Tu disais: "T'as de la chance d'avoir un père comme moi.
Moi, j'ai dû bosser seul pour en arriver là."
Maintenant, tu me dis plus rien, t'es plus sûr de rien.
Reste assis, écoute-moi et surtout dis-toi bien
Qu'c'est pas grave papa.
Te mets pas dans cet état.
Lève les yeux et regarde-moi:
J'ai peut-être jamais été si proche de toi
Mais c'est pas grave papa.
Te mets pas dans cet état.
Lève les yeux et regarde-moi:
J'ai peut-être jamais été si proche de toi.
Que tu doives trimer pour nous entretenir,
On est bien d'accord, encore merci et bravo,
Mais que t'en redemandes et que ça te suffise,
Tu sais il y a bien d'autres choses que ton boulot.
T'as plus d'emploi du temps ni dossier pour t'occuper.
Tu sais que t'as de l'argent pour un bon moment.
Sors tes amis, ta femme, ton violon du grenier.
Remercie pour ta lettre de remerciement
Car c'est pas grave papa.
Te mets pas dans cet état.
Lève les yeux et regarde-moi:
J'ai peut-être jamais été si proche de toi
Mais c'est pas grave papa.
Te mets pas dans cet état.
Lève les yeux et regarde-moi:
J'ai peut-être jamais été si proche de toi.
C'est pas vrai
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 2001 "Chansons pour les pieds"
Et partout ça mitraille 100 000 vérités
On jure on clame on braille
Ça vient d'tous les côtés, mais c'est pas vrai
Ça fait pas mal
Tu n'as pas changé
On ne sort jamais jamais de son quartier
C'était très bien
Moi je ne vote plus
Les politiciens sont tous corrompus
Tout va plus mal
C'est le grand capital
Je te le rendrai
C'est la destinée
C'est tel père tel fils,
C'est maman ou putain,
La femme de ma vie
Ça vous va très bien
Et partout ça mitraille 100 000 vérités
On jure on clame on braille, ça vient d'tous les cotés
Radios et haut parleurs des chaînes par milliers
Et passent les rumeurs promis craché juré
Vérifié officiel certifié
Mais… c'est pas vrai l'amour ça dure pas
Quelle soirée super!
T'es trop bien pour moi
Nous c'est pas pareil
Appelle on en parle
Quand tu veux tu passes
C'est inévitable, un jour on se lasse
Je ne démissionnerai pas je le jure
Oh cette crème gomme vos vergetures
Tout se paye un jour
J'arrête quand je veux
C'est chacun son tour
Je fais ce que je peux
Et partout ça mitraille 100 000 vérités
On jure on clame on braille
Ça vient d'tous les cotés
Radios et haut parleurs des télés par milliers
Des infos des rumeurs
Les diplômes n'empêchent pas d'être chômeur c'est pas vrai
Les vaches sont herbivores c'est pas vrai
Faut être un tueur pour réussir c'est pas vrai
Là, normalement ça devrait marcher c'est pas vrai
Ne quittez pas, un agent va vous répondre c'est pas vrai
Sans piston on arrive à rien c'est pas vrai
Molière est mort sur scène c'est pas vrai
Ce joueur est intransférable c'est pas vrai
Y a plus de morale c'est pas vrai
C'est à deux pas, y'en pour cinq minutes c'est pas vrai
Je suis désolé c'est pas vrai.
C'est pas vrai, c'est pas vrai…
Et partout ça mitraille et cent mille vérités
On jure on clame on braille ça vient d'tous les cotés
Radios et haut parleurs des chaînes par milliers
Et passent les rumeurs promis craché juré vérifié officiel
Certifié de source sûre
C'est pas vrai, c'est pas vrai
Dans la vie, t'as les gagnants et les perdants
Le national socialisme, c'est 1 000 ans de paix
Pas de sélection à l'entrée de l'université
Du passé faisons table rase
Y a de plus en plus de racisme
I love you vous êtes vraiment super
C'est mon choix la Pravda
Ce sont des victimes de la société
Je te rappelle sans fautes
Ils font tous pareil
C'était mieux avant
Une de perdue, 10 de retrouvées
C'est ta chance
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1987 "Entre gris clair et gris foncé"
Il faudra que tu sois douce
Et solitaire aussi
Il te faudra gagner pouce à pouce
Les oublis de la vie
Oh, tu seras jamais la reine du bal
Vers qui se tournent les yeux éblouis
Pour que tu sois belle, il faudra que tu le deviennes
Puisque tu n'es pas née jolie
Il faudra que tu apprennes
A perdre, à encaisser
Tout ce que le sort ne t'a pas donné
Tu le prendras toi-même
Oh, rien ne sera jamais facile
Il y aura des moments maudits
Oui, mais chaque victoire ne sera que la tienne
Et toi seule en sauras le prix
C'est ta chance, le cadeau de ta naissance
Y a tant d'envies, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance
Qui te lance et te soutient
C'est ta chance, ton appétit, ton essence
La blessure où tu viendras puiser la force et l'impertinence
Qui t'avance un peu plus loin
Toi, t'es pas très catholique
Et t'as une drôle de peau
Chez toi, les fées soi-disant magiques
Ont loupé ton berceau
Oh, tu seras jamais notaire
Pas de privilège hérité
Et si t'as pas les papiers pour être fonctionnaire
Tout seul, apprends à fonctionner
C'est ta chance, ta force, ta dissonance
Faudra remplacer tous les "pas de chance" par de l'intelligence
C'est ta chance, pas le choix
C'est ta chance, ta source, ta dissidence
Toujours prouver deux fois plus que les autres assoupis d'evidence
Ta puissance naîtra là
C'est ta chance, le cadeau de ta naissance
Y a tant d'envies, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance
Qui te lance et te soutient
C'est ta chance, ton appétit, ton essence
La blessure où ti viendras puiser la force et l'impertinence
Qui t'avance un peu plus loin
Comme toi
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman
autres interprètes: Alamina (2000), Ishtar
Elle avait les yeux clairs et la robe en velours
À côté de sa mère et la famille autour
Elle pose un peu distraite au doux soleil de la fin du jour
La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir
Le bonheur en personne et la douceur d'un soir
Elle aimait la musique surtout Schumann et puis Mozart