Le Seigneur sait ce qu'elle ressent
Elle commence chaque journée en son nom
Pour qu'elle rayonne à mes côtés
Je sacrifierais toutes les larmes de mes yeux
Aicha, Aicha, écoute-moi
[Refrain]
Appartenir
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1987 "Entre gris clair et gris foncé"
Mon doudou, mon chéri
Mon amour
Mon amant, mon mari
Mon toujours
Des mots si doux
Mais qui m'effraient parfois
Je ne t'appartiens pas
Des mots si chauds
Mais à la fois si froids
Je n'appartiens qu'à moi
Au bout de mes rêves
Musique: Jean-Jacques Goldman
autres interprètes: Les Enfoirés (2000)
Et même si le temps presse
Même s'il est un peu court
Si les années qu'on me laisse
Ne sont que minutes et jours
Et même si l'on m'arrête
Ou s'il faut briser des murs
En soufflant dans des trompettes
Ou à force de murmures
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
Et même s'il faut partir
Changer de terre ou de trace
S'il faut chercher dans l'exil
L'empreinte de mon espace
Et même si les tempêtes
Les dieux mauvais, les courants
Nous feront courber la tête
Plier genoux sous le vent
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Et même si tu me laisses
Au creux d'un mauvais détour
En ces moments où l'on teste
La force de nos amours
Je garderai la blessure
Au fond de moi, tout au fond
Mais au-dessus je te jure
Que j'effacerai ton nom.
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves (x2)
Autre histoire
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman
J'ai vu le théâtre et je connais les décors
La pièce d'un acte joue encore
Je connais le texte, les costumes et les acteurs
Les répliques, je les sais par cœur
L'histoire est banale, elle n'intéresse personne
Le public est rare, j'en vois même un qui dort
Une vie qui passe, une vie en deux heures
Moi, le premier acteur, je rêve d'un auteur
Une autre histoire, une autre histoire
Ecrivez-moi une autre histoire
Une autre histoire, une autre histoire
J'voudrais bien vivre une autre histoire
J'y mets toutes mes forces, tout mon talent, tout mon cœur
J'ai beau crier fort, nulle rumeur
J'accentue les gestes, les grimaces, rien n'y fait
Les effets de scène, sans succès
Mais c'est pas ma faute, ce dénouement banal
Regardez les autres, ça finit toujours mal
J'ai pas eu ma chance, ni guerre, ni grande idée
A vaincre ou à défendre, ni passion, ni secret
Une autre histoire, une autre histoire
Ecrivez-moi une autre histoire
Une autre histoire, une autre histoire
J'voudrais bien vivre une autre histoire
Seulement pour voir, seulement pour voir
Une autre farce dérisoire
Sans même y croire, sans même y croire
Tricher avec un peu d'espoir
Back to the city again
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman
J'avais lu les revues, écouté mes amis.
J'étais convaincu, ça ne pouvait plus durer.
La vie vidait ce qu'on nous faisait avaler.
J'ai fait comme tout le monde et j'ai quitté Paris.
Là-bas, on m'a présenté les moutons un par un.
Entre nous, tu sais, ça n'accrochait pas très bien.
J'ai tenu deux mois au régime végétarien
Et puis je me suis préparé un beau matin.
Back to the city again:
Retremper mes racines dans le goudron,
Retrouver le coca et les néons,
Les filles pleines de sun qui sentent bon.
Back to the city again:
Respirer le métro à plein poumons,
Reparler de rien, mais avec le ton,
Me gaver de ketchup et de béton.
A la gare, déjà, je respirais bien mieux.
Je retrouvais les peaux blanches, le rimmel aux yeux,
Le bruit, les pubs, la pub, les bombes anti-sueur,
Tous ces gens pressés qui ne sont jamais à l'heure,
Les coiffeuses et les vendeuses des magasins.
Tu te crois à Hollywood en achetant ton pain
Et toutes ces super Marylin secrétaires,
La ville des lumières et des Folies Bergères.
Back to the city again:
Retremper mes racines dans le goudron,
Retrouver le coca et les néons,
Les filles pleines de sun qui sentent bon.
Back to the city again:
Respirer le métro à plein poumons,
Reparler de rien, mais avec le ton,
Me gaver de ketchup et de béton.
Et les folk-songs back to the roots à la terre,
Ça va bien cinq minutes en prenant un verre.
Tout le monde chantait et tapait des mains ensemble.
Moi, je m'endormais en rêvant de Mick Jagger.
Je me suis considéré irrécupérable,
Au retour à l'authentique bien incapable.
J'étais honteux mais mon Dieu que c'était bon
Quand j'ai rebranché ma guitare, l'ampli à fond.
Back to the city again:
Retremper mes racines dans le goudron,
Retrouver le coca et les néons,
Les filles pleines de sun qui sentent bon.
Back to the city again:
Respirer le métro à plein poumons,
Reparler de rien, mais avec le ton,
Me gaver de ketchup et de béton.
Bienvenue sur mon boulevard