l’ouvrier. Je vis le gros membre entrer dans un con velu qui l’avala comme une pastille et le revomit comme un piston. Ils furent longs à jouir et leurs cris se mêlaient à ceux de ma femme.

» Quand ils eurent fini, le botcha qui était roux se releva et, voyant que je me branlais, m’insulta et, reprenant sa lanière, me fustigea de tous côtés. La lanière me faisait un mal terrible, car j’étais faible et je n’avais plus assez de force pour sentir la volupté. La boucle m’entrait cruellement dans les chairs. Je criais:

» “Pitié!…”

» Mais à ce moment, ma femme entra avec son amant et comme un orgue de barbarie jouait une valse sous nos fenêtres, les deux couples débraillés se mirent à danser sur mon corps, m’écrasant les couilles, le nez et me faisant saigner de toutes parts.

» Je tombai malade. Je fus aussi vengé car le botcha tomba d’un échafaudage en se brisant le crâne et l’officier alpin, ayant insulté un de ses camarades, fut tué par lui en duel.

» Un ordre de Sa Majesté m’appela à servir en Extrême-Orient et j’ai quitté ma femme qui me trompe toujours…»

C’est ainsi que Katache termina son récit. Il avait enflammé Mony et l’infirmière polonaise, qui était entrée vers la fin de l’histoire et l’écoutait frémissant de volupté contenue.

Le prince et l’infirmière se précipitèrent sur le malheureux blessé, le découvrirent, et saisissant des hampes de drapeaux russes qui avaient été pris dans la dernière bataille et gisaient épars sur le sol, ils se mirent à frapper le malheureux dont le derrière sursautait à chaque coup. Il délirait:

«Ô ma chère Florence, est-ce encore ta main divine qui me frappe? Tu me fais bander… Chaque coup me fait jouir… N’oublie pas de me branler… Oh! c’est bon… Tu frappes trop fort sur les épaules… Oh! ce coup a fait jaillir mon sang… C’est pour toi qu’il coule… mon épouse… ma tourterelle… ma petite mouche chérie…»

La putain d’infirmière tapait comme jamais on n’a tapé. Le cul du malheureux se haussait, livide et taché d’un sang pâle par endroits. Le cœur de Mony se serra, il reconnut sa cruauté, sa fureur se tourna contre l’indigne infirmière. Il lui souleva les jupes et se mit à la frapper. Elle tomba sur le sol, remuant sa croupe de salaude qu’un grain de beauté relevait.

Il tapa de toutes ses forces, faisant jaillir le sang de la chair satinée. Elle se retourna criant comme une possédée. Alors le bâton de Mony s’abattit sur le ventre, faisant un bruit sourd.

Il eut une inspiration de génie et, prenant à terre l’autre bâton que l’infirmière avait abandonné, il se mit à rouler du tambour sur le ventre nu de la Polonaise. Les ras succédaient aux flas avec une rapidité vertigineuse et le petit Bara, de glorieuse mémoire, ne battit pas si bien la charge sur le pont d’Arcole.

Finalement, le ventre creva; Mony battait toujours et hors de l’infirmerie les soldats japonais, croyant à un appel aux armes, se réunissaient. Les clairons sonnèrent l’alerte dans le camp. De toutes parts, les régiments s’étaient formés, et bien leur en prit, car les russes venaient de prendre l’offensive et s’avançaient vers le camp japonais. Sans la tambourinade du prince Mony Vibescu, le camp japonais était pris. Ce fut d’ailleurs la victoire décisive des Nippons. Elle est due à un sadique roumain.