La voix d'un homme dans ses yeux
Lui dit que ce n'était qu'un jeu
Qu'ils rebâtiront leur bonheur
Et qu'un enfant brûlera leur cœur
Que la vie pourra repartir
Qu'on balayera les souvenirs
Tout comme autrefois
Alors le temps pour sourire
Elle fuit sa prison
Pour briser dans son délire
Les chaînes du pardon
Et Madeleine rit
Comme si tout était fini… passé
La voix d'un homme dans ses yeux
Lui dit que ce n'était qu'un jeu
Qu'ils rebâtiront leur bonheur
Et qu'un enfant brûlera leur cœur
Que la vie pourra repartir
Qu'on balayera les souvenirs
Tout comme autrefois
Mais d'autres matins viendront
Rallumer sa blessure
Qu'elle cache derrière sa longue
Robe de bure
Et Madeleine sait
Qu'elle n'en finira jamais… jamais
Et c'est bien trop de peine
Trop pour sœur Madeleine
Et c'est bien trop de peine
Trop pour sœur Madeleine
Et c'est bien trop de peine
Trop pour sœur Madeleine
Mademoiselle l'aventure
Paroles et Musique: Francis Cabrel 2008 "Des roses et des orties"
note: chanson dédiée à la mère biologique de l'enfant adoptée par le chanteur
Mademoiselle l'aventure,
Vous avez posé sans bruit,
Roulé dans sa couverture,
Un petit ange endormi
On arrivait de nulle part
On l'a serré contre nous
Ce qui ressemble au hasard
Souvent est un rendez-vous
Mademoiselle le mystère,
Evanouie pour toujours,
Vous serez toujours la mère
Nous serons toujours l'amour
C'est le livre qu'on partage
Et nous voilà réunis
Au matin de chaque page
On vous remercie
{
Vous avez l'âge où on s'amuse de tout, de rien, de son corps
Pas de témoin, je présume, juste la lune et encore
Et ce trésor, cette colombe qui vous avait ralentie
Vous l'avez posée dans l'ombre et l'ombre vous a reprise
Cette petite âme blanche
Elle sera née deux fois
La première entre vos hanches
La seconde entre nos bras
La force que ça lui donne
C'est de l'éclat de diamant
On veut le dire à personne,
A vous seulement
{au Refrain}
Vous êtes sûrement très belle
Comme ce petit miroir de vous
Qui s'endort contre mon aile
C'est tout ce que je sais de vous,
Mademoiselle
Mais le matin
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1979 "Les chemins de traverse"
Elle est plus grande que la mer
Mais elle tient au creux de mes doigts
Elle est tellement de choses à la fois
On ne joue pas au poker
Avec une fille comme ça
C'est toujours elle qui a les quatre rois
Mais le matin
Quand on se réveille elle est moi
On a plein
De rosée sur les draps
Mais le matin
Quand on s'éveille tous les deux
On a plein
De cernes sous les yeux
Elle met du rose sur ses lèvres
Et des fleurs au bout de ses doigts
Elle n'a pas besoin de tricher pour ça
Le ciel est clair quand elle se lève
Et puis noir quand elle s'en va
Quand elle part avec mes rêves sous le bras
Mais le matin
Quand on se réveille elle est moi
On a plein
De rosée sur les draps
Mais le matin
Quand on s'éveille tous les deux
On a plein
De cernes sous les yeux
Et je sais qu'elle cache ses guitares
Au fond d'une armoire à poupées
Avec le début de notre histoire
Et les lambeaux de son passé
Et dans chacune de ses empreintes
Moi je pose les pieds
Sans savoir, elle va m'emmener
Mais je n'ai pas grand-chose à craindre
De son corps de poupées
On a tant de choses à se partager
Mais le matin
Quand on se réveille elle est moi
On a plein
De rosée sur les draps
Mais le matin
Quand on s'éveille tous les deux
On a plein
De cernes sous les yeux
Elle est plus grande que la mer
Mais elle tient au creux de mes doigts
On ne joue pas au poker
Avec une fille comme ça
Elle est plus grande que la mer
Mais elle tient au creux de mes doigts
On ne joue pas au poker
Avec une fille comme ça
Même si j'y reste
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1981 "Carte postale"
Y a sûrement une piste à l'autre bout du monde
Sur une île perdue où le ciel se lamente
Depuis qu'ont disparu les avions de quarante
On ne peut pas toujours vivre les vieilles et mêmes choses
Il faudra bien qu'un jour mon appareil s'y pose
Les ailes déchirées par les vents du parcours
Ne me permettront pas le voyage retour
Même si j'y reste
Même si j'en pleure
Même si j'y attrape la peste
Même si j'en meure
Rien ne me fera regretter mon geste
À force de dormir sous les brises marines
Il ne restera rien de mes anciennes racines
Je n'aurai que ma peau pour unique prison
Trois ou quatre photos et la moitié d'un crayon
J'y vivrai tout le temps qu'on voudra que j'y vive
Mes histoires d'amour belles et définitives
Pour les arbres, les fleurs et les caméléons
Pour les vagues qui viennent et celles qui s'en vont
Même si j'y reste
Même si j'en pleure
Même si j'y attrape la peste
Même si j'en meure
Rien ne me fera regretter mon geste
Même si j'y reste
Juste en face, la mer sur des blocs de granit
Un jour j'irai graver les raisons de ma fuite
Avec les reflets blancs du regard des sirènes
J'avais peur des chemins qu'on voulait que je prenne
Même si j'y reste
Même si j'en pleure
Même si j'y attrape la peste
Même si j'en meure
Rien ne me fera regretter mon geste
Même si j'y reste
Même si j'en pleure
Même si j'y attrape la peste
Même si j'en meure
Rien ne me fera regretter mon geste
Hey, même si j'y reste
Si j'en pleure
Si j'en meure
Rien ne me fera regretter mon geste
Monnaies blues
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1979 "Les chemins de traverse"