Выбрать главу

Paroles et Musique: Francis Cabrel 1983 "Quelqu'un de l'intérieur"

J'avais besoin de chaleur Personne autour pour l'amour Le ventre des flippers Et pour parler les boules d'acier Et les zéros du compteur T'étonnes pas si je suis Quelqu'un de l'intérieur Ils voulaient que je leur ressemble Ces hommes qui chassent, qui violent Qui calculent et qui vendent Et qui voulaient que j'aille après Confesser mes erreurs T'étonnes pas si je suis Quelqu'un de l'intérieur J'ai supposé qu'on s'habitue Et que ce serait ma vie J'étais un peu mal au début Mais je t'assure qu'aujourd'hui J'en ris plus souvent que j'en pleure Je suis quelqu'un de l'intérieur Je les regarde qui dansent Et qui parlent et qui parlent Et qui disent plus que ce qu'ils pensent Qui se séduisent à coup de phrases de rien du tout Qui parlent tellement Qu'ils trouvent que je parle pas beaucoup Alors ils croient que je suis triste Mais si je mettais mon cœur là juste Au milieu de la piste Ils verraient des couleurs Ils savent même pas qu'elles existent C'est pas le courage qui me manque Qui m'empêche de sourire Y a des moments tellement beaux Y a que le silence pour le dire J'en ris plus souvent que j'en pleure Je suis quelqu'un de l'intérieur Peut-être ils croient que je suis calme Et que je compte les étoiles Au milieu de leur vacarme Mais si un jour je dévoile Les secrets de mon âme… C'est pas le courage qui me manque Qui m'empêche de sourire Y a des moments tellement beaux Y a que le silence pour le dire T'as pris toute la place dans mon cœur Mais je suis quelqu'un de l'intérieur

Question d'équilibre

Paroles et Musique: Francis Cabrel 1983 "Quelqu'un de l'intérieur"

Je suis tout seul ce soir J'ai les bras collés au comptoir J'ai les pieds en bas dans la poussière La tête là-haut dans le brouillard Dans tous les couloirs J'ai cru revoir les courbes de ton corps Dans toutes les salles des aérogares Dans toutes les cales des navires du port J'ai besoin de toi pour vivre C'est une question d'équilibre Quand t'es partie ça m'a coupé les ailes Depuis le plancher m'appelle Le plancher m'appelle Le plancher m'appelle Faut pas m'en vouloir J'suis pas en état de te revoir J'ai laissé toutes les larmes de mon corps Couler dans le ruisseau en bas du trottoir Et tous les autres m'agacent Ceux qui parlent haut, ceux qui parlent fort Je ne vois que toi dans les grandes glaces Entre les bouteilles de "Southern Comfort" J'ai besoin de toi pour vivre C'est une question d'équilibre Quand t'es partie ça m'a coupé les ailes Depuis le plancher m'appelle Le plancher m'appelle Le plancher m'appelle Encore un verre Après je me couche par terre Je veux dormir en essayant de croire Que c'est encore un de tes retards Mais tous les autres m'agacent Ceux qui parlent haut, ceux qui parlent fort Je ne vois que toi dans les grandes glaces Entre les bouteilles de "Southern Comfort" J'ai besoin de toi pour vivre C'est une question d'équilibre Quand t'es partie ça m'a coupé les ailes Et depuis le plancher m'appelle Le plancher m'appelle Le plancher m'appelle

Répondez-moi

Paroles et Musique: Francis Cabrel 1981 "Carte postale"

autres interprètes: Isabelle Boulay, Chimène Badi

Je vis dans une maison sans balcon, sans toiture Où y a même pas d'abeilles sur les pots de confiture Y a même pas d'oiseaux, même pas la nature C'est même pas une maison J'ai laissé en passant quelques mots sur le mur Du couloir qui descend au parking des voitures Quelques mots pour les grands Même pas des injures Si quelqu'un les entend Répondez-moi Répondez-moi
Mon cœur a peur d'être emmuré entre vos tours de glace Condamné au bruit des camions qui passent Lui qui rêvait de champs d'étoiles, de colliers de jonquilles Pour accrocher aux épaules des filles Mais le matin vous entraîne en courant vers vos habitudes Et le soir, votre forêt d'antennes est branchée sur la solitude Et que brille la lune pleine Que souffle le vent du sud Vous, vous n'entendez pas Et moi, je vois passer vos chiens superbes aux yeux de glace Portés sur des coussins que les maîtres embrassent Pour s'effleurer la main, il faut des mots de passe Pour s'effleurer la main Répondez-moi Répondez-moi
Mon cœur a peur de s'enliser dans aussi peu d'espace Condamné au bruit des camions qui passent Lui qui rêvait de champs d'étoiles et de pluies de jonquilles Pour s'abriter aux épaules des filles Mais la dernière des fées cherche sa baguette magique Mon ami, le ruisseau dort dans une bouteille en plastique Les saisons se sont arrêtées aux pieds des arbres synthétiques Il n'y a plus que moi Et moi, je vis dans ma maison sans balcon, sans toiture Où y a même pas d'abeilles sur les pots de confiture Y a même pas d'oiseaux, même pas la nature
C'est même pas une maison

Rien de nouveau

Paroles et Musique: Francis Cabrel 1999 "Hors-saison"

Elle passe Sans le regarder, elle passe Lui ça lui glace le dos Elle est exactement tout ce qu'il lui faut… Il lui faut
Elle laisse Sans même y penser, elle laisse Traîner comme un lasso Quelques parfums où il vient se prendre aussitôt Aussitôt
Il bloque Les yeux comme des hublots Et le cœur au-delà du tempo
Il fonce Il part droit sur elle, il fonce Comme un lanceur de marteau Après il jongle avec des cercles et des flambeaux Des flambeaux
Il parle Jusqu'à l'asphyxier Il parle comme Gable à Garbo Il prend des poses Comme les danseurs de tango… de tango
Il bloque Les yeux comme des hublots En fait… en fait il en fait trop!
Y a soixante-cinq millions d'années Par un soleil comme aujourd'hui Un de nos grands-parents faisait Le beau pour sa nouvelle amie