L'acier qui nous mutile du satin
Nos blessures inutiles au lointain
Nous ferons de nos grilles des chemins
Nous changerons nos villes en jardins
Et tu verras que les filles, oh oui tu verras bien
Auront les yeux qui brillent, ce matin
Plus de faim de fatigues, des festins
De miel et de vanille, et de vin
Il y a
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1987 "Entre gris clair et gris foncé"
Il y a
Du thym, de la bruyère
Et des bois de pin
Rien de bien malin
Il y a
Des ruisseaux, des clairières
Pas de quoi en faire
Un plat de ce coin
Il y a
Des odeurs de menthe
Et des cheminées
Et des feux dedans
Il y a
Des jours et des nuits lentes
Et l'histoire absente
Banalement
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Il y a
Des enfants, des grand-mères
Une petite église
Et un grand café
Il y a
Au fond du cimetière
Des joies, des misères
Et du temps passé
Il y a
Une petite école
Et des bancs de bois
Tout comme autrefois
Il y a
Des images qui collent
Au bout de tes doigts
Et ton cœur qui bat
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Et plus la terre est aride, et plus cet amour est grand
Comme un mineur à sa mine, un marin à son océan
Plus la nature est ingrate, avide de sueur et de boue
Parce que l'on a tant besoin que l'on ait besoin de nous
Elle porte les stigmates de leur peine et de leur sang
Comme une mère préfère un peu son plus fragile
enfant
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira.
J'oublierai ton nom
Paroles: Michael Jones, Jean-Jacques Goldman. Musique: Jean-Jacques Goldman 1986 "Gang"
autres interprètes: Jean-Jacques Goldman, Florent Pagny (2001)
De semaines inutiles en futiles dimanches
De secondes immobiles aux aiguilles qui penchent
J'oublierai ton nom
De quatre nouveaux murs dans un autre quartier
De pinceaux de peinture en meubles à installer
J'oublierai ton nom
De la piste suante à la dernière danse
De quelques nuits de feu aux matinées de cendres
De cette agitation dénuée de tout sens
Du fond de ma raison jusqu'à mon inconscience
De la main d'un ami au baiser d'une bouche
Tous ceux qui sauront lire que le mal a fait mouche
J'oublierai ton nom
J'oublierai ton nom
De mille façons
Et cette certitude
Me fait plus mal encore
J'aimais cette blessure
C'était toi encore
I know it's been tough
I've hurt you enough
But you'll never see
That I must be free
Forget my name
You'll find someone, somewhere
All your troubles to share
She'll wipe out the past
And fell at last
Forget my name
All the good and bad times
We've ever had
Will seem so far away
Will be lonely sad
There's hundreds of ways
To kill away the time
That's how you are made
You know you'll never be mine
De la main d'un ami
Au baiser d'une bouche
Tous ceux qui sauront lire
Que le mal a fait mouche
J'oublierai ton nom
J'oublierai ton nom
De mille façons
Et cette certitude
Me fait plus mal encore
J'aimais cette blessure
C'était toi encore
J'oublierai ton nom
De mille façons
Pour les mêmes raisons qui m'ont fait t'aimer
Parce qu'il fallait bien vivre avant d'oublier
J'oublierai ton nom
De mille façons
Et cette certitude
M'est la pire des morts
J'aimais cette blessure
C'était toi encore
J'oublirai ton nom
J't'aimerai quand même
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman
Jusqu'au tréfonds de mes veines
Jusqu'aux gouttes de mon sang
Jusqu'aux lourdes portes en chêne
De tous mes châteaux d'enfant
Même si les dieux s'en mêlent
Ou si le diable me prend
Mais que nos âmes s'emmêlent
Dans le grand feu qui m'attend
J't'aimerai quand même
Même au frisson de tes peines
Sans passions, sans émotions
Sans les mensonges et ses chaînes
Moi, je redirai ton nom
Dans le vide du départ
Sans l'image et sans la voix
Reste en plein cœur une écharde
Je te hurlerai tout bas
J't'aimerai quand même
Même si c'est interdit
Illégal ou hors la loi
Impur, obscène ou maudit
Par les hommes et par les croix
Je me mettrai dans la marge
Je m'écarterai des loi
Parmi les fous d'être sage
Enfin délivré de moi
J't'aimerai quand même
Je chante pour ça
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman
Parce qu'un jour, John a écrit "Because"
Parce que tout tangue tant quand on cause
Parce que tes yeux sonnent comme un do dièse
Et que àa swingue quand le jour s'achève
Parce que la terre est au dessous du ciel
Pas au-delà, que ça vous plaise ou pas
Parce que les notes sont belles et rebelles
Un peu de tout ça
Un p'tit peu de voix
Un p'tit peu d'émoi
Et 1, 2, 3
Je chante pour ça {2x}
Ces mots, ces airs-là
Naissent dans ma tête, au bout de mes doigts
Un peu pour toutes ces raisons-là
Je chante pour ça
Pourquoi? Je sais pas
Peut-être un peu à cause de tout ça
Et tout ce que je ne comprends pas
Parce que désespoir pour désespoir
Autant noyer tout ça dans le caviar
Parce que l'amour nous trahit chaque fois
Autant le faire dans des draps de soie
Parce que les dingos, les vrais marginaux
Sont dans les palaces, pas dans les ghettos
Parce qu'on est cuit et qu'on y croit quand-même
Le temps d'un regard
Le temps d'un panard
Le temps d'un "je t'aime"
Ou d'un poème