Francis Cabrel
Les paroles de 126 chansons
Ami
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1977 "Les murs de poussière"
Ami cherche un autre ami perdu
Dans l'immensité des nues
Visages et corps inconnus
Rêveur cherche à retrouver son ciel
Du fond de la nuit appelle
Son étoile maternelle
Car il y a vingt ans un orage
L'a fait tomber de mon nuage
Et m'a laissé seul dans ce monde abandonné
Au matin d'un lointain voyage
Je suis tombé de mon nuage
Je n'ai jamais senti la terre sous mes pieds
Reviens, étoile aux plaines d'argent
Reviens chercher ton enfant
Avant qu'il ne soit géant
Avant qu'il ne se brûle à un feu
Qu'il ne se blesse à un jeu
Avant qu'il ne soit trop vieux
Car il y a vingt ans un orage
L'a fait tomber de mon nuage
Et m'a laissé seul dans ce monde abandonné
Au matin d'un lointain voyage
Je suis tombé de mon nuage
Je n'ai jamais senti la terre sous mes pieds
Il y a vingt ans un orage
L'a fait tomber de mon nuage
Et m'a laissé seul dans ce monde abandonné
Au matin d'un lointain voyage
Je suis tombé de mon nuage
Animal
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1989 "Sarbacane"
Tu voudrais qu'elle t'aime
T'as changé tes manières
Tu prends des allures mondaines
Tu racontes seulement
Tes voyages en première, en première.
Tu veux qu'elle t'estime
Tu sors tes plus belles lectures
T'as vu des centaines de films
T'expliques d'où viennent
Ces tapis sur le mur, sur le mur.
Et y a une heure où va retentir… le signal.
Tu voudrais qu'elle rêve
Tu gardes un petit doigt en l'air
Tu parles de décalages horaires
Des plages blanches
À l'autre bout de la Terre, de la Terre.
(ou) Pourquoi pas Venise
Quand les fontaines s'allument
En dessous des lumières grises
On pourrait danser
Sur le bord des lagunes, des lagunes.
Et y a une heure où va retentir… le signal
Un moment où tu vas t'sentir…
Animal, animal, animal,
Animal, animal.
Celui qui attend sous le déluge
Qui couche contre la porte
Celui qui crie, qui hurle
Jusqu'à ce que tu sortes
Qui t'aime dans la voiture
Qui court quand tu appelles
Qui pleure, qui pleure, qui pleure
"Mon Dieu que les femmes sont belles!"
"Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu…"
"Que les femmes sont…"
Tu voudrais qu'elle danse
Qu'il y ait des fleurs partout par terre
Et dans le grand silence
Tu te sens capable de marcher sur la mer
Sur la mer.
Tu voudrais qu'elle t'aime
Tu sors tes plus belles lectures
Et t'en oublies certaines
Comme ces filles à plat posées sur tes murs
Sur tes murs.
Et y a une heure où va retentir… le signal
Un moment où tu vas t'sentir…
Animal, animal, animal
Animal, animal
Animal
Le signal
Le signal
Animal…
Assis sur le rebord du monde
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1994 "Samedi soir sur la Terre "
Si j'ai bien toute ma mémoire
Disait Dieu dans un coin du ciel
J'avais commencé une histoire
Sur une planète nouvelle, toute bleue
Bleue, pour pas qu'on la confonde
Je vais aller m'asseoir sur le rebord du monde
Voir ce que les hommes en ont fait
J'y avais mis des gens de passage
Et j'avais mélangé les couleurs
Je leur avais appris le partage
Ils avaient répété par cœur
"Toujours"! tous toujours dans la même ronde
Je vais aller m'asseoir sur le rebord du monde
Voir ce que les hommes en ont fait
Je me souviens d'avoir dit aux hommes
Pour chaque fille une colline de fleurs
Et puis j'ai planté des arbres à pommes
Où tout le monde a mordu de bon cœur
Et partout, partout des rivières profondes
Je vais aller m'asseoir sur le rebord du monde
Voir ce que les hommes en ont fait
Soudain toute la ville s'arrête
Il paraît que les fleuves ont grossi
Les enfants s'approchent, s'inquiètent
Et demandent "pourquoi tous ces bruits?"
Sans doute, Dieu et sa barbe blonde
Dieu qui s'est assis sur le rebord du monde
Et qui pleure de le voir tel qu'il est!
Dieu qui s'est assis sur le rebord du monde
Et qui pleure de le voir tel qu'il est.
Automne (Colchiques dans les près)
Paroles et Musique: Francine Cokempot 1977 "Les murs de poussière"
Colchiques dans les près
Fleurissent, fleurissent
Colchiques dans les près
C'est la fin de l'été
La feuille d'automne
Emportée par le vent
En rondes monotones
Tombe en tourbillonnant
Nuage dans le ciel
S'étire, s'étire
Nuage dans le ciel
S'étire comme une aile
La feuille d'automne
Emportée par le vent
En rondes monotones
Tombe en tourbillonnant
Châtaignes dans les bois
Se fendent, se fendent
Châtaignes dans les bois
Se fendent sous nos pas
La feuille d'automne
Emportée par le vent
En rondes monotones
Tombe en tourbillonnant
Et ce chant dans mon cœur
Murmure, murmure
Et ce chant dans mon cœur
Murmure le bonheur
La feuille d'automne
Emportée par le vent
En rondes monotones
Tombe en tourbillonnant
La feuille d'automne
Emportée par le vent
En rondes monotones
Tombe en tourbillonnant
Bonne nouvelle
2004 "Les beaux dégâts"
Deux ou trois anges autour
Toujours en sentinelles
Des papillons aux ailes lourdes
De cannelle
Y a pas de raison que ce soit confidentiel
Chaque fois que je te vois, que je t'appelle
La vie me donne ce que j'attends d'elle
Dans chaque bar, chaque coin de rue
Chaque chapelle
Tout le monde voit bien que sans toi
Je dérive au diesel
Toi t'as les clefs de tout, de la Tour Eiffel
C'est de là-haut que tu colores l'arc-en-ciel
C'est pour ça que je t'appelle "Bonne nouvelle"
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