Lever sans réveil, avec le soleil
Sans bruit, sans angoisse, la journée se passe
Repasser, poussière, y a toujours à faire
Repas solitaire, en point de repère
La maison si nette, qu'elle en est suspecte
Comme tous ces endroits où l'on ne vit pas
Les êtres ont cédés, perdu la bagarre
Les choses ont gagné, c'est leur territoire
Le temps qui nous casse, ne la change pas
Les vivants se fanent, mais les ombres pas
Tout va, tout fonctionne, sans but sans pourquoi
D'hiver en automne, ni fièvre ni froid
{au Refrain}
Elle apprend dans la presse à scandale
La vie des autres qui s'étale
Mais finalement de moins pire en banal
Elle finira par trouver ça normal
{Refrain partieclass="underline" }
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux les pigeons
Des crèmes et des bains qui font la peau douce
Mais ça fait bien loin que personne ne la touche
Des mois des années sans personne à aimer
Et jour après jour l'oubli de l'amour
Ses rêves et désirs si sages, si possible
Sans cri, sans délires sans inadmissible
Sur dix ou vingt pages de photos banales
Bilan sans mystères d'années sans lumière
{au Refrain}
Elle apprend dans la presse à scandale
La vie des autres qui s'étale
Mais finalement de moins pire en banal
Elle finira par trouver ça normal
{Refrain partieclass="underline" }
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux les pigeons