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Pour Rossi ses mots, ses solos, et Parfitt et sa caster Les riffs à fond, le son go go Le boogie woogie la tête à l'envers
Plus que 2 heures encore, 2 heures à tirer Et tout est prêt pour la bataille Un accord et tout va sauter The quo's in town tonite
C'est parti, ça l'prend partout de bas en haut Ça l'secoue jusqu'à la folie La basse au ventre et les grattes dans la peau Ils sont à 2 mètres de lui
Et quand vient "down down" c'est sa préférée Si l'batteur tombe ou va pisser Y a pas d'malaise pour l'rempacer: Il la connaît les yeux fermés
Rossi ses mots, ses solos, et Parfitt et sa caster Les riffs à fond, le son go go Le boogie woogie la tête à l'envers
Le paradis c'est ici, c'est l'enfer! C'est les flammes au fond des entrailles Y a rien qui ressemble à ses concerts The quo's in town tonite
Et ça fait si vide après Quand la vraie vie revient Quand on les a vu saluer Et qu'il faut reprendre son train
Mais cet été Ils vont jouer dans les festivals Il ira pendant ses congés En Belgique et au Pays de Galles The quo's in town tonite
Rossi ses mots, ses solos, Et Parfitt, et sa caster
The quo's in town tonite

Ton autre chemin

Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman

D'aussi loin que je me souvienne Bribes d'enfances, bouts de scène Tes yeux, ton visage et ta main dans ma main Et nos pas sur le même chemin
Oh, nous n'étions pas très bavards Un peu bizarre, un peu à part J'aimais tes silences et tu aimais les miens Muets, nous nous entendions bien
Tu étais un peu différent Et moi, je n'étais pas comme eux Un peu méprisant pour tous leurs jeux d'enfants Nous pleurions les yeux dans les yeux
J'ai reçu tes premiers poèmes Comme on berce de quelques mots Nos rires étaient rires et nos peines étaient peines Chacun touchant l'autre en écho
Je t'ai joué mes premières notes Tu écoutais les yeux mi-clos Simples et malhabiles, un peu fausses, un peu sottes Je n'entendais que tes bravos En saluant devant le piano
On a commencé à se perdre de vue à l'adolescence Je te trouvais un peu trop austère Un peu trop sérieux, un peu trop secret Moi, j'avais besoin de musique, de lumière Et de futilité Et aussi des autres Ton amitié était exigente, entière, exclusive Et puis, tu as commencé à être absent Souvent, puis, plus longtemps Ta mère nous disait que tu partais en vacances Elle ne mentait pas quand j'y repense En vacances de vie, en vacances d'envie Et puis la vérité, celle qu'on suppose Celle qu'on cache, celle qu'on chuchote Celle qui dérange, celle qu'on élude Ton autre chemin {2x}
Dis-moi les voix, les envies qui te mènent Dis-moi les vents, les courants qui t'entraînent Les idées fixes et les clous qui te rivent En quelles errances, immobiles dérives Dis-moi les songes qui frappent à ta porte Les illusions, les diables qui t'emportent Vers quel ailleurs, mirage sans angoisse Sans temps perdu, sans seconde qui passe A quoi tu penses quand revient le soir? Tes quatre murs renferment quelques espoirs?
Que doit-on lire dans ton sourire idiot? D'autres désirs, sans paroles et sans mots? Montre-moi ton autre chemin {3x} Décris-moi ton autre chemin Dis-moi tes signes et dis-moi ton langage Les horizons des barreaux de ta cage Vois-tu le blanc, le bleu-ciel et le rose Que vois-tu quand tes paupières se closent?
Et puis me voilà, te parlant de ma vie De son niveau, ses ennuis, ses envies Sa course vaine et mon manque d'amis A tes yeux vides, ton absence ahurie
Montre-moi ton autre chemin {3x} Décris-moi ton autre chemin

Tournent les violons

Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 2001 "Chansons pour les pieds"

Tournent les violons Grande fête au château il y a bien longtemps Les belles et les beaux, nobliaux, noble sang De tout le royaume on est venu dansant
Tournent les vies oh tournent et s'en vont Tournent les violons
Grande fête aux rameaux et Manon a seize ans Servante en ce château comme sa mère avant Elle porte les plateaux lourds à ses mains d'enfant
Tournent les vies oh tournent et s'en vont Tournent les violons
Le bel uniforme, oh le beau lieutenant Différent des hommes d'ici blond et grand Le sourire éclatant d'un prince charmant
Tournent les vies oh tournent et s'en vont Tournent les violons
Redoublent la fête et les rires et les danses Manon s'émerveille en remplissant les panses Le bruit, les lumières, c'est lui qui s'avance
Tournent les vies oh tournent et s'en vont Tournent les violons
En prenant son verre auprès d'elle il se penche Lui glisse à l'oreille en lui frôlant la hanche "Tu es bien jolie" dans un divin sourire
Tournent les vies oh tournent et s'en vont Tournent les violons
Passent les années dures et grises à servir Une vie de peine et si peu de plaisir Mais ce trouble là brûle en ses souvenirs
Tournent les vies oh tournent et s'en vont Tournent les violons
Elle y pense encore et encore et toujours Les violons, le décor, et ses mots de velours Son parfum, ses dents blanches, les moindres détails
Tournent les vies oh tournent et s'en vont Tournent les violons
En prenant son verre auprès d'elle il se penche Lui glisse à l'oreille en lui frôlant la hanche Juste quatre mots, le trouble d'une vie Juste quatre mots qu'aussitôt il oublie